J'ai acheté ce roman dans une brocante, pour 1 €. J'avais apprécié d'Anna Gavalda : "Ensemble, c'est tout".
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Informations pratiques : Paru en 2002 aux éditions "Le dilettante". 217 pages.
La 4ème de couverture :
Pour la première fois, Pierre Dippel parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu’il n’a pas vécu. Ça n’a l’air de rien et pourtant tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et « la vie comme elle va ».
Mon ressenti :
Chloé, la narratrice, vient d'être quittée par son mari, Adrien, pour une femme plus jeune. Pierre, son beau-père, 65 ans, rigide et froid, avec qui elle n'a jamais vraiment échangé, l'emmène avec ses deux filles, Lucie et Marion, dans sa maison de campagne.
Pierre et Chloé vont parler, s'écouter. La jeune femme, va découvrir peu à peu son beau-père. Amoureux de Mathilde, il a choisi de rester avec Suzanne sa femme et est passé à côté du bonheur.
La discussion des deux personnages nous fait réfléchir sur le bonheur, l'amour, les choix de vie : vaut-il mieux préserver les apparences, s'enfermer dans une bulle ou faut-il oser vivre sa vie, quitte à se tromper ? Faut-il choisir la raison ou la passion ? Qu'est-ce-qui blessera le moins ses proches ?
Ce livre est agréable et rapide à lire. Je l'ai terminé en quelques heures, assise au pied de mon catalpa. La fin m'a laissée perplexe, et sur ma faim.
Quelques extraits :
- Tu bouges, tu danses, tu sais faire la pluie et le beau temps dans une maison. Tu as ce don merveilleux de rendre les gens heureux autour de toi.
- J'avais perdu l'amour de ma vie pour rester avec une femme qui ne me quittait pas à cause de son fromager et de son charcutier.