Samedi 12 novembre, j'ai assisté au spectacle d'un humoristeque je ne connaissais pas, Thomas VDB.
Il s’est donné en spectacle sur la scène de l’espace Brémontier, devant une salle comble, un public qui n’a cessé de rire et d’applaudir.
Dans ce cinquième one-man-show, l’humoriste, également acteur, comédien et chroniqueur sur France Inter, s’inspire de l’actualité pour rire des petits et des grands travers de notre époque, évoquer l’écologie et ses enjeux.
Il est vêtu à la "Charles Ingalls dans La petite maison dans la prairie", avec des vêtements achetés sur Leboncoin», selon ses dires. Le décor est minimaliste : un étendoir à linge avec quelques chaussettes orphelines.
Devenu néorural dans l’Essonne, il évoque sa peur en voiture et en avion, sa phobie de la canicule. Il raconte aussi ses angoisses de jeune papa lorsqu'il a confié son fils à un inconnu trouvé sur une application pour prendre le train, afin de rejoindre ses grands-parents dans le sud. Il raconte aussi comment sa compagne "l’invite à étendre le linge", évoquant "la charge mentale ménagère», nouvelle terminologie à la mode.
Il ironise sur la volonté de nombreux néoruraux de fabriquer leur propre miel, délicieux et doté de vertus antiseptiques. Tout n'est pas aussi facile qu'il y parait et devenir apiculteur ne s'improvise pas. Il évoque le gâteau au chocolat sans sucre, aux trois farines, Annie Cordy chantant « Tata Yoyo », l’enfouissement des déchets nucléaires, le réchauffement climatique. Il chante, il danse, se moque de lui-même, de ses erreurs.
Il nous a fait rire aux larmes, permettant d’oublier l’actualité le temps du spectacle. . ¬