L'auteur est venu dédicacer son livre dans ma ville. J'ai pris des photos pour Sud-Ouest et je le lui acheté.
Informations pratiques : Paru en 2021, auto-édité. 250 pages. 18 €
La 4ème de couverture :
"Et à cela s’ajoutait un lit en panne…”
Symbole d’une époque et d’un moment délicat au sein d’un service hospitalier de médecine du sud-ouest, au bord de l’implosion. L’été 2019, une parenthèse où les soignants en colère, tenaient encore le coup, malgré le silence assourdissant du ministère.
Un secteur en berne, une profession malmenée, des professionnels… en panne !
Virginie, cadre du service, a sacrifié son couple, sa fille et sa vie pour cette profession. Et aujourd’hui, elle aussi est… en panne.
Et pourtant, cette quadragénaire va traverser une expérience hors du commun. Pour elle, faire un travail sur soi, comprendre ce qui cloche, va totalement chambouler le chemin sur lequel elle peinait depuis longtemps. Elle va s’autoriser l’impensable : Vivre !
Deux rencontres vont lui suffire pour s’autoriser une pareille aventure. Denis, avec qui elle va se découvrir et “le Chapelier fou» … Mais qui est-il vraiment, celui-ci ?
Mon ressenti :
Ce roman se déroule en 2019, dans la région Bordelaise. Virginie, 48 ans, est cadre de service dans un hôpital Bordelais, aux prises avec de nombreux problèmes à gérer (manque de lits et d'effectifs) et des collègues parfois difficiles. Divorcée, elle frôle le burn-out, n'a plus goût à rien. Son amie Marion et sa généraliste vont lui conseiller de consulter un thérapeute, Chapelier, et lors d'une soirée "démonstration de produits ménagers, elle va rencontrer Denis, adepte de méditation.
J'ai aimé le style, l'écriture vive et alerte qui retranscrit bien le travail dans un hôpital. Pas le temps de s'ennuyer. L'auteur a été infirmier en milieu hospitalier avant de s'installer comme psychopraticien sur le Bassin d'Arcachon. Il sait de quoi il parle, ce qui rend son roman très vivant. On ne s'ennuie pas un moment. Je connais bien les lieux où Virginie se détend : Lacanau, lac et Océan.
Il y a de l'humour, et de l'amour, des séances de thérapie très crédibles.
Tantôt c'est Virginie qui parle, tantôt un narrateur extérieur et parfois Denis.
Virginie va réussir à lâcher prise et s'autoriser à vivre.
Quelques extraits :
- Valérie faisait partie de ces gens qui rasaient tout pour reconstruire à leur façon, peu importe si le monument était classé ou si c'était une ruine antique. Il fallait démolir sans se préoccuper.
- L'autocensure était un réflexe, le sabordage une seconde nature, l'autodestruction un objectif. Chacune de mes paroles me rabaissait.