J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique littérature" de janvier 2022, organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux Editions du Volcan pour cet envoi.
Informations pratiques : Paru en 2020 aux éditions "Les éditions du Volcan". 171 pages. 13,50 €
La 4ème de couverture :
Constantin, chef d’entreprise blasé par un quotidien terne, fait la rencontre de Madrinë, un migrant à la recherche de chaussures. Ces deux personnages que tout oppose vont se retrouver impliqués dans une aventure humaine où le partage sera l’occasion de combler quelques fragilités réciproques.
L'un évoquera l'idée que la valeur du temps tient à ce qu’il en reste et ce que l’on peut en faire, l'autre, confronté à un pénible passé, espère un avenir meilleur.
« Des hommes perdus » est un roman initiatique sur le thème de l’exil et de l’altérité.
Mon ressenti :
Ce roman se déroule de nos jours, en région parisienne. Constantin, 58 ans, est à la tête d'une agence immobilière léguée par son père. Il est solitaire, désenchanté et vit simplement. Il croise la route de Madrinë, un migrant soudanais qui lui demande des chaussures. Ils vont se revoir et une amitié va naître. Constantin va aider le jeune homme qui donne un but soudain à son existence. Et Madrinë va lui redonner la joie de vivre et surtout l'envie d'oser.
Madrinë a survécu au massacre de ses parents et espère un avenir meilleur. Constantin va lui apporter domicile, travail, argent. Cela fera des envieux, créera des jalousies et des dénonciations perfides. Mais Constantin, triste mais plein de sagesse, agira au mieux des intérêts de chacun.
Un riche qui aide un pauvre. C'est trop beau pour être vrai ? Ce n'est pas aussi simple. Ce roman n'est pas un feel good. Les migrants ne sont pas tous angéliques, et le malheur s'acharne parfois sur les mêmes.
J'ai lu ce très beau livre, assez court, en un après-midi, emportée par ces personnages touchants et humains, et par les rebondissements.
Quelques extraits :
- Ce dernier bavardait du business de la générosité avec sa voisine de manche. Celle-ci était aveugle la veille et syrienne ce jour-là.
- Si l'on ne peut pas aider tout le monde, pourquoi ne pas essayer d'en secourir au moins un seul ?
