Pour ce 170ème Café Thé,
je vous ai proposé de broder autour des cadeaux reçus ou offerts pour la Fête des
Mères (ou des Pères).
Je me souviens avec nostalgie de l'époque des cadeaux-faits-mains pour la fête des mères, préparés à l'école ou la garderie : collier de nouilles, boite à camembert-bijoux, broche noire en pâte à papier, pot de sauce tomate rempli de sable coloré, etc...
Vous avez dû en offrir et en recevoir aussi...
Vous pouviez nous raconter ce que vous inspirait ce message (Bonne fête à celles qui sont mamans avant d'être critique d'art) ou nous parler des cadeaux reçus ou offerts.
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 juillet 2024)
Vous êtes seulement 2 à avoir participé (Jill Bill et Livia)
et je vous en remercie.
Bravo à vous deux !
"Faites leur fête..." de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
"Cadeau de fête des mères ou des pères" de Livia du blog : "Livia augustae"
Quand j'étais gamine, les cadeaux faits-mains – les colliers de nouilles, les boîtes et les pots de yaourts transformés et autres gâteries en pâte à sel, n'avaient pas encore fait leur apparition – nous offrions donc pour la fête des mamans et des papas uniquement des poèmes que nous agrémentions à notre guise de dessins : papillons, fleurs, etc...
J'ai toujours aimé écrire, une année, (nous étions en 7è, devenu aujourd'hui je crois, CE2) j'ai donc décidé d'écrire un poème de mon cru pour la fête des Mères.
La sœur avait copié au tableau une petite poésie que tout le monde devait recopier, je lui ai fait part de mon désir d'offrir mon poème à maman pour la circonstance, elle ne fut pas d'accord et me répondit : qu'il fallait que je me fasses toujours remarquer, mais cette fois-ci il fallait rentrer dans le rang et recopier la poésie prévue... comme tout le monde.
Contrainte et forcée, je me mis donc au travail et recopiais à la va vite son fichu poème, avec la ferme intention d'offrir « mon poème » à maman pour cette fête là.
Sitôt revenue à la maison, je rangeais au fond d'un tiroir le chef- d'œuvre de la sœur et me mis en devoir de recopier le mien, je dessinais des coccinelles tout autour de mon poème dans lequel, je me rappelle, voletaient déjà ces charmantes petites bêtes à Bon Dieu.
Je ne me souviens plus de la teneur exacte de mon petit poème, mais j'ai le souvenir que maman en avait été très touchée.
Par contre, mes enfants m'ont offert des colliers de nouilles, des pots de yaourts et boites de camembert décorés, etc... qui ne sont plus hélas !
J'ai gardé par contre tous les dessins et poèmes dans un gros dossier rouge, j'ai rajouté dans ce dossier rouge, une nouvelle chemise pour recevoir les dessins de mes petits enfants....