• Pétros, le pélican, est la mascotte de l'île de Mykonos dans les Cyclades.

    Les pélicans croisés à Mykonos ont le teint rose.
    Il y a celui un peu timide, roulé en boule au pied des moulins, prenant le soleil près d'un restaurant.

    Leur long bec est très pratique pour se gratouiller là ou ça pique...
    Et les deux compères farceurs qui attendent les paparazzi sur le port, à l'endroit précis où descendent les touristes débarqués des paquebots de croisière.

    Ceux-là ouvrent le robinet lorsqu'ils ont soif mais non sensibilisés au développement durable laissent l'eau couler après leurs ablutions.
    Ils se laissent photographier ailes déployées avec enfants apeurés ou adultes béats.
    Frimeurs, goguenards, habitués et pas du tout intimidés.


    Au moment des repas ils se promènent près des tavernes, circulent entre les tables comme les chats chez nous.







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  • Premier après-midi : visite de Port-Launay. Plages magnifiques, très calmes, idéales pour un mouillage. Impression de calme et de liberté. Les couleurs sont magnifiques et les plages désertes comme toujours.


    Second jour : le matin, visite de Victoria, la capitale, son marché. Le premier étage est coloré mais surtout réservé aux touristes : boutiques de vêtements et souvenirs. Le rez de chaussée est plus typique : fruits exotiques, poissons tout frais péchés, épices. Nous reconnaissons les fameux "djamalacs" servis à toutes les sauces par Terence (confiture, salade, fruit, légume) et nous attardons devant un étal où reposent des fruits jamais vus : sortes de gros melons coupés en quartiers, à la peau recouverte d'une carapace à pointes. Une Seychelloise s'approche tout sourire et nous informe : le nom du fruit, son goût, ses ressemblances. Magie de gentillesse.




    Nous remarquons beaucoup de vendeurs de billets de loterie dans le marché et autour du marché. Ici aussi l'espoir fait vivre. En Europe, un voyage aux Seychelles est un rêve inaccessible pour la plupart. Ici, le rêve des habitants c'est quitter ce pays paradisiaque.

    Puis départ pour Beau Vallon au Nord, plage la plus touristique de l'île. Et pourtant presque déserte.

    Après-midi découverte du Sud de l'île et de ses plages : Anse à la Mouche, Anse Takamaka, Anse Intendance. Je tombe en arrêt devant un oiseau, sorte de martin-pêcheur bleu dont j'essaierai en vain de m'approcher pour le photographier. Je le voyais bleu mais c'est un "héron crabier vert".
    Le soleil baisse. Des bancs de sable se découvrent. Le coucher de soleil est magnifique.



    Anse Intendance est une plage magnifique à laquelle on accède en voiture par un chemin  de terre, on s'arrête dans un parking sous les arbres et on continue à pied. Il fait déjà bien sombre. Sur la plage il n'y a que quatre Seychellois, sur notre gauche : un couple d'amoureux (et oui!) et un jeune homme qui fait le clown dans les vagues, au bord de la plage ; sur notre droite un pêcheur à la ficelle. Impression bizarre. Nous sommes les seuls blancs et regagnons notre voiture sous les arbres. Quelqu'un s'enfuit à notre approche.

    Le lendemain, nous apprendrons au petit déjeuner que des clients de l'hôtel se sont fait voler leur sac avec leurs papiers et leurs cartes de crédit sur cette plage.

    Dernière matinée : départ vers le village artisanal pour les achats de souvenirs et découverte d'autres plages assez agitées.


    La conduite à gauche sur des routes étroites et sans parapet, avec des piétons qui marchent sur la chaussée faute de trottoirs, est folklorique. Heureusement personne ne roule vite et il y a autant de piétons que de voitures. Nous croisons beaucoup de camionnettes transportant des gens debout dans la remorque. L'une d'elle que nous suivons un petit moment sur une route de montagne transporte un col bleu en costume cravate, un jeune en tenue de camouflage militaire et un vieux monsieur très gai qui accoste toutes les piétonnes croisées sur la route. Cheveux gris, œil de verre, sourire malicieux…

    Pour notre dernière après-midi nous avons été nous promener à pied dans la réserve botanique, près de l'hôtel. A mon goût presque aussi bien que la Vallée de Mai. A la fin de la promenade, nous croisons le bagagiste de l'hôtel, chemise blanche et bière à la main. En pause, il commence à discuter, nous parle de la vie chère aux Seychelles, de son envie de découvrir Paris Saint-Germain, d'y faire du ski. Une voiture passe. Il planque sa bière. Il a reconnu, à l'oreille, une voiture de police. S'il est pris avec une bière sur le bord de la route il risque 3 ans de prison. Pareil s'il est pris avec des devises étrangères. C'est illégal. S'il part à l'étranger il n'a droit à emporter avec lui que 400 dollars. Il lui faudra alors acheter des dollars au marché noir. Voilà sans doute pourquoi plusieurs Seychellois nous ont proposé de faire du change à des taux plus qu'intéressants (9 roupies pour un Euro au marché noir, 6,5 roupies pour un Euro au cours légal), notamment un que nous avons surnommé "le palmier".

    Il est créole style loubard : blouson en jean sans manches, lunettes fumées, et surtout : une coiffure rasta regroupée en palmier sur le haut de sa tête. Il circule partout à Beau Vallon, plage la plus touristique de l'île, nous accoste pour nous proposer de faire du change (illégal), nous surveille du bord de la plage pendant que nous sommes au restaurant pour voir si nous allons changer d'avis et le rappeler, nous propose encore avec les mains de changer au moment où nous réglons le restaurant (en Euros parce que nous n'avons plus de roupies)…

     

     

     


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  • La pêche au filet

    Sur la plage de Beau Vallon, bien abritée et ombragée, je me baigne dans les eaux turquoises. Il y a de nombreux bateaux contrairement aux autres plages de l'île. Un gros bateau nous intrigue car il n'arrête pas de bouger. Il y a une grue sur le pont, des hommes casqués. Ils semblent poser des corps morts ou des bouées. Il y a aussi cinq ou six barques qui circulent plus ou moins près de la plage, avec un homme debout à leur proue. Que regardent-ils ? Nous ne voyons rien.


    Soudain une barque s'approche, met ses moteurs à fond. Les hommes déploient un filet en formant un grand cercle, puis naviguent à l'intérieur du cercle, moteurs à fond. Ils ont piégé un banc de poissons. Mais ceux-ci sont malins. Des centaines de poissons argentés s'échappent en sautant de l'autre côté du filet. J'ai laissé le camescope dans la voiture, bondit sur mon appareil photo, mais je ne réussirai à en figer que 2 en train de sauter hors du filet.


    Ensuite les pêcheurs retirent les filets, enlevant les poissons qui s'y sont coincés, rejetant à la mer les petits ou les espèces ne répondant pas à leurs critères de sélection. La relève du filet dure longtemps, pour un résultat modeste par rapport à tous les poissons qui se sont enfuis.

    Beau spectacle en contre-jour.

     

     

    Les poissons poubelle

    Au petit déjeuner, notre grand Suisse, Olivier, essaie de pêcher à la ficelle. Terence, le cuisinier nous dit : "Lancez du pain dans l'eau". Nous le faisons et quatre ou cinq poissons apparaissent aussitôt. Géants (30 cm de long), carrés, bigarrés, ils pointent leur museau pour récupérer les mies de pain. Nous fonçons tous sur les appareils photo et camescopes. Difficile de les immortaliser : ils plongent et font surface quand bon leur chante. Ce sont des poissons poubelle, peu comestibles, selon Terence. Ils font sacrément d'effet malgré tout.

     

     

    La pêche à la ficelle

    Olivier a été le premier à essayer la pêche à la ficelle : un gros hameçon attaché au bout d'une ficelle enroulée autour d'une sorte de bobine. Il a pêché 3 ou 4 poissons, ce qui a donné l'envie à tous les autres d'essayer. Terence a préparé 2 autres bobines. Antoine, Henri-Jean, Ginou et même Philippe ont tenté leur chance. Antoine a pêché un poisson semblable à ceux d'Olivier et l'a attaché à son hameçon pour appâter un plus gros. Comme sa tactique ne fonctionnait pas, il l'a décroché. Il a tout de même fini par pêcher un assez beau bourgeois que Terence nous a préparé le soir même en marinade.

    Ginou, à l'avant du bateau, pistait un poisson long et plat qu'elle n'arrivait pas à accrocher. C'est son mari, Henri-Jean, qui l'a attrapé, très fier. "C'est mon poisson", criait Ginou, furieuse. C'était un poisson long aplati, un poisson pilote pour les requins, non comestible.

     


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  • En vacances, ce que j'adore ce sont les mets locaux, et les plats phares...




    Aux Seychelles, notre voyage s'est déroulé en deux parties : une croisière en catamaran qui nous a permis de découvrir les îles (La Digue, Praslin , Félicité, Cousin) et un séjour à Mahé, l'île principale.
    Sur le bateau, les repas étaient préparés par Terence, Praslinois au visage buriné, âgé d'à peine une trentaine d'années : des salades, du poisson, des pâtes… Terence nous a fait goûter le fruit local le "djamalac "d'abord en fruit : cela ressemble un peu à la pomme en plus fade et plus farineux, puis en salade râpé comme des carottes, et enfin en confiture à gros bouts (confiture de sa maman). En fruit servi à tous les repas, nous l'avons très vite laissé, préférant les petites bananes du pays (délicieuses), les mangues et les papayes. Terence nous a cuisiné du poisson, parfois pêché par lui, en marinade et en sauce.


    A Mahé, nous avons été manger deux fois  Chez Plume, restaurant conseillé par Marie Yvonne, sympathique Seychelloise lors de sa réunion d'information. L'endroit est sympathique, les serveuses souriantes à souhait, le menu sympathique.

    Les hommes essaient la terrine de chauve-souris, moi le zouri ou zoura, une sorte de pieuvre en salade. Puis certains choisissent du poisson : bourgeois, capitaine. Les noms ouvrent l'appétit. D'autres et moi optons pour la cigale de mer, dont le simple nom réjouit l'esprit. La cigale de mer est un crustacé entre le homard et la langouste. Elle nous est servie, prédécoupée dans l'assiette, avec une sauce citronnée aux herbes. La jeune serveuse nous attache à chacun un grand bavoir autour du cou avant que nous commencions à la déguster

    Au dessert Ginou choisit un soufflé à la mangue qui mettra de longues minutes à arriver, splendide, débordant largement de l'assiette.

    Ce fut délicieux et mémorable.

    Le lendemain à l'hôtel une jeune femme commanda la même chose, mais ses cigales lui furent servies entières et ne réussissant pas à les ouvrir, elle les abandonna lâchement dans son assiette.

     


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  • Sur l'île de Praslin, aux Seychelles, dans la Vallée de Mai, pousse une espèce de cocotiers unique au monde : le cocotier de mer dont l'arbre femelle produit les plus grosses noix de coco au monde, à la forme suggestive qui leur a valu le surnom de "coco-fesses". 

    (Photo prise sur le net)
    Pour en ramener une en France, outre le poids dans les bagages, il faut un certificat et payer au minimum 900 roupies (environ 90 euros). Beau mais trop cher, et pas très discret à ramener sous le bras.
    La Vallée de Mai est une sorte de forêt que nous visitons seuls, avec une petite notice explicative, après avoir acquitté 15 Euros chacun. Il y a surtout des palmiers à racines en échasses. Les fameuses coco-fesses encore emballées dans leur coque ne se voient pas, se devinent à peine…








    Joli petit hérisson ou noix de coco ?


    Moi qui suis amoureuse du Jardin de Balata en Martinique, déjà visité 3 fois pour ses roses de porcelaine et autres fleurs exotiques, je trouve cette visite assez décevante.

    (Ceux et celles qui commencent à me connaître peuvent savoir pour qui ou quoi j'ai craqué pendant la visite ...)

    Mais le retour en bus bondé, avec un chauffeur qui accélère et ne freine jamais, sur une route avec une belle descente vaut son pesant de cacahuètes.
    Rires et frissons garantis, dans une promiscuité bon enfant...


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