Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

En 2019, j'avais beaucoup apprécié "Une sirène à Paris", histoire onirique d'amour et d'amitié, de Mathias Malzieu, aussi j'ai emprunté son dernier roman, "Le guerrier de porcelaine", lorsque je l'ai vu parmi les nouveautés à la médiathèque.

Informations pratiques : 

Paru en janvier 2022 aux éditions "Albin Michel". 237 pages. 19,90 €.

La 4ème de couverture :

En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce "Guerrier de porcelaine", son roman le plus intime, où, alliant humour et poésie, il retrace l'enfance de son père et s'interroge sur les liens puissants de la filiation.

Mon ressenti :

L'auteur, Mathias, est fasciné par 2 objets dans sa maison : un baromètre et un coffret, tous les deux en bois, et par Mainou, son père. Dans ce roman, il nous raconte l'enfance de son père, de 1944 à 1945.  A neuf ans, Mainou vient de perdre sa mère qui allait donner naissance à sa petite soeur, à Montpellier. Il est envoyé par son père chez sa grand-mère maternelle, dans une ferme en Lorraine, en zone occupée.

C'est l'enfant qui raconte son chagrin, son déracinement, ses astuces pour être moins triste dans la famille qui l'accueille : sa grand-mère, un peu sévère, mais aimante, sa tante Louise, une hippopodame très religieuse et son oncle Emile, qui va le prendre sous sa protection.

Mainou a un code à respecter : ne pas sortir de la maison, ne pas bouger lorsque les Allemands viennent dans l'épicerie de sa grand-mère. Il a pour confident un cahier où il écrit à sa mère, et lui raconte tout, et une jeune cigogne qu'il va baptiser "Marlène Diétrich". Il y a aussi Sylvia, une amie de sa mère, juive, qui est cachée dans le grenier.

Ce livre est très émouvant. Les personnages sont tous attachants et lumineux. C'est bien écrit, tendre, touchant : un mélange de tendresse, d'amour et de poésie.

Quelques extraits :

- Ca fait empirer mon angine de questions. C'est un genre d'angines qui marche à l'envers, je suis obligé de parler pour me soulager.

- Si les ours pouvaient rire, je crois que ça sonnerait comme le rire de l"Emile. Un rire extraordinaire. Contagieux. Alors j'ai ri aussi.

D'autres critiques :

Mon aminaute Pat du blog "Pat polar" a beaucoup apprécié elle aussi ce roman.

Tag(s) : #mainou, #malzieu, #mathias, #mere, #pere
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :