Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hugo Lindenberg, 43 ans est journaliste.

J'ai emprunté ce roman, dans le rayon "Nouveautés' de la médiathèque.

 

 

Informations pratiques : Paru en juin 2021 aux éditions "Christian Bourgois éditeur". 173 pages. 16,50 €. Prix Livre Inter 2021 et Françoise Sagan 2021.

 

La 4ème de couverture :

C'est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l'enfance où tout se vit intensément, où l'on ne sait pas très bien qui l'on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d'une guerre qu'il faudra mener de toutes ses forces.
Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d'autant plus forte qu'elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, habite dans une maison parfaite. Sa famille est l'image d'un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.
Flanqué d'une grand-mère à l'accent prononcé, et d'une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami. Il entre dans une zone trouble où le sentiment d'appartenance est ambigu : vers où va, finalement, sa loyauté ?

Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu'on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l'Histoire.

 

Mon ressenti :

Le narrateur, une dizaine d'années, est en vacances avec sa grand-mère et sa tante, un peu folle. dans une station balnéaire normande. Il a un peu honte de sa famille peu ordinaire, s'ennuie et taquine les méduses en bord de plage avec un baton. Il rencontre alors Baptiste, un garçon de son âge, et sa famille qui semble parfaite. La mère surtout s'intéresse à lui et le charme.

Cet enfant, très mature pour son âge, a perdu sa mère et se pose beaucoup de questions, s'inquiète beaucoup, notamment de se retrouver seul, de ne pas mériter l'amitié de Baptiste, d'être chassé par sa grand-mère.

L'auteur évoque avec finesse les émotions éprouvées par ce jeune enfant sensible, renfermé, anxieux, fin observateur, qui voudrait être aimé et au coeur d'une famille normale, comme celle de son ami. 

Quelques extraits :

- Les voisines de ma grand-mère sont immortelles. Celle de Paris est tellement âgée qu'elle a un accent qui vient non pas de l'étranger, mais du passé.

- J'imagine son espace mental comme une très grande maison aérée, avec plafonds de trois mètres de hauteur et parquet ciré, un piano à queue et de grandes fenêtres ouvertes sur un jardin luxuriant. Quelque chose de bien plus confortable que le taudis aux persiennes duquel j'observe le monde. 

Tag(s) : #famille, #grand, #lindenberg, #mere, #narrateur
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :