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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique non fiction", de février 2021, organisée par Babelio.

Merci à Babelio et aux Editions Cairn pour cet envoi.

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Informations pratiques : roman de Robert G. Escarpit, paru en mai 2009, réédité en juillet 2020, aux éditions Cairn. 235 pages. 20 €

 

La 4ème de couverture :

En 1944, la pointe du Médoc, transformée en véritable forteresse a été le théâtre de la plus importante bataille de la Seconde Guerre Mondiale en Aquitaine. Alors que, dans le reste de la France, on retrouve peu à peu la liberté, des Allemands s’acharnent encore. Il faut les déloger. Non que leur présence ait pu changer le cours des choses : Keitel, dans quelques jours, signera la capitulation du IIIe Reich. Non que le Médoc ait été plus que d’autres un lieu représentatif de l’occupation : que sont quelques kilomètres carrés auprès de centaines de milliers qui furent écrasés sous la botte ? Mais la liberté que l’on doit conquérir est autant un symbole qu’une réalité : surtout quand cette conquête est menée par une poignée de gens (professeurs, commerçants, ouvriers, marins…) qui n’ont pas fait de la guerre leur métier, et dont la lutte est une affirmation autant par rapport à eux-mêmes, qu’à ceux qui sont les compagnons de leur combat. Dans ce roman où tout est vrai – seul le nom des acteurs a été modifié mais on les reconnaîtra sans peine – le lieutenant Robert G. Escarpit, raconte sans fioriture aucune, son combat et celui de ses camarades, le quotidien ces va-nu-pieds superbes. Ce texte a été écrit en 1945, dans l’immédiat après-guerre ; c’est à notre connaissance l’un des rares témoignages à chaud, de la résistance. C’est pourquoi il a fallu attendre plus de 60 ans pour qu’enfin nous puissions publier ce témoignage dans son intégrité, récit encore brûlant de cette « guerre du Médoc ».

Mon ressenti :

J'avais coché ce livre comme 9 autres parmi la centaine proposée, attirée par le titre évoquant le Médoc, au nord de la Gironde, et pour l'auteur, universitaire et journaliste Girondin. C'est une chronique, comme l'indique le sous-titre de la guerre du Médoc, une sorte de journal écrit par le lieutenant Escarpit, en 1945. Le personnage principal est le lieutenant Cardière, du bataillon d'Arcachon (sans doute Escarpit). Il est envoyé avec son bataillon et d'autres pour délivrer le Médoc, à la  pointe de l'estuaire de la Gironde, et déloger les soldats allemands. C'est l'automne puis l'hiver 1944, il fait froid et ces combattants (soldats mais aussi résistants et volontaires) manquent de tout : vêtements, chaussures, couvertures, nourriture et armes, face à des ennemis beaucoup mieux équipés. Ils se débrouillent comme ils peuvent. Ces groupes FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) étaient tellement pauvres en équipement militaire et habillés de bric et de broc qu'ils étaient surnommés Les va nus pieds Superbes. 

Je ne connaissais pas cette page de l'histoire de France, ces derniers combats larvés, à moins de 100 km de Bordeaux.

J'ai apprécié ce témoignage sur leurs conditions de vie, leur courage mais je me suis perdue entre les différents bataillons, les lieux-dits cités, les grades des différents soldats, les armes citées inconnues pour moi.

A la page 145 j'ai arrêté, pas assez passionnée par ces combats d'arrière-garde.

Tag(s) : #escarpit, #guerre, #medoc, #pieds, #superbes
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