Cette information lue sur le journal m'a révoltée.
Lors du concours de commissaire de police par voie professionnelle (une quinzaine de places par an), le président du jury de cet examen, Frédéric D., 62 ans, inspecteur général chargé à la DGPN de piloter la réforme de la police nationale. et une candidate commandante en poste au pôle juridique de la DGPN, Faïza A. 44 ans ont triché, le premier fournissant les sujets à la seconde par téléphone.
Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact et interdiction d'exercer l'activité de fonctionnaire de police.
Cette affaire a été mise au jour à l'occasion d'une autre affaire judiciaire. Des enquêteurs avaient mis la candidate sur écoute pour surveiller son frère, visé dans une enquête distincte dans le Nord et qui était difficile à localiser en raison de ses changements réguliers de puces de téléphone. C'est ainsi qu'ils ont intercepté des échanges entre cette femme et le directeur sur la fuite des sujets. D'autre part, Faïza avait été nommée commandant en 2021, et était « jeune » dans ses fonctions pour se présenter au concours par voie professionnelle.
Les épreuves ont été annulées et reportées et un nouveau président de jury a été nommé.
Pour lui : comment l'amour ou le désir peuvent-ils conduire un haut fonctionnaire à de tels actes ? A moins qu'il ne se sente vraiment intouchable.
Pour elle : comment devenir commissaire de police en trichant et prendre la place d'un candidat plus méritant qui aura bossé pour y arriver ?
Ne doit-on pas être exemplaires dans ces fonctions ?
