J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, en même temps que "De loin on dirait une île" et "La saison des bijoux", pour découvrir Eric Holder, écrivain vivant dans le Médoc, décédé en janvier 2019.
Informations pratiques :
Roman d'Eric Holder, paru aux Editions "Roman Seuil", en 2009. 147 pages. 16 €.
La 4ème de couverture :
Myléna en avait assez. Je n'ai pas attendu qu'elle me largue c'est moi qui suis parti. Au bord de l'océan, pour en finir. Quand j'ai repris pied sur le rivage, j'étais déssoûlé, nu comme une bête et ne possédais plus rien. Passé un rideau de pins, on voyait des vignes. J'y ai trouvé un emploi d'ouvrier agricole. Franck ne m'a pas épargné, avec lui on ne prend guère de gants. Les mains deviennent comme des pelotes d'aiguilles. J'ai continué à boire. J'ai appris cependant à travailler sans relever la tête. Est ce ainsi que les hommes vivent ? Oui, s'il y a un espoir au bout. Le mien était de regarder mes enfants en face. Et de reconquérir ma belle.
Mon ressenti :
Le narrateur est un écrivain sous l'emprise de l'alcool depuis 30 ans, installé dans le Médoc. Sa femme n'en peut plus et le chasse. Il ne voit plus ses enfants, Lise et Isaac.
Il s'installe à côté, pour garder la maison des Robertson et trouve du travail. Il travaille avec Franck, patron exigeant, dans une scierie, puis dans les vignes. Tous se retrouvent au café du village.
Il y a de beaux portraits, plein d'humanité et l'écriture est ciselée.
Le narrateur, pour reconquérir sa femme et renouer avec ses enfants, va lutter contre son addiction et se reconstruire.