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En 2022, je ne connaissais rien de Roland Perez, animateur de radio et de télévision, acteur et comédien, également avocat et j'ai emprunté son roman à la médiathèque, attirée par le titre puis la 4ème de couverture : "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan".

C'est un petit bijou, avec des personnages drôles et attachants, une autobiographie romancée, tendre, émouvante, pétillante, lumineuse.

Alors quand j'ai vu que son adaptation sortait au cinéma, le 19 mars 2025, j'ai décidé d'aller le voir sans tarder.

J'y suis allée le 20 mars, au cinéma d'Andernos.

Et j'ai bien fait, car j'ai adoré le film, peut-être encore plus que le livre.

 
"Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan", le film : émotion garantie...
- "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan", film de Ken Scott, adapté du roman de Roland Perez, sorti en mars 2025, avec Leila Behkti, Jonathan Cohen, Joséphine Japy. Durée : 1 h 42.
Résumé :  En 1963, Esther met au monde Roland, petit dernier d’une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, Esther n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse. À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, ce film est le récit d’une histoire vraie, drôle et bouleversante, celle d’un destin incroyable et du plus grand amour qui soit : celui d’une mère pour son enfant.

 

Mon ressenti : Esther (Leila Bekhti) met au monde un 6ème enfant, né avec un pied bot. Dès lors elle va consulter de nombreux médecins pour le soigner, en refusant de le faire appareiller. A cinq ans, Roland ne marche toujours pas. Il vit dans un HLM Parisien avec sa famille juive d’origine marocaine, ses parents, ses trois frères et ses deux soeurs. Il rampe pour se déplacer, ne peut sortir de l'appartement que dans les bras de sa mère. Tous les spécialistes consultés répètent qu'il ne marchera jamais mais Esther ne baisse pas les bras. C'est une mère croyante et surprotectrice, qui croit dur comme fer à la guérison de son fils.. Elle le garde à l’écart du monde extérieur, ne l'envoie pas à l'école, malgré l'insistance de Madame Fleury, l'assistante sociale et les menaces de placement.

Un parent va leur envoyer l'adresse d'un docteur miracle, le docteur Vergepoche. Il était rebouteux et est mort, mais sa femme va accepter d'aider Roland. Elle va l'appareiller dans une camisole de cuir et d'acier, imposer une immobilisation durant 18 mois et des conditions drastiques à toute la famille. Roland va découvrir le monde en regardant la télévision (en noir et blanc, avec 3 chaînes), et en écoutant les disques de Sylvie Vartan que ses soeurs adorent. Ses frères et soeurs s'occupent de lui. Ils sont tous bienveillants et généreux. Il va apprendre à lire sur les chansons de Sylvie Vartan, selon une méthode inventée par son frère Jacques. Il va réussir à marcher et va aller à l'école.

Nous le retrouvons plus tard, devenu avocat, toujours sous la coupe de sa mère ultrapossessive, qui s'immisce dans son travail et sa vie privée.

Leïla Bekhti joue cette infatigable mère courage, de ses 30 ans à ses 80 ans passés, avec un dynamisme et un naturel époustouflant. Elle mérite un prix d'interprétation car elle est formidable dans ce rôle.

Roland est joué par Naïm Naji de 5 à 7 ans, gamin attachant; par Noé Shekroun de 11 à 13 ans puis par Jonathan Cohen dans sa vie d'adulte.

Ce film est une ode à l’amour maternel et fraternel, à la résilience.

J'ai ri par moments, eu envie de pleurer à d'autres.

C'est tendre, émouvant, lumineux, plein d'amour, de générosité, de tendresse, de bienveillance d'espoir. 

Je me suis sentie proche de Roland, Esther et leur famille.

Cette adptation est une vraie réussite. Un très beau film à voir !

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