J'ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque, sans me rappeler comment il y avait atterri : acheté ou trouvé dans une boite à livres ?
Informations pratiques : Paru en 2014 aux éditions "Stock". 193 pages. 18 €. Grand Prix du roman de l'Académie Française en 2014
La 4ème de couverture :
Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers.
Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ?
Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit."
Mon ressenti :
Le 27 octobre 1949, le Constellation, avion quadrimoteur immatriculé F-BAZN décolle de l'aéroport d'Orly, en direction de New-York avec 48 personnes à son bord, dont Marcel Cerdan, champion de boxe et amant d'Edith Piaf et Ginette Neveu, violoniste Prodige. L'avion disparait dans l'archipel des Açores et il n'y aura aucun survivant.
Adrien Bosc nous présente les différents passagers, moins célèbres, et nous raconte l'enquête qui a eu lieu ensuite pour connaître les circonstances de l'accident. C'est plus un documentaire, une enquête journalistique qu'un roman. Les autres passagers sont brièvement évoqués, et du coup l'on ne s'attache à personne.
Au bout d'un moment, j'ai commencé à m'ennuyer et je ne l'ai terminé que parce qu'il était court et que cette période de l'après-guerre, porteuse d'espoir m'intéressait.
Trop souvent, l'auteur fait référence à des évènements ou personnes qui n'ont rien à voir dans cette histoire.
Ma note : ***/5