En écrivant mon article sur "Le lancer de dindes", je me suis heurtée au mot "censé" lu sur le journal. Moi j'aurais écrit "sensé".
J'ai donc cherché sur le net et j'ai découvert un article très intéressant sur l'erreur souvent commise entre ces deux adjectifs, sur un site très bien fait : Projet Voltaire - site en ligne d'entraînement à l'orthographe.
Pour ne plus confondre "censé" et "sensé", voici quelques astuces (prises sur ce site)
Si vous pouvez remplacer le terme qui pose problème par « supposé », écrivez «censé », qui est presque toujours suivi d’un infinitif :
On n’est pas censé passer au feu rouge. = On n’est pas supposé passer au feu rouge.
« Sensé » signifie, pour sa part, « plein de bon sens » ou « qui a du sens » :
Quel être sensé sauterait de la tour Eiffel ? = Quel être plein de bon sens sauterait de la tour Eiffel ?
Dans mon cas, il fallait donc bien écrire "censé"...
"une tradition du XiXème siècle censée porter bonheur" : une tradition du XIXème siècle supposée porter bonheur...
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes explique : Si « censé » est si souvent mis à mal, c’est qu’il est l’unique vestige de la conjugaison d’un verbe qui nous a quittés depuis le XVIe siècle, et qui signifiait, dans le sillage ducensere latin, « penser, croire ». Ce participe passé orphelin s’est donc reconverti en adjectif et a, depuis lors, connu la belle carrière que l’on sait, qu’a encore contribué à magnifier l’adage : « Nul n’est censé ignorer la loi » !