Eklablog
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Mercredi matin. J'avais rendez-vous pour une mammographie à 8h30.

C'est un examen médical que je pratique tous les deux ans avec chaque fois autant d'appréhension, comme toutes les femmes.

A l'accueil j'ai sorti les papiers reçus d'AGIDECA, la structure de prévention qui prend en charge ces examens, mais c'était ceux pour la prévention du cancer colorectal.

J'ai demandé à faire l'examen quand même en proposant de payer. J'avais sorti mon étui à cartes. La secrétaire a téléphoné à Agideca et obtenu un numéro.

Ouf !

Ensuite, le manipulateur a réalisé les clichés et m'a invitée à m'asseoir dans la salle où je m'étais déshabillée.

Il est revenu quelques secondes plus tard pour me dire qu'il fallait faire un cliché supplémentaire du sein droit. Je revenais une nouvelle fois à ma place quand le docteur dans la salle attenante a demandé un autre cliché.

Malgrè les explications du manipulateur et sa sérénité j'étais très inquiète.

Le Docteur a ensuite pratiqué l'échographie, insistant sur le sein droit. Il m'a rassurée. Ce n'était rien.

Ouf !

J'avais une réunion professionnelle dans Bordeaux.à 9h00. J'avais prévenu que je serais en retard. Il pleuvait des cordes. J'ai pris le tram. Ma tickarte était humide et je n'ai pas pu la poinçonner. La machine la refusait.

Si des contrôleurs montaient j'étais bonne pour 50 euros d'amende.

Je suis descendue du tram,

Ouf !

Je suis arrivée à 9h15 dans la salle de réunion. Il n'y avait qu'une personne d'arrivée...

Après la réunion je suis allée acheter sandwich et boisson rue Sainte-Catherine.

Puis je suis revenue vers l'arrêt de tram pour repartir au travail.

En passant devant le Grand Théâtre, j'ai vu un taxi s'arrêter. Vincent Lindon est descendu sous la pluie, a mis sa sacoche sur la tête et a traversé la Place de la Comédie.

Si j'avais été plus réactive j'aurais pu l'abriter sous mon parapluie...

Mais non, voyons, j'avais ma poche avec le sandwich le sac avec mes mammographies et mes dossiers dans une main, le parapluie dans l'autre : je n'étais pas présentable.

C'était un vrai déluge. J'étais en jupe avec des chaussures basses qui ont très vite pris l'eau.

J'ai pris le tram jusqu'au terminus et marché ensuite pendant 800 mètres sur des trottoirs gorgés d'eau avec mes pieds qui faisaient flic-floc dans les chaussures. Parfois j'étais obligée de descendre sur la route.

Je suis arrivée mouillée de la tête aux pieds mais entière.

Ouf !

Au bureau, j'ai pris un sweat polaire publicitaire qui me sert quand il fait vraiment froid et que le chauffage ne fonctionne pas. J'ai essuyé mes jambes, enlevé mes chaussures, et blotti mes pieds à l'intérieur.

Quelques heures plus tard j'étais sèche.

Ouf !

Le lendemain matin j'ai voulu acheter une tickarte car il ne me restait plus qu'un voyage (sur les 10 achetés par carte). Et je me suis aperçue que je n'avais plus ma carte bleue. J'ai téléphoné à la clinique qui ne l'avait pas trouvée, suis rentrée chez moi, entre midi et deux, pensant l'avoir laissée dans le sac avec les mammographies.

Elle n'y était pas.. Je pensais l'avoir sortie à la clinique. Mais elle était peut-être tombée quand je payais mon sandwich...

La dernière fois que je l'avais utilisée c'était dimanche pour payer le péage.

Je suis allée voir dans la voiture et ne la trouvant pas j'ai fait opposition et commandé une nouvelle carte.

Il ne me restait plusqu'un voyage. Comment allais-je rentrer le soir ? Sans carte bleue et espèces cela allait être compliqué

J'ai trouvé une tickarte par terre. il restait 3 voyages.

Ouf !

Tous les matins j'ai regardé mon compte sur internet pour vérifier que personne n'avait utilisé ma carte bleue.

Et puis hier soir, en descendant mes affaires de la voiture j'ai aperçu ma carte coincée du côté passager. Comment avait-elle atterri là ?

Ouf !

Tag(s) : #avais, #carte, #etais, #ouf, #pris
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