J'avais lu beaucoup de critiques enthousiastes sur ce roman et l'ai donc emprunté à la bibliothèque lorsqu'il a été disponible.

Informations pratiques : Paru en février 2018 aux éditions "Roman.grasset". 222 pages. 18 €. Ce roman est aussi disponible en "Livre de poche".
L'auteur : Laetitia Colombani est scénariste, réalisatrice et comédienne. "La tresse" est son premier roman.
La 4ème de couverture :
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
Mon ressenti :
Ce roman nous parle de trois femmes vivant sur trois continents différents; ne se connaissant pas mais reliées par leur combativité, leur volonté de vivre, leur soif de liberté.
Smita vit en Inde. C'est une Damit, une Intouchable, chargée de basses besognes. Elle souhaite une meilleure vie pour sa fille Lalita, et va tout faire pour cela.
Giulia vit en Sicile et travaille dans l'atelier de son père, spécialisé dans le travail du cheveu, la confection de perruques. Le papa a un accident, et Giulia assure l'intérim. Elle découvre alors que l'entreprise est ruinée, et va trouver une solution pour échapper à la faillite.
Sarah vit à Montréal. C'est une avocate ambitieuse, très impliquée dans son cabinet, trop pour ses trois enfants, confiés à Ron, un baby-sitter. La découverte d'une tumeur cancéreuse, grosse comme une mandarine, va bouleverser sa vie. Elle va tenter de cacher sa maladie au bureau, à sa famille, subir des déconvenues professionnelles et se battre pour vivre.
Smita est celle qui m'a le plus touchée, car elle se bat pour que sa fille ait une meilleure vie qu'elle.
L'écriture est belle et le récit habilement structuré en chapitres consacrés alternativement chacun à l'une des ces trois femmes, comme les brins d'une tresse. La plupart des chapitres finissent sur une touche de suspense, note d'espoir ou d'inquiétude, donnant envie de poursuivre la lecture pour en savoir plus.
Un extrait :
Elle n'oublie qu'une chose, pourtant apprise durant ses années de métier : lorsqu'on nage parmi les requins, mieux vaut ne pas saigner.