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A l'été 2022, un incendie avait ravagé plus de 20 000 hectares du massif sud-girondin, autour de Landiras et des lacs d’Hostens. Près de trois ans après,  le sol continuait à brûler à Hostens, malgré l'arrosage continu des pompiers, et les différents épisodes de pluie. De la fumée était toujours visible par endroits sur les rives des lacs du Bousquey et de Bernadas, signe de la combustion souterraine permanente de lignite (charbon de faible qualité). 

L'incendie était officiellement éteint depuis le 28 septembre 2022, mais s’était propagé sur les restes d’un gisement de cette roche sédimentaire dont l'exploitation a cessé il y a 60 ans.

Le Département de Gironde, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal, État) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ont alors lancé un vaste programme de recherches afin d'analyser le sous-sol pour évaluer les risques et ainsi essayer de les maîtriser.

Ils ont ensuite creusé jusqu’à 5 mètres de profondeur pour extraire les matériaux en combustion, qui ont été aspergés d’eau par les pompiers. Après cela, les zones concernées ont été isolées avec une couche d’argile épaisse, empêchant l’air de pénétrer et d’alimenter d’autres émissions sous-terraines. Des tranchées remplies d’argile ont également été installées pour éviter toute propagation. Après plusieurs semaines d’efforts intensifs, le feu vient enfin de cesser de brûler, mettant un terme à une situation inquiétante.

L’exemple d’Hostens rappelle les liens profonds entre les activités humaines passées (comme l’exploitation minière) et leurs conséquences à long terme. 

Source : Sud-Ouest.fr et positivr.fr

Dans d'autres villages ce sont des routes ou des maisons qui se sont effondrées ou menacent de le faire sur d'anciennes champignonnières...

Photo Arnaud Dejeans pour Sud-Ouest

Photo Arnaud Dejeans pour Sud-Ouest

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