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Premier après-midi : visite de Port-Launay. Plages magnifiques, très calmes, idéales pour un mouillage. Impression de calme et de liberté. Les couleurs sont magnifiques et les plages désertes comme toujours.


Second jour : le matin, visite de Victoria, la capitale, son marché. Le premier étage est coloré mais surtout réservé aux touristes : boutiques de vêtements et souvenirs. Le rez de chaussée est plus typique : fruits exotiques, poissons tout frais péchés, épices. Nous reconnaissons les fameux "djamalacs" servis à toutes les sauces par Terence (confiture, salade, fruit, légume) et nous attardons devant un étal où reposent des fruits jamais vus : sortes de gros melons coupés en quartiers, à la peau recouverte d'une carapace à pointes. Une Seychelloise s'approche tout sourire et nous informe : le nom du fruit, son goût, ses ressemblances. Magie de gentillesse.




Nous remarquons beaucoup de vendeurs de billets de loterie dans le marché et autour du marché. Ici aussi l'espoir fait vivre. En Europe, un voyage aux Seychelles est un rêve inaccessible pour la plupart. Ici, le rêve des habitants c'est quitter ce pays paradisiaque.

Puis départ pour Beau Vallon au Nord, plage la plus touristique de l'île. Et pourtant presque déserte.

Après-midi découverte du Sud de l'île et de ses plages : Anse à la Mouche, Anse Takamaka, Anse Intendance. Je tombe en arrêt devant un oiseau, sorte de martin-pêcheur bleu dont j'essaierai en vain de m'approcher pour le photographier. Je le voyais bleu mais c'est un "héron crabier vert".
Le soleil baisse. Des bancs de sable se découvrent. Le coucher de soleil est magnifique.



Anse Intendance est une plage magnifique à laquelle on accède en voiture par un chemin  de terre, on s'arrête dans un parking sous les arbres et on continue à pied. Il fait déjà bien sombre. Sur la plage il n'y a que quatre Seychellois, sur notre gauche : un couple d'amoureux (et oui!) et un jeune homme qui fait le clown dans les vagues, au bord de la plage ; sur notre droite un pêcheur à la ficelle. Impression bizarre. Nous sommes les seuls blancs et regagnons notre voiture sous les arbres. Quelqu'un s'enfuit à notre approche.

Le lendemain, nous apprendrons au petit déjeuner que des clients de l'hôtel se sont fait voler leur sac avec leurs papiers et leurs cartes de crédit sur cette plage.

Dernière matinée : départ vers le village artisanal pour les achats de souvenirs et découverte d'autres plages assez agitées.


La conduite à gauche sur des routes étroites et sans parapet, avec des piétons qui marchent sur la chaussée faute de trottoirs, est folklorique. Heureusement personne ne roule vite et il y a autant de piétons que de voitures. Nous croisons beaucoup de camionnettes transportant des gens debout dans la remorque. L'une d'elle que nous suivons un petit moment sur une route de montagne transporte un col bleu en costume cravate, un jeune en tenue de camouflage militaire et un vieux monsieur très gai qui accoste toutes les piétonnes croisées sur la route. Cheveux gris, œil de verre, sourire malicieux…

Pour notre dernière après-midi nous avons été nous promener à pied dans la réserve botanique, près de l'hôtel. A mon goût presque aussi bien que la Vallée de Mai. A la fin de la promenade, nous croisons le bagagiste de l'hôtel, chemise blanche et bière à la main. En pause, il commence à discuter, nous parle de la vie chère aux Seychelles, de son envie de découvrir Paris Saint-Germain, d'y faire du ski. Une voiture passe. Il planque sa bière. Il a reconnu, à l'oreille, une voiture de police. S'il est pris avec une bière sur le bord de la route il risque 3 ans de prison. Pareil s'il est pris avec des devises étrangères. C'est illégal. S'il part à l'étranger il n'a droit à emporter avec lui que 400 dollars. Il lui faudra alors acheter des dollars au marché noir. Voilà sans doute pourquoi plusieurs Seychellois nous ont proposé de faire du change à des taux plus qu'intéressants (9 roupies pour un Euro au marché noir, 6,5 roupies pour un Euro au cours légal), notamment un que nous avons surnommé "le palmier".

Il est créole style loubard : blouson en jean sans manches, lunettes fumées, et surtout : une coiffure rasta regroupée en palmier sur le haut de sa tête. Il circule partout à Beau Vallon, plage la plus touristique de l'île, nous accoste pour nous proposer de faire du change (illégal), nous surveille du bord de la plage pendant que nous sommes au restaurant pour voir si nous allons changer d'avis et le rappeler, nous propose encore avec les mains de changer au moment où nous réglons le restaurant (en Euros parce que nous n'avons plus de roupies)…

 

 

 

Tag(s) : #ans, #marche, #plage, #seychelles, #voiture
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