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De Philippe Djian, j'ai beaucoup aimé "37,2° le matin", "Bleu comme l'enfer", "Echine".

Alors j'ai emprunté à la médiathèque son dernier roman.

Informations pratiques : Paru en mars 2024 aux éditions "Julliard". 233 pages. 20 €.

La 4ème de couverture :

Avec les années, Victor est devenu jaloux de son indépendance et de la tranquillité que lui offre sa petite vie insulaire. Il est prêt à tout pour empêcher ses enfants de troubler son existence, surtout au moment où il retrouve un élan de jeunesse auprès de Magalie. Mais sa fille Édith et son fils Jonas, alertés par des mouvements bizarres sur les comptes de leur père, décident de mettre le cap sur son île.
Alors qu'une formidable tempête se déclenche, isolant du monde l'île et ses habitants, Victor, Édith et Jonas sont contraints de se parler, quitte à se confronter, pour trouver une façon de faire famille.
Avec ce roman choral, Philippe Djian propose un huis clos doux-amer sur fond de nature déchaînée.

Mon ressenti :

Ce roman se déroule de nos jours, sur une île (non nommée), reliée au continent par un ferry.

,Les narrateurs sont à tour de rôle, Edith, quadragénaire, et Jonas, son frère, et c'est un peu déroutant au départ. Edith, inflexible, qui déteste son père et Jonas sont venus sur l'île de leur enfance voir leur père, Victor, qui vieillit et semble mal en point pour le mettre en EHPAD.

Mais Victor est amoureux et veut épouser Magalie.

Un ouragan se déchaîne les obligeant à rester sur l'île et cohabiter, entre eux et avec les habitants de l'île, notamment Joël, ancien amoureux d'Edith, et son frère Antony. Edith et Jonas sont des êtres tourmentés, en mal d'amour, fumant des joints pour se sentir un peu mieux. Le frère et la soeur sont fusionnels, en froid avec leur père. Victor est amoureux de Magalie mais pas proche de ses enfants.

Ils forment deux clans qui restent chacun sur ses positions, aucun ne faisant le premier pas vers l'autre.

Philippe Djian nous laisse entrevoir leurs difficultés à communiquer et se pardonner les erreurs passées, en nous distillant au fil des pages les raisons de leurs conflits.

J'ai lu ce roman assez court d'une traite, m'attachant plus à l'île qui m'a rappelé Belle-Ile, qu'aux personnages.

J'ai mis 3,5 sur 5, sur Babelio (note moyenne sur 46 notes : 3,2/5).

Tag(s) : #djian, #edith, #ile, #philippe, #victor
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