Vendredi après midi sur une plage entre Argelès et Collioure.
Il y avait beaucoup de monde sur le sable, des petits graviers qui n'ont rien à voir avec le sable blond de l'Atlantique. La mer était délicieuse, claire et à peine fraîche.
Julien et moi nous nous sommes baignés, mais c'était un peu dangereux entre la famille faisant du bateau en plastique parmi les baigneurs, les deux jeunes filles s'amusant avec une planche à voile sans voile et la laissant échapper, les trois Italiens jouant avec un ballon de foot en cuir... Garde toi à droite, garde toi à gauche... Nous avons pu faire quand même quelques brasses.
Sur le sable c'était pire. Du monde partout avec des parasols, des serviettes qui se touchent et les marchands de chouchous qui passent vendre boisoons fraiches et beignets, en slalomant entre les serviettes de bain...
Le vent s'est levé et les parasols ont commencé à s'envoler.
Quand je vais à la plage je n'emporte jamais de parasol et je m'installe le plus loin possible de ces engins de malheur car chaque fois c'est pareil : ils s'envolent et vont atterrir n'importe où, loin de leur propriétaire... C'est joli les parasols sur la plage, mais c'est très dangereux si le pied n'est pas correctement arrimé ou enfoncé dans le sol...
Vendredi une dame en a reçu un sur le visage et s'est mise à saigner et son mari a rajouté une couche : "C'est pas vrai ! Il fallait que ça t'arrive à toi ! Comment tu t'es débrouillée ?". Il a crié un : "Vous, restez où vous êtes !" au propriétaire du parasol venu récupérer son engin mal enfoncé et a accompagné sa femme toute honteuse de saigner au poste de surveillance...
J'espère que ce n'était pas grave.
Qui était le plus malotru, le proriétaire du parasol ou le mari ?