Il y a presqu'un an, le 1er octobre 2020, je suis devenue correspondante locale pour le journal Sud-Ouest, "mini localière" comme je vous l'avais raconté.
C'est un métier qui résume un peu tous les autres métiers que j'ai exercés ou dont j'ai rêvé, qui fait appel à mes différentes passions, mais aussi à l'écoute et la bienveillance, à mon amour pour le Bassin d'Arcachon et Arès en particulier, à mon besoin de raconter, de partager, de faire découvrir. Correspondante locale de presse pour le journal Sud-Ouest pour Arès, c'est un peu long, un peu pompeux. Je préfère "mini localière", parce que cela me ramène en enfance, lorsque j'étais écolière, que je venais en vacances ici, et que cela fait aussi référence à mes études de 3ème cycle universitaire en "Aménagement du Territoire et Economie régionale du Sud-Ouest".
Un localier est un journaliste d’une rédaction en charge d’une rubrique locale. Le “localier” est le plus souvent installé au siège du quotidien régional ou dans des agences départementales ou locales.
Pour moi, un "mini localier" est un localier à petite échelle.
Je ne suis pas journaliste, mais j'écris de courts articles de 5 à 40 lignes, pour parler de la vie locale, J'interviewe des commerçants, des responsables d'associations ou de services publics, des élus. Je prends des photos, annonce ces manifestations, fais des comptes-rendus.
En presqu'un an d'activité, j'ai écrit près de 300 articles, plus ou moins importants, avec ou sans photo, et cela m'a pris du temps et demandé de l'énergie. J'ai râlé lorsque le contenu ou le titre d'un de mes articles a été changé, ou qu'un texte a été publié trop tard ou trop juste par rapport à un événement, les articles et leur titre étant parfois retouchés par les journalistes assurant la mise en page.
J'ai attendu des remerciements ou des félicitations qui ne sont pas venus. Par rapport à un blog, les retours sont rares et l'on n'a pas la liberté d'écrire ce que l'on veut, sur un oiseau, une fleur ou un arbre, de corriger à tout moment une faute ou une erreur.
Au final, c'est une expérience intéressante qui permet de rencontrer beaucoup de personnes, de découvrir des activités, d'échanger, de mettre en valeur de belles personnes, méconnues.
Cela m'a donné envie de vous parler de certaines de ces belles personnes, de 11 à 100 ans, dans de prochains articles...