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Il y a quelques jours je vous ai parlé des rubalises, ces rubans en plastique aux couleurs vives, souvent rouges et blancs, servant habituellement à délimiter les zones de crime, d'accident ou les chantiers.

Cette année, elles nous envahissent, s'enroulent, se déploient, nous interdisent ceci ou cela. Elles sont déployées autour des jeux pour enfants, déchirées par le vent ou les parents, remplacées le lendemain, redéchirées le surlendemain, etc...

Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons été confinés, déconfinés, reconfinés.

 

Nous devons rester chez nous, ne pouvons nous en éloigner que munis d'une attestation qu'il faut remplir chaque fois que l'on veut sortir : pour aller acheter du pain, le journal, faire des courses, aller travailler, conduire ses enfants à l'école, aller chez le médecin, ou autre. Il y a 9 cases, pas toujours bien claires. Pour aller à la déchetterie, chez le vétérinaire, à la Poste, quelle case faut-il cocher ? Parfois je rentre chez moi parce que j'ai oublié l'attestation, laisser-passer indispensable.

 

Nous sommes comme attachés chez nous par une sorte de rubalise plus ou moins longue : 1 km pour les balades, 150 km à d'autres moments, peut-être 60 kms à Noël. Cette rubalise peut être coupée ou étirée, au risque de devoir s'acquitter de 135 € si l'on sort du rayon. imposé.

1 2 3 Soleil ! Ne plus bouger, ne pas sortir du cercle.

Les commerces essentiels seuls sont ouverts, et les supermarchés ont rubalisé les rayons interdits : plus moyen d'acheter un collant ou des chaussettes, des livres pourtant indispensables, des jouets pour préparer les cadeaux de Noël, des bouquets de fleurs.

 

Depuis le début de la pandémie et les mesures de distanciation, les bisous sont interdits, Je n'en fais plus depuis mars, ne serre plus de mains, ne vois plus grand monde. Les salles de sport ont été fermées une grande partie de l'année, ouvertes quelques mois, refermées. Pendant les confinements il est interdit de se réunir, même entre amis ou en famille. Il y a eu entre temps des périodes où les déplacements supérieurs à 150 km ont été interdits. Les occasions de faire des bisous ont diminué lorsque l'on vit seul(e)...

 

Espérons que toutes ces contraintes soient efficaces pour enrayer la propagation de l'épidémie. Et qu'elles disparaissent parce qu'elles vont finir par nous rendre tous fous, après avoir ruiné les petits entrepreneurs et l'économie.

 

Pour apporter une touche de gaieté vous rappelez-vous "Big bisous", chanson de 1977, composée par Joe Dassin pour Carlos ?

Tag(s) : #bisous, #chez, #interdit, #mois, #rubalise
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