J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique spécialisée" organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux éditions "Flammarion".

Informations pratiques :
Roman d'Alain Gillot, paru aux Editions Flammarion en février 2019. 208 pages. Prix : 17 €
L'auteur :
Alain Gillot est écrivain et scénariste. Il a déjà publié "La surface de réparation", "Monsieur-je-sais-tout", "La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c'est de se perdre".
La 4ème de couverture :
Grandir n'est pas seulement une affaire d'enfant.
Alors qu'il est sur un chantier en Chine, Dani apprend que son fils, Tom, 7 ans, s'est noyé. Il rentre précipitamment pour rejoindre Nora, sa femme, et s'occuper des formalités. Mais il traverse cette nouvelle réalité en étranger. Son chagrin ne trouve pas sa place, tout comme ses regrets, ceux de s'être si souvent absenté de chez lui. Quel père aura-t-il été en fin de compte ?
C'est alors qu'il lui apparaît, son fils, tel un petit fantôme de chair et d'os, et qu'il lui parle. Dani résiste un temps à sa présence aussi magique qu'inexplicable, puis l'accepte. Ensemble, ils partent pour Belle-Île, s'inventer un endroit à eux, leur île, où Dani retrouvera des forces, pour apprendre à vivre d'une autre manière, plus essentielle.
Mon ressenti :
Dani et Nora ont un fils de 7 ans, Tom. Dani apprend son décès par noyade alors qu'il travaille sur un chantier en Chine. Il rentre aussitôt retrouver Nora, regrettant de ne pas avoir passé de vacances avec son fils. Son ami et beau-frère, Michaël, et Lauren, sa belle-soeur sont là pour les soutenir.
L'auteur nous raconte comment chacun des parents va faire son deuil.
Nora veut se séparer de tous les objets ayant appartenu à Tom et va sombrer dans la dépression.
Dani voit Tom partout, et veut vivre avec son fantôme les vacances et les moments qu'il ne lui a pas offerts de son vivant.
J'ai aimé les personnages et l'écriture, la tendresse et l'émotion qui se dégagent de ce livre.
Dani se réfugie à Belle-Ile, île que j'adore.
C'est un livre sur le deuil, mais sans pathos, tout en délicatesse... Il incite à profiter de la vie et de ses proches, de passer du temps avec ceux que l'on aime.
Quelques extraits :
- "Ce que l'homme recherche par-dessus tout, c'est un peu de tendresse, je l'avais compris désormais, mais il ne sait pas la demander, encore moins la procurer, car il doit pour cela tomber l'armure et il n'a jamais appris à le faire. Il faut que la mort frappe, que le rideau se déchire pour qu'il commence à en prendre conscience. La plupart du temps beaucoup trop tard."
- "Le deuil est quelque chose d'organique, qui convoque ce qu'il y a de plus puissant en soi, et la manière d'y survivre appartient à chacun."