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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée" organisée par Babelio en janvier 2025.

Merci à Babelio et aux Editions de la Martinière pour cet envoi.

Informations pratiques : 

Roman d'Eric Mercier, paru en février 2025 aux éditions de la Martinière. 306 pages. Prix : 21 €.

La 4ème de couverture :

Maudit, Modigliani ?
Derrière les tableaux les plus célèbres se cachent parfois les intentions les plus meurtrières.

Un faussaire de renom tout juste sorti de prison est retrouvé pendu dans une décharge en périphérie parisienne. Quelques jours plus tard, c’est le corps d’une spécialiste du peintre Modigliani qui est repêché dans la Marne. Rien n’unit les victimes, si ce n’est leur passion pour l’art. Coïncidence ou sombre machination ? S’engage alors pour le commandant Frédéric Vicaux, de la Brigade criminelle, et Anne, sa compagne historienne de l’art, une enquête qui les plongera près d’un siècle plus tôt. Quand un certain Amedeo Modigliani écumait les bistrots parisiens dans une quête furieuse du modèle parfait…

Après Le Secret de Van Gogh, Éric Mercier, docteur en Histoire de l’art et romancier, offre une nouvelle enquête haletante et érudite.

"Bienvenue dans le monde impitoyable de marché de l'art"

Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire

Mon ressenti :

Ce roman se déroule à Paris, sur deux périodes : de 1918 à 1944, et de nos jours, autour de trois personnes : Aliza, journaliste et modèle de Modigliani pour un tableau, Frédéric Viscaux, commandant de la Brigade criminelle et narrateur de la plupart des chapitres, et Anne, sa compagne, spécialisée en histoire de l'art et qui travaille pour un cabinet spécialisé dans la restitution des oeuvres spoliées par les nazis.

L'histoire débute par la découverte du corps de Karl, un célèbre faussaire retrouvé pendu dans une décharge, son corps ayant été ébouillanté.  Le commandant Vicaux est chargé de l'enquête, avec son équipe. Un second meurtre est commis, celui de Coralie, spécialiste de Modigliani, retrouvée noyée dans la Marne. En parallèle, Anne tente de découvrir qui était Aliza, dont le portrait apparait sur un tableau de Modigliani, inconnu jusqu'alors, et vendu aux enchères. Qui était cette jeune femme ? A t'elle eu des descendants à qui freviendrait l'argent du tableau, spolié par les nazis.

Nous découvrons Aliza dans les chapitres écrits en italique, en 1918 où elle a posé pour le peintre, et après.

J'ai appris beaucoup de choses sur Modigliani et ses amis artistes, vivotant à Paris dans les années vingt, et sur les faussaires, leurs combines, leurs complices, sur le rôle de l'OCBC (office central de lutte contre le trafic des biens) pour redonner les oeuvres spoliées à leurs propriétaires ou leurs descendants et leur lutte contre la contrefaçon en matière artistique, 

Il y a beaucoup de pistes, de suspects, de rebondissements, dans ces deux meurtres, et l'on ne découvre la vérité qu'à la fin, page 301 : "Cette fois tout colle, les carrés colorés du Rubik's Cube sont en place".

J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio  (note moyenne sur 20 notes : 4,1/5). L'abondance de personnages, de détails qui m'ont parfois parus superflus, m'empêche de mettre 5 étoiles.

Un extrait :

- la probabilité pour que Lodève dise la vérité est aussi faible que celle de la fertilité d'un panda : 3 %. Je le laisse s'enferrer tout seul.

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