Le bug sur Overblog, empêchant l'ouverture de la fenêtre "commentaire" n'étant pas encore résolu, je republie cet article du 21 février.
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Il y a quelques jours, je vous ai présenté "Tassiopée", la tasse à croquer, après avoir bu son café, en biscuit + chocolat.
J'ai découvert sur le site positivr, un autre projet de tasse, non pas à croquer mais biodégradable. Ce gobelet qui pourrait remplacer les gobelets en plastique, désormais interdits, a été imaginé par 2 Français, Luc Fisher et Victoria Lièvre.
Baptisé "Repulp", ce gobelet est fabriqué à base de déchets d'agrumes (peaux et pépins). Il est empilable, lavable en machine et compostable. Sa couleur peut varier en fonction des peaux utilisées.
Le couple s'approvisionne en peaux d'oranges et autres agrumes (citrons, clémentines et mandarines) auprès d'un producteur de jus de fruits frais basé dans le Vaucluse. En recyclant ces déchets d'orange, ils évitent au producteur les frais liés à leur enlèvement.
Ils ont lancé une campagne de financement en ligne pour trouver les fonds nécessaires au lancement de leur projet.

Passionnée d'agrumes depuis quelques mois, et utilisant tout dans le citron : jus, écorce et pépins que je plante, je ne peux que m'intéresser à cette initiative.
Je n'ai trouvé aucune indication de leur prix. S'il est très modique ces tasses en peaux d'orange pourraient remplacer les gobelets dans les distributeurs de café et les fontaines à eau.
Points positifs : la composition de cette tasse, sa réutilisation possible (mais combien de fois ?) et son lavage en machine, sa forme empilable.
Ce qui me séduit le moins : son nom qui me semble peu attractif. Repulp fait penser d'une part à "répulsif", d'autre part à "pulpeux"...
Une expérience similaire a été mise en place depuis fin 2019, en Italie.

Un bar à jus expérimental de 3,10 mètres de haut est surmonté d’un dôme circulaire rempli de 1 500 oranges. Lorsque quelqu’un commande un jus, les oranges glissent dans le presse-agrumes où elles sont coupées en deux et le jus extrait.
La peau, quant à elle, tombe dans un compartiment transparent au bas de la machine où elle est ensuite séchée et broyée pour former une « poussière orange » qui, mélangée à de l’acide polylactique, formera un matériau bioplastique utilisé pour l’impression 3D. Le gobelet ainsi fabriqué pourra ensuite être recyclé après utilisation (et n'est donc pas réutilisable).
Source : site positivr