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J'ai emprunté ce roman au hasard, dans le rayon "Nouveautés" à la médiathèque.

Informations pratiques : 

Paru en avril 2022 aux éditions "Rivages". 302 pages. Prix : 21 €.

La 4ème de couverture :

Jeune Taïwanaise aux origines modestes, Chen Yunxian, , veut le meilleur pour son fils. Mais dans une société où la compétition s'engage dès le plus jeune âge au sein d'un système éducatif hyper hiérarchisé, le moindre choix remet en jeu sa mission de mère parfaite. Au gré d’amitié inattendues avec la famille du patron de son mari, elle entrevoit pourtant un monde où tout semble plus facile et se laisse bientôt séduire par une alliance douteuse, exigeant une abnégation totale et de cruelles contreparties.

Acide et efficace, « Les Enfants des riches » est une plongée dans la trouble psyché d’une femme sous haute (auto)surveillance, prise dans le fol engrenage de son obsession de réussite. Un vertigineux miroir du règne de la performance. 

 

Mon ressenti :

Yunxian, d'origine modeste a épousé Dingguo, d'une famille plus riche. Ils ont eu un enfant, Peichen, qui a alors 8 ans. Ils sont invités à la fête d'anniversaire de Chris, le fils du patron de Dingguo. elui-ci espère une augmentation qui leur permettrait de mieux vivre. Les enfants et les épouses vont sympathiser. Quelques jours plus tard ils sont invités à déjeuner par Jiaqui et son mari qui leur proposent de payer les frais de scolarité de Peichen pour qu'il aille dans la même classe que leur fils dans une école prestigieuse et onéreuse. Yunxian se laisse séduire et convainc son mari.

Yunxian envie sa soeur aînée, Liangying qui a fait un beau mariage. La famille de Dingguo n'est pas aussi aisée qu'elle le croyait, ce qui la déçoit. En côtoyant la société huppée de Taïwan, avec Jiaqui elle espère gravir les échelons, avoir une vie plus facile. L'intégration de Peichen, très bon élève, classé parmi les premiers de la classe, se passe bien. Yunxian s'inscrit à des groupes de parents et rencontre de riches familles, mais la compétition est partout : entre les enfants pour les notes et la popularité, et surtout entre les mères. Qui sera la plus créative pour la fête de l'école ? Qui organisera la plus belle fête ? Qui paiera les cours les plus chers à ses enfants ? Qui partira en vacances le plus loin ?

Jiaqui offre de beaux cadeaux à sa nouvelle amie qui -en échange- doit être disponible. Yunxian démissionne d'un travail qui ne lui plaisait pas pour être plus disponible, participer à plus de groupes, plus de rencontres avec les autres parents. Mais le filet se resserre autour d'elle. Jiaqui va exiger d'elle beaucoup, et Yunxian en oublie le bonheur et le bien-être de son fils. 

Ce roman m'a rappelé ceux de Liane Moriarty qui se passent en Australie "Petits secrets et grands mensonges", "Le secret du mari", dans des quartiers résidentiels, autour d'écoles et de parents d'élèves.

J'ai apprécié la découverte de la vie sur cette île chinoise, l'importance de ces groupes de parents, pour la plupart imbus d'eux-mêmes et superficiels. Les personnages ont deux prénoms : l'un en chinois, et l'autre à l'occidental (Peichen est appelé James à l'école).

Quelques extraits :

- Citation, en préambule de Montesquieu : "Si on ne voulait qu'être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont."

- Etre uni par les liens du mariage, c'est comme être attaché ç quelqu'un sur un bateau en pleine mer sans savoir ce qui, de la tempête ou de la terre promise se cache à l'horizon. Si on embarque dès le départ avec les mauvaises informations, on risque fort de boire la tasse au premier coup de vent.

Tag(s) : #autre, #enfant, #parents, #riche, #yunxian
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