J'avais beaucoup apprécié le premier roman de Victoria Mas, "Le bal des folles", un tout petit peu moins son second "Un miracle", aussi j'ai emprunté celui-ci, lorsque je l'ai vu dans le rayon "Nouveautés" à la médiathèque.
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Informations pratiques :
Paru en mars 2025 aux éditions "Albin Michel". 186 pages. Prix : 19,90 €.
La 4ème de couverture :
En février 1794, Joseph Herbelin, dix-neuf ans, fervent révolutionnaire, est nommé gardien de la sinistre tour du Temple. Là, il s'éprend de la dernière prisonnière royale qui n'est autre que la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Recluse dans la plus grande solitude jusqu'à en perdre l'usage de la parole, Marie-Thérèse se révèle sous le regard du jeune homme dans toute sa grâce et sa fragilité.
Témoin intime des épreuves infligées à l'adolescente, Joseph Herbelin, tiraillé entre son idéal et ses sentiments, voit ses convictions voler une à une en éclat, tout comme une partie du peuple français, ébranlée par la violence d'un siècle révolutionnaire.
C'est une femme admirable de patience et de renoncement que saisit la plume de Victoria Mas. Renouant avec l'esprit du Bal des folles, L'Orpheline du Temple nous permet de redécouvrir les multiples visages d'un être sacrifié sur l'autel de l'Histoire.
Mon ressenti :
Joseph Herbelin fut gardien à la prison du Temple de février 1794 à décembre 1795 avant de devenir horloger dans le Vexin. Sa fille, Marie, publie les lettres envoyées à sa tante, Céleste qui l'a élevé, entre 1795 et 1820. Il lui raconte les conditions de détention épouvantables des jeunes enfants royaux, enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette dont il fut l'un des geôliers : Marie-Thérèse, 14 ans, et Louis, 8 ans,
C'est l'époque de la Terreur et ces enfants sont très gênants pour la Révolution qui ne peut toutefois se résoudre à les guillotiner…
Révolutionnaire convaincu, Joseph obéit aux ordres donnés avec peu d'états d'âme, espérant quitter rapidement ce lieu sombre, abritant le malheur et la désolation. Mais peu à peu il est touché par la grâce de la Princesse, dont il s'éprend.
A la mort de Robespierre, Barras adoucit les conditions de vie des enfants royaux
Tandis que Louis mourra à 10 ans, Marie-Thérèse sera finalement libérée fin 1795 à la suite d'un accord d'échange de prisonniers avec l'Autriche.
C'est bien écrit, et j'ai apprécié de découvrir cette partie de l'histoire de France, post Révolution, mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, n'ai pas été émue par cet amour impossible, à sens unique.
J'ai mis 3,5 sur 5, sur Babelio (moyenne des notes données par 468 lecteurs : 3,6 sur 5).