• Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 38 - Le rêve familier...

    Le rêve familier...
    Votez pour votre participation préférée
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    Résultats

    Pour ce 38ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'un de mes poèmes préférés, le "Rêve familier" de Paul Verlaine.

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, voyagez, délirez, faites ce que vous voulez...

     

    Mon rêve familier

     

    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

    Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
    Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
    Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
    Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

    Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
    Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
    Comme ceux des aimés que la Vie exila.

    Son regard est pareil au regard des statues,
    Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
    L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

     

     

     

    Vous êtes 5 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter pour votre participation préférée jusqu'au 16 avril 2013 en utilisant le module de vote en haut à gauche.

     

     

    Participation n° 1 :

     

    Mon rêve récurrent : Parfois, au cours de ma journée, je soupirais en regardant la pendule. Non, le temps ne passait pas assez vite ! Pourtant ma vie me convenait, j'accomplissais mes tâches quotidiennes, je faisais mille et une choses, assistais à des cours passionnants, je visitais des expositions et voyais des gens sympathiques. Et au bout de l'an je trouvais que les trois cents soixante cinq jours avaient passé trop vite. Pourquoi étais-je si pressée de voir le soir arriver ? Parce qu'enfin je pouvais me coucher, m'endormir et... retrouver mes rêves ouatés. Depuis de nombreuses années je rêvais que même lorsque je formulais mal ce que je pensais ou voulais expliquer, une personne, toujours la même, me comprenait, me reprenait gentiment quand je disais un mot en en pensant un autre. Je n'ai jamais pu mettre une image précise sur cette présence. Un père, un ami, un amant, un mari, je ne sais. C'est un homme, je le sens, c'est tout. Protecteur et patient. Oui, dans mes rêves pas de malentendus. Alors que dans la vraie vie, quelle gaffeuse, quelle bafouilleuse, quelle frustrée de la parole ! La nuit, je revivais mes journées, mais j'osais discuter et mon mentor me soufflait les réparties que dans la journée je ne trouvais jamais. Vous ne pouvez imaginer la volupté qu'il y a à prononcer les mots quand toute votre existence ils vous ont manqué. Pourtant, un jour, j'ai compris que je n'avais plus besoin de dormir autant. J'avais découvert l'immensité de la toile d'internet. Là, tranquillement les mots pouvaient attendre d'être couchés sur l'écran, comme ils couchaient dans mes draps auparavant. Lentement je pouvais discuter avec des gens d'opinion différente sans qu'ils me coupent la parole ou s'en aillent en claquant la porte. Là, je pouvais revenir le lendemain ou trois jours plus tard poursuivre la conversation quand les idées proposées par les interlocuteurs avaient mûri en moi. Internet, un moyen d'expression moins égocentrique et clos que la publication d'un livre, pas aussi passionnel que la conversation orale entre gens d'avis divergents.

     

    Participation n° 2 :

      Verlaine face à la féminine réalité

    il est de ceux que j'aime

    votre poême

    cher ami Verlaine

    mais comme j'aimerais ici

    vous sortir de votre saturniennerêverie!

     

    vous nous mettez sur un pied d'estale

    et ainsi nous hissez au rang de vestale

    combien d e malentendus

    et d e rêves malmenés

    auraient pu nous être ainsi évités

    si des poêtes tourmentés

    ne nous avaient pas rêvées!!!

     

    car enfin cher Paul qui nous idéalisez

    ne dénigrez vous pas ainsi notre personnalité?

    une femme onirique n'a pas de corporéité

    (comme dirait mon ado, la meuf onirique,

    Paulo,c'est jamais celle qu'on nique!)

    on n'attend d'elle pour toute qualité

    qu'être à l'écoute de son guerrier

    prévenir s es demandes

    faire de sa vie une offrande

    c'est à la fois trop peu et bien trop lui demander

    pour avoir en retour....quoi?

    dites le moi....

    trois fois rien, pas de vice versa

    juste, pour vous ,être là...

    est ce ainsi que vous nous voyez?

    est ce la vie que vous nous souhaitez?

    rendez nous je vous prie ,Verlaine

    notre juste condition humaine

    aimez nos défauts et nos humeurs

    aimez nous dans notre chair autant que dans notre coeur.

     

    LF43-Belle-Dame-Sans-Merci-Posters.jpg

     

     

    Participation n° 3 :

    jeu-no-38-copie-1.jpg

     

    Participation n° 4 :

    Nocturnes



    Rêve récurrent, une habitude

    Celui de l'âme soeur, une Sissi

    A chaque lune

    Que Dieu me donne à vivre

    Princesse de livre

    Ma bonne fortune

    Attendue telle le messie

    Au lit de ma solitude...

    Mon esprit la peint

    Similaire et différente

    Blonde, brune, rousse

    Mais belle comme un printemps

    Charmant, si charmant

    Sa jolie frimousse

    Me hante

    Toutes les nocturnes... mais au matin

    Son prénom j'ai oublié

    Qu'importe je l'aimerai aussitôt

    Quel qu'il soit

    Comme son regard de miel,

    J'imagine sa voix pareille

    Douce ma foi

    Comme celle d'une mère au berceau

    Berçant le nouveau-né...

     

    Participation n° 5 :

    Rêve de rêve

    Il fut un temps où il arrivait parfois que mes nuits soient troublées par un rêve étrange.

     

    La scène se déroulait toujours dans le même lieu, un jardin public verdoyant imprégné de mélancolie. Le crépuscule avait depuis longtemps chassé la lumière blafarde d'un soleil timide. Un épais brouillard occultait l'environnement au-delà de quelques grands tilleuls cernant le banc sur lequel j'étais installé. Un froid hivernal me faisait frissonner sous le fin manteau en velours de laine, jeté sur mes épaules. Je patientais souvent plusieurs heures, finissant par grelotter, isolé du monde, les mains bleuies posées sur les genoux.

     

    Lorsqu'enfin elle apparaissait, sa silhouette émergeait lentement du brouillard, les contours de son joli corps se précisaient tandis qu'elle avançait d'un pas hésitant dans ma direction.

     

    Souvent elle s'immobilisait brusquement, tout juste visible, et me regardait pendant d'interminables minutes de ses beaux yeux baignés d'eau salée.

     

    Sans mot dire elle repartait aussitôt, happée par la brume qui me la volait aussi prestement qu'elle me l'avait offerte.

     

    Il arrivait qu'elle se rapprochât de moi, toujours muette, belle comme une princesse, dans sa robe bleue mouchetée de petites perles scintillantes.

     

    Je rêve d'une nuit où ma douce princesse reviendra me visiter. Mais cette fois, en repartant, elle me prendra par la main, mechuchotant un petit "Viens", et m'entraînera avec elle de l'autre côté du brouillard. Nos deux mains étreintes, elle me conduira à travers dunes et plages dans une longue promenade à la découverte de son merveilleux univers...

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Mars 2013 à 13:41

    très jolie tous sa,j'ai voté gros zou,et bon courage aux copinautes

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