Je n'ai pas aimé le livre que je devais critiquer pour le concours de Price Minister "Sous les couvertures", mais j'ai apprécié l'article de Catherine Darfay, dans le journal Sud-Ouest sur les coulisses le la plus grande librairie indépendante de France, la librairie Mollat à Bordeaux, sans doute parce que l'article tenait sur deux pages et donnait envie d'en apprendre plus sur cet univers, alors que le livre -trop long à mon goût- m'a profondément ennuyée.
L'article intitulé "Le royaume des livres où les geeks sont rois" nous raconte une journée dans cette librairie.
7h30 : un camion de 8 tonnes décharge ses palettes. Une vingtaine de manutentionnaires les déballe, trie en fonction des éditeurs et des destinataires. Peu de retours (envoi des livres au pilon) chez Mollat : 7% contre 25 % en moyenne ailleurs. Les livres sont commandés et choisis par les libraires.
9h30 : ouverture des portes, avec toujours quelques clients qui foncent vers le rayon choisi.
10h30 : comité de pilotage (le vendredi) : réunion de tous les cadres autour de Denis Mollat, le patron pour faire le point sur les chiffres, les actions en cours, les invités à venir. La librairie a une chaîne Youtube sur laquelle elle publie des interviews d'écrivains, des conférences, des vidéos sur les évènements culturels de la ville pour "servir le livre en favorisant la curiosité" (dixit Denis Mollat).
12h30 : premier rush de clients, à la recherche d'un livre dont ils ne connaissent parfois qu'un bout du titre.
18h00 : les conférences avec écrivains, historiens, philosophes, filmées et montées pour mise en ligne.
19h30 : la librairie ferme.
En lisant cet article, j'ai découvert que Denis Mollat venait d'acheter l'ancien garage de la rue de la Vieille-Tour, pour l'aménager en salle de conférences, les salles actuelles n'étant plus aux normes notamment pour l'accueil des handicapés.
Quand je travaillais dans le quartier Mériadeck à Bordeaux, j'allais souvent chez Mollat après le déjeuner, pour y trouver un livre ou simplement me promener entre les rayons.