• Votez pour désigner les 6 finalistes du jeu "Le petit bonheur"

    20 participants m'ont proposé un texte pour décrire "un petit bonheur" qui les a touchés. Maintenant, il faut voter jusqu'au 31 mars pour déterminer les 6 finalistes.
    Vous pouvez voter pour 3 participations, mais une seule fois.
    Un jury composé de non participants déterminera ensuite le gagnant parmi les 6 sélectionnés.
    Le gagnant pourra choisir entre aquarelle, photo ou bracelet. 

    Voici les 20 participations :
     

    1) Catcent , mon aminaute du Québec
    Très dur de choisir des bonheurs en 57 ans, comme le rire et les folies ont toujours été importants pour moi , il s'en est passé des choses, mais aujourd'hui c'est avec mes 2 petits enfants, Francis et Thierry qui nous les donnent. Comme on s'amuse à les appeler nos Coclowns et croyez-moi le mot est faible huhu.
    Mais comme vous voyez sur la photo, (Moi mes deux petits boys et leur papa ) l'été passé dans l'un  nos piques-niques et " LÀ " c'est le vrai bonheur.
     catcent.JPG


    2) Celle de Pierre :

    Après avoir perdu un compagnon à quatre pattes, je suis resté 4 ans à le regretter, pour finalement me décider à renouveler l' expérience, et je dois dire que depuis, je ne regrette en aucune façon mon choix.
    Depuis qu' il est là, c' est du " bonheur " !
    Pierre.JPG


    3) Celle de Koka, du blog "Anamorphose" :
    Revenons quelques jours en arrière : le 17/12/09, une vague de froid envahit la France, la recouvrant d'un blanc manteau neigeux. En arrivant au travail, l'ambiance est au beau fixe : le froid fait notre affaire, les ventes de gaz vont repartir et les stocks diminuer. Dehors, tout le monde grogne et glisse à qui mieux mieux. Où est la poésie dans tout ça ?
    Alors je me suis arrêtée pour regarder les buissons givrés et écouter mes pas crisser dans la neige... Retrouver son âme d'enfant, ça n'a pas de prix !
    koka

    4) Marc de Metz : Quand petit bonheur fabrique petit grand bonheur…

     

    J’aime être compagnon silencieux, discret voire invisible, dans ma vie urbaine, de dizaines d’inconnus(es). Ce sont ceux et celles que je reconnais dans les rues sans que nous ne nous y soyons jamais adressés la parole. Ces personnes me sont utiles puisqu’elles me renvoient la belle mesure du temps passé pour moi dans ma ville depuis mon arrivée. Depuis des dizaines d’années parfois je les croise et souvent je les perds de vue. Je ressens toujours une « affection » pour elles et eux car je les « connais », non… je les reconnais !

     

    Ces inconnus(es) me racontent, sans rien m’avoir jamais dit, la longueur de ma vie dans ma ville. C’est elle qui m’y fabrique des racines. Ces personnes le font simplement en y étant présents(es) au hasard de mes pérégrinations dans ma ville.

     

    Les y voir, les y revoir me procure toujours un sentiment intime. En leur furtive compagnie, je me sens rassuré. Bien involontairement, sans même souvent me voir, ils me confortent dans ce ressenti qui est si important pour moi : celui, qu’ici dans ma ville, n’y étant pas entouré que de visages étrangers je lui appartiens bel et bien…

     

    Le plus extraordinaire c’est lorsque j’en revois un ou une après un long temps. Je le/la salue alors sans qu’il/qu’elle ne le sache jamais : il/elle reste un/une inconnus(e). Il m’arrive de me dire qu’un ou qu’une je ne le/la rencontre plus jamais. Lorsque j’en prends conscience, immanquablement me viens à l’esprit qu’un jour un ou une personne pensera à moi l’inconnu en constatant que j’ai disparu à mon tour des rues de sa ville…

     

    Aucune de ces personnes ne sait qu’elle est un miroir pour moi. Etrangement, je conserve en mémoire l’évolution de leur visage. Ainsi, lorsque je les rencontre, je partage avec elles ce simple et agréable constat : l’âge nous transforme mais sans nous dépouiller de ce qui permet aux autres de nous reconnaître…

     

    Je ressens ces rencontres temporelles comme une multitude de petits grands bonheurs. Ils me sont depuis toujours précieux. Ces bonheurs n’appartiennent à personne d’autre qu’à moi. Ils sont définitivement intimes, secrets, clandestins autant qu’indispensables. C’est la première fois que je partage cela…



    5) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" :
      jean-marie.jpg

     

    Au petit bonheur des enfants

     

    Quelques centaines de mètres à peine séparaient les deux fermes. C’était l’hiver, il faisait nuit, le froid était vif. Entre les haies, dans ce chemin profond, le vent du nord s’engouffrait et jouait méchamment avec les capes, les fichus que les gosses pouvaient à peine retenir.

    Les gosses… cinq petits, garçons et filles, serrés les uns contre les autres, chacun essayant de ne pas trop s’éloigner des lampes portées par les parents.

    La lumière ne leur était pas très utile pourtant car, le plus souvent, ils marchaient les yeux fermés, au risque de trébucher sur le sol inégal…  Ils avaient froid, bien sûr, mais il y avait autre chose…

     La soirée s’était déroulée comme tant d’autres… Parties de cartes, vin chaud, puis tout le monde s’était rassemblé devant la vaste cheminée et on avait lancé les histoires. Très vite on en était venu à des récits de revenants, de cimetières aux flammes tremblotantes, de bruits étranges dans la nuit, d'incidents inexpliqués...

    La troupe arrivait enfin à la maison, havre paisible et chaleureux.

    La très vieille grand-mère restée à la maison somnolait au coin du feu qu'elle avait soigneusement entretenu. Les lampes à pétrole ou à carbure allumées, dans les grandes pièces enfin éclairées, le sentiment de peur s'éloignait.

    Le souvenir pénible des contes effrayants s’effaçait lentement. Ces récits prenaient petit à petit une allure de fable, ni plus ni moins fantastique, ni plus ni moins crédible que celles que l'on apprenait à l'école ou que les merveilles que le catéchisme révélait...

    Dans le bien-être retrouvé, on était rassuré et le sommeil, tout doucement, allait s’emparer de ce petit monde… Peu à peu le sentiment de sécurité rendait les émotions passées délicieuses. La peur elle-même devenait agréable, désirable même...

    Il y avait une certitude, celle de retrouver, après la tourmente, la paix tranquille du foyer, la solidarité de la famille

    L'innocence appréciait ce modeste bonheur dans la confiance retrouvée

    On attendait avec impatience les prochaines veillées…


    6) Ava du blog "Connais toi toi même"

    Hier, dans une de mes "grandes surfaces" habituelles, j'étais au rayon "biscuiterie", car il faut bien de quoi se sustenter en plein après-midi avec un petit café. Je regardais les "modèles" : gaufrettes, gâteaux au chocolat, à la noix de coco, meringués... Et tout d'un coup, une voix me dit :"ce n'est pas la peine, nous avons tout acheté".
    Je regarde sur le côté, et je vois un charmant couple de personnes âgées, elle avec une canne, face au rayon "café".
    Fatalement, je lui souris, le trait d'esprit est amusant. Elle me dit : "oui, les personnes ne se parlent plus !".
    Eh oui, c'est un fait, nous sommes des silhouettes qui disparaissont dans la nuit, dans l'anonymat, le froid, et il faut que cette personne m'interpelle, en flagrant délit de gourmandise pour qu'elle mette ce petit piment de chaleur dans ce monde déshumanisé.
    Je lui ai expliqué que je comparais les prix... Le Monsieur derrière ne disait rien, mais il m'est resté dans le regard et dans le coeur le pétillement de cette femme, qui prenait cette vie avec bonne humeur."
    Ce fut mon "petit bonheur" du jour.

    7) Raymonde, du blog "Peintre figuratif" :
    Les petits bonheurs pour moi c’est de pouvoir me lever chaque matin en me disant, je suis encore capable de m’émerveiller devant tant de choses,
    Tel le plaisir de peindre, de pouvoir faire mes visites de temps en temps dans ces musées qui regorgent, de tant de beauté.
    D’être suffisamment en bonne santé pour aller voir ma famille aux quatre coins de la France.
    Le bonheur de partager les sorties avec des amis.
    et surtout une grande amitié que j’ai découverte grâce à mon blog avec mon amie Mounette et Monelle.

    8) Colette :
     
            L'amicale du personnel de mon entreprise avait organisé un rallye touristique dans le bazadais,qui se terminait par un repas dans un restaurant de Villandraut.
            Le repas avait été tres agréable,entre le bruit des couverts et les conversations commentant les différents parcours du matin. Je me souviens, lors de ce repas avaient été servies des écrevisses entre autres. 

            Thierry,enfant trysomique de 13 ans,était venu avec ses parents.A la fin du repas,son père s'était levé pour chanter et sa voix admirrable nous avait bercé d'une belle mélodie.Je ne saurais plus dire laquelle, toujours est il que Thierry la connaissait par coeur car à peine son père avait fini le dernier couplet, qu'il se jeta au cou de celui-ci,débordant de joie et d'admiration, c'est cet élan du coeur si spontané exprimé par Thierry pour son père que je ne l'oublierai jamais. C'était une démonstration d'amour filial extrémement émouvante venant d'un enfant qui avait en lui beaucoup de candeur et de pureté d'âme.
            Un an ou deux apres cet évènement,nous participions mon amie Maria et moi -même à une sortie pour voir la bataille de Castillon.
            Le matin,nous avions rendez vous dans la cour de l'entreprise. Les gens discutaient en attendant l'heure de départ du car.
            J'étais venue avec une amie Maria,d'origine italienne,croyante,pratiquante,ce détail a une grande importance dans ce qui va suivre.C'était une personne toujours aimable,pret à rendre service,quelqu'un de tres sincère dans ses convictions. Je lui présentais les collègues de travail au fur et à mesure qu'ils arrivaient.
            Thierrry était un peu à l'écart,surveillé par sa mère qui le connaissait assez agressif face à des inconnus.Tout d'un coup,Maria a regardé Thierry,ils se sont souris et se sont jetés dans les bras de l'un et de l'autre comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Elle lui a parlé de sa voix douce,il lui souriait. Cela doit être cela,avoir la grâce,ce fut un moment tres émouvant.

      
    9) Mary du blog "Le bonheur quand même" :
    Mon petit bonheur du jour ; lever la tête et regarder le ciel ce matin ; encore une belle journée qui s'annonce.

     Le lever de soleil est magnifique avec la tourterelle qui s'envole dans les arbres ; c'est un régal pour les yeux " un vrai petit bonheur "

      DSC02175.JPG     

     

    10) La Baronne, du blog "Le coin des îles"
    L’île Madame : nous y avons passé tellement de belles vacances, en camping car d’abord, quand on pouvait s’installer où on voulait, puis « cantonnés » dans le terrain de camping par la suite.

     

    Là bas c’est « chez moi », ce sont mes racines et celles de ma famille…

     

    Mon plaisir suprême, quand nous arrivons en voiture pour emprunter la passe découverte à marée basse qui permet l’accès à l’île, c’est de m’arrêter, de descendre de la voiture et de rester là, le nez en l’air, à humer le parfum de l’océan qui vient de se retirer. C’est inexplicable, mais moi ça me mouille les yeux de bonheur

     

    Ensuite, lorsque notre installation est terminée, que nos repères sont retrouvés, second bonheur le premier matin, et tous les suivants, voir tout près le Fort Boyard ou de l’autre côté le pont qui mène à l’île d’Oléron et tout ça dans la calme absolu, puisque la marée étant haute, l’Ile est redevenue Ile, aucune circulation aucun touriste, juste le bruit des vagues et des oiseaux, d’un moteur de bateau loin loin….

     

    Un paradis…….

     

      baronne.jpg


    11) Yolande, du blog "Mémé Yoyo" :
    En octobre 2008, notre chien Balou, nous quittait. Il avait prés de seize ans. Sa mère, Choupette, était partie au même âge deux ans auparavant 
    Avec mon mari , nous nous étions promis que nous ne reprendrions plus d'animal. Nous avions eu déjà plusieurs chiens ou chiennes et à chaque fois, leur disparition était un moment trés douloureux pour nous .
    Au printemps 2009, huit mois se sont écoulés.
    Je voyais bien que mon mari était triste, il bricolait sans goût et restait souvent assis dans son fauteuil en bois, pendant des heures, sur la terrasse devant la maison. Il fumait un cigare. Une présence lui manquait.
    Alors, un jour, je lui est posé une question :
    "tu aimerais aller à la SPA, voir si on peut adopter une petite chienne?".
    La réponse ne se fît pas attendre et quelques jours plus tard nous sommes allés à la SPA la plus près de chez nous.
    Nous avons parcouru les allées le coeur gros. Tant de chiens aboyaient en attendant d'être adoptés et notre passage les exitait. Les larmes commençaient à couler de mes yeux. 
    J'avais trop de peine, quand un petit chien tout noir se mit à sauter, à notre premier passage. Il n'aboyait pas, il pleurait. Il frottait son dos sur la grille et attendait une caresse.
    Les boxes venaient d'être nettoyés, et des flaques d'eau couvraient un peu le sol. Le chien avait son long poil mouillé.  Il ressemblait beaucoup à notre chienne Choupette.
    Un coup de foudre pour mon mari, un peu moins pour moi qui souhaitais une chienne .
    Mais vraiment il était trop mignon, et mon mari était trés emballé par ce petit phénomène. on a craqué.
    C'est comme ça, que nous avons été adoptés par notre fidèle ami Kermit. 
    Oui ! on peut dire qu'il nous a choisi. En tout cas, il a tout fait pour être emmené, et éloigné de sa prison. Il a su nous séduire.
    Depuis, il comble nos jours de retraités. Nous faisons avec lui de belles promenades. Il est un peu brutus, mais il est si affectueux que pour tout l'or du monde nous ne voudrions nous en séparer. Nous allons le choyer, lui donner plein d'amour  et allons prendre tout le bonheur qu'il peut nous donner à son tour.
    kermit.jpg

     

    12) Amaryllis du blog "Tout ce qui me plait" :
    almaryllis.JPG

    C'est la carte d'une grande Amitié

    et la cerise sur le gâteau ,

    c'est que le jour de son anniversaire

    Dame nature nous a offert un beau manteau blanc

    pour protéger notre belle Amitié !

    J'en garde un souvenir intense d'autant plus que ce jour là ,

    nous sommes allés nous balader en campagne

    et avons été surpris par une forte tempête de neige !

    Un grand bonheur partagé qui tisse nos liens d'Amitié !

    13) "L'autre je" :
    Se lever de bonne heure, par habitude, par goût. Enfiler une grosse robe de chambre et des chaussettes, mettre ses chaussons, sortir de la chambre en refermant la porte derrière soi pour laisser l'autre dormir. Ouvrir la porte d'entrée, ramasser le journal déposé tôt ce matin par le livreur, humer la première inspiration dehors, évaluer la température, refermer bien vite la porte pour se diriger vers la cuisine. Préparer son petit déjeuner, poser un regard encore voilé sur les titres du journal, monter dans sa pièce à l'étage avec son thé à la main, là où je travaille, là ou je reçois, là où j'écris. Passer un moment sur son blog et papillonner sur les autres. Puis superposer les couches de pull sous le coupe vent, mettre bonnet écharpe, gants faire un baiser à l'aimé qui se lève et partir en vélo retrouver son parc. Avoir le plaisir immense d'être si tôt dehors, à peine une lueur de jour pour éclairer, entendre les roues glisser sur la fine pellicule de neige déposée. Respirer à plein poumons, se dire que oui vraiment ce matin il fait moins froid. Accrocher son vélo et partir pour cette marche si douce si agréable si paisible. Poser son regard sur la vie du parc, les oiseaux, les pies, tâche noire et blanche sur fond de neige, entendre les mésanges et au loin les joggeurs matinaux qui arrivent. Laisser les pensées se promener dans l'esprit et savourer l'instant. S'arrêter un moment pour quelques mouvements de gymnastique douce très douce. Repartir en s'imprégnant du bruit des chaussures dans la neige. Rentrer à la maison, s'affairer à quelques tâches ménagères, mais puisqu'il faut le faire, tenter d'y glisser une idée de plaisir. Et qu'est ce qui se passerait là si j'essayais de m'amuser tout en mettant de l'ordre dans la maison. Le plat de ma main sur le drap tendu, les oreillers qui se gonflent en les bousculant, l'aspirateur tel le vorace qui dévore tout sur son passage, le fer à repasser, repasse-moi donc mes bonnes idées aussi pour qu'elles soient encore plus joyeuses et tendres à mes oreilles, plier le linge, avoir le plaisir de savoir que chacun trouvera son linge dans son tiroir, même si l'autre ne s'en rend même plus compte, mais se dire que oui, c'est bon de savoir cela et se dire que oui j'y suis pour quelque chose, une goutte de bonheur. Prendre une douche douce à mon corps, m'enduire de crème ou d'huile selon mon humeur. Mettre les pieds sous la table, c'est comme ça le dimanche, apprécier, déguster le vin savoureux qui accompagne le repas. Débarrasser tranquillement, partir pour une sieste tellement tendre et réparatrice. Savourer encore cette chaleur sous les draps, regarder le réveil changer ses minutes, se décider à se lever : à 15, je me lève ! Se préparer un thé, faire un feu de cheminé, rester là à côté pour l'entendre crépiter et grossir à vue d'œil. Monter là-haut, travailler quelque peu, en attendant l'heure des webcams avec les enfants. Voir que la nuit est tombée depuis longtemps déjà lorsqu'on redescend, voir que le feu s'est un peu assoupi à son tour, tenter de le réveiller pour retrouver sa flamme. Traîner ainsi jusqu'au dîner en se disant que ce dimanche là était vraiment bon, qu'il a donné le meilleur de lui et que vraiment un dimanche pareil, on ne peut pas l'oublier.

    14) "
    Mirélie"  : Si petite, si invisible...
    Je suis si petite, si minuscule et si étonnement solide.

    On m’imagine fragile, et si facilement destructible. Mais l’on se trompe terriblement. Il n’est rien de plus fort, de plus résistant et de plus vivace que moi.

    Je trompe mon monde car l’on ne me voit pas. Je joue à l’hypocrite, je me déguise, je me dissimule. Je suis totalement invisible la plupart du temps. Quel mystère pour les regards curieux et intéressés ! Pour les yeux de ceux qui me cherchent avec acharnement ! 

    Nulle apparence ou attitude voyante, chez moi, nulle exubérance, nul signe précurseur de mon épanouissement et de ma croissance. Je ne suis que discrétion, humilité et silence.

    Je suis la plus ténue d’entre toutes et cet état peut durer si longtemps !

    Je me repose, je fais la sieste très très longtemps. Je suis une grosse paresseuse qui adore se reposer, buller, flâner, traîner. Je me la coule douce dans une atmosphère agréable et tempérée.  Pourquoi irai-je m’exposer au froid, au mauvais temps, au vent, ou à la chaleur torride ?
    Je suis si bien ici, au chaud, au sein de mon cocon chaleureux et douillet.

    Je suis en dormance. Je vis en état de latence. Je me réserve pour d’autres évènements.

    Je peux rester ainsi des années durant. Cela ne me gène nullement, j’ai tout mon temps. J’ai de la patience à revendre. Quand on ne peut mesurer le temps, quelle importance peut il avoir ?

    Le temps, les années, les mois, les jours, les heures ou les minutes, que signifie tout cela pour moi ?

    Ma vie ne suit pas du tout le rythme du temps, elle ne se décompte pas selon les heures ou les jours. Ma vie suit un tout autre rythme. Un rythme bien différent. Ma vie réelle, pas ma vie de dormance, ni ma vie de latence, est reliée à autre chose, à un évènement tout à fait particulier. Un évènement assez rare, somme toute. Un évènement assez extraordinaire, et exceptionnel.

    Je sens que cet évènement est en train d’arriver. Je le sens par tous mes pores, je le sens au travers de ma maison et de ses murs. Quelque chose, soudain, autour de moi a changé. Un je ne sais quoi, de subtil, de léger, d’infiniment insaisissable. Mais, moi, je le sens. Je le sais. J’en suis sûre.

    Les jours prochains, peut-être demain, des trombes d’eau vont s’abattre sur ma tête, et sur ma maison de terre. Les pluies tant attendues vont dégringoler du ciel sur le désert du Kahalari.

    Et, MOI, petite graine, enfin, je vais germer et je vais vivre.



    15) Alain du blog : "La plume bleue" :
    Petit bonheur

    Désireux de t'offrir, sachant ton coeur morose,
    Quelque présent d'amour délicat mais concret,
    J'optai pour un écrit fleurant bon nos secrets
    Aussi doux que zéphyr quand il berce la rose.

    Heureux, je déposai près de ta porte close
    Mon cher petit bonheur, tel un parfum discret,
    Mais l'autan, ce fripon, par un soudain décret,
    D'un tourbillon sournois subtilisa ma prose.

    Je la vis tournoyer tout là-haut dans les cieux
    Et le coquin brandir mon cadeau précieux
    Puis, tombant à genoux, le tendre à son amie !

    Interdit, médusé, le souffle suspendu,
    Alors que je pestais, fustigeant l'infamie ...
    Ton sourire au balcon d'un coup m'a tout rendu !


    Alain Gautron

    16) Pipolin :

    Ce week-end, sur "les copains d'avant" j'ai retrouvé 2 personnes que j'ai connu durant mon service militaire et cela m'a remémoré des souvenirs et notamment un petit bonheur que je vous livre (j'en ris encore).
    Acte 1 : En ce temps là j'avais 20 ans, une fois promu aspirant (lieutenant) fallait que je m'occupe à la caserne, car des missions de transport, il y en avait pas tous les jours. Vu mon grade élevé, je me suis auto-proclamé Général en chef du bataillon triple c...s et déclaré la "guerre des plaisanteries".
    C'était la drôle de guerre, mais toute gentillette, avec un barème de point selon les farces et avec aucune méchanceté. Des blagues quoi !!!!!
    Un soir j'étais donc de permanence lorsque le maître-chien est venu me tirer du lit, mot de passe et vachement sérieux. Je ne me suis pas méfié (en pleine nuit) et suis sorti. Y'avait pas de clairon pour me réveiller, le tuyau d'arrosage, les yaourts, la poudre ajax et même du pastis ont suffit pour me réveiller.
    J'avais l'air frais au rapport matinal car évidemment pour que la plaisanterie soit complète les copains profitant de ma présence dans ma chambre de garde, ne se sont pas gênés pour aller dans ma chambre normale me planquer mon treillis de rechange.
    J'ai donc perdu 100 points, pour l'instigateur du jeu cela faisait désordre.
    Alors le lieutenant Philippe K. a pris sa revanche pour marquer 500 points (record à battre)
    Et c'est mon petit bonheur, surtout la fin.
     
    Acte 2 : Dans une caserne et en plus dans un régiment de transport, on ne peut s'empêcher au volant d'un camion de faire coucou aux copains qui marchent et qui vous rendent le coucou.
    J'ai donc convaincu 2 copains de se cacher dans la remorque avec des seaux d'eau. Au  volant c'était simple, un coup de klaxon, fallait arroser à gauche, 2 coups à droite ce qui faisait rire les copains à pieds qui se faisaient tremper en faisant coucou. Suffisait d'aller remplir les seaux.
    Et voilà mon petit bonheur inoubliable
    Lorsque j'ai croisé mon commandant d'unité et son adjoint en second (qui devait nous mater), j'ai mis un coup de klaxon. Les 2 autres andouilles dérrière ont suivi. Et là quel bonheur !!! Car évidemment je regardais dans le rétroviseur le résultat de ma plaisanterie. Petit bonheur furtif car j'ai vu 2 gradés mouillés, des seaux d'eau voler et 2 lapins partir en courant comme des dératés.
    J'ai bien ri, un seul regret, c'est de ne pas avoir vu la tête de mes copains lorsqu'ils ont lancé l'eau et ont compris le piège avant de détaler.
     
    C'est un grand petit bonheur pour moi (j'en ai beaucoup ri pendant que j'étais aux arrêts dans ma chambre).Par contre les 2 complices courent toujours eux, je ne les ai pas dénoncés.

    17) La participation n° 1 de Dan du blog "Faits d'hiver et maux d'août":
    Yves-Jamait-Montauban.jpg
    Dédicace sur une poubelle

    Un bel après-midi de Mai à Montauban,
    Quelques mots furent écrits, on n'avait pas de banc.

    Parrain du festival, nous l'avons vu souvent,
    Il était chef du bal, sa casquette en avant.
    Au slam, il est passé, c'était une surprise,
    On l'a tous écouté puis j'ai parlé de Louise.

    C'est l'homme qui s'arrête, le temps d'une dédicace,
    Des mots sur des pochettes, c'est le chanteur qui passe.
    Quelques phrases échangées, ce fût un court instant,
    CD dédicacés, il avait peu de temps.

    Un bel après-midi, j'ai stoppé son élan,
    Je garde les écrits, on n'avait pas de banc.
    C'était au mois de Mai, le moment fût sympa,
    Merci, Yves Jamait, la poubelle était là.

    18) La participation n° 2 de Dan du blog "Faits d'hiver et maux d'août":

    La feuille
    C'est la feuille qui tremble, il n'y a pas de vent,
    Comme elle, je lui ressemble, je vis un grand moment.
    Un moment d'émotion, un moment de plaisir,
    Mais tout est dans le ton, ce texte, il faut le llre.

    C'est la feuille qui tremble, il n'y a pas de vent,
    Cet émoi nous rassemble, nous vivons tous l'instant.
    Un instant merveilleux, un instant bien trop court,
    Et cet instant, je veux renouveler un jour.

    Mais j'aurai dû l'apprendre pour bien vous le conter,
    Car cette feuille qui tremble, ce trac, faut le gérer.
    Cet instant a vécu, je suis enfin calmé.
    Vois, elle ne tremble plus, mon texte, j'ai récité.


    19) La participation d'Harmonie :
    Un petit bonheur pour égayer les coeurs, Sur la musique de Félix Leclerc "Le p'tit bonheur"

     

    20) Fanfan du blog "journal d'une retraitée" :

    Un bonheur intense que j'ai éprouvé voici quelques jours:

    la neige tombe à gros flocons, pas un bruit dans le village, pas âme qui vive .Tout disparaît ,les flocons dansent .Les oiseaux se taisent les animaux se terrent .

    .Je sors, pas une trace sur la route . La neige est immaculée. Je marche ,je m'enfonce ; la neige craque sous mes pas ..je lève la tête ,les flocons tombent sur mon visage; j'éprouve un sentiment de plénitude … de paix: le village est beau et tranquille , sous son manteau blanc; il est à moi , il m'appartient , pour un moment .Ce sont de purs instants de joie , de plaisir .J'adore la neige au village car je sais qu'ensuite je vais rentrer me réchauffer ,et continuer à la regarder tomber et me dire:

    «- Pourvu qu'elle ne s'arrête pas de tomber tout de suite ..encore un peu , rien qu'un peu! »



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  • Commentaires

    1
    Mardi 16 Mars 2010 à 08:39
    witney
    difficile de choisir car tous ont leur idée du bonheur, en passant par l'animal, ou la nature...bon mardi et bisous
    2
    Mardi 16 Mars 2010 à 09:14
    ESCARGOTINE
    a voté - bisous fleuris du jour
    3
    Mardi 16 Mars 2010 à 10:31
    Oo° Kri °oO

    J'ai voté !!
     Bon mardi

    4
    Mardi 16 Mars 2010 à 12:12
    jean-marie
    coucou, Brigitte
    a voté !
    bisous
    jean-marie
    5
    Mardi 16 Mars 2010 à 12:57
    Croc
    A voté ! et j'ai raté le coche, à force de tâtillonner !!! bisous
    6
    Mardi 16 Mars 2010 à 14:24
    alexandra
    Voilà j'ai voté et je crois que mes préférences rejoignent celles des autres internautes!
    bises
    7
    Dan
    Mardi 16 Mars 2010 à 21:02
    Dan

    Je souhaite le bonjour, aux votants, aux auteurs,
    C'est un nouveau concours sur les petits bonheurs.
    Nous sommes bien différents, dans le style, dans les mots,
    Pour parler de l'instant, nous restons des marmots.

    Nos textes sont déposés, le bonheur est en nous,
    Il suffit de voter, nous comptons tous sur vous.
    Pour choisir six gagnants, veuillez faire attention,
    Le choix est important, évitez l'abstention.

    Pour des petits bonheurs, il suffit de si peu,
    Juste un concours du coeur, c'est chez Ecureuil bleu.


    Dan

    8
    Mardi 16 Mars 2010 à 21:16
    Dany
    Ok j'ai voté, bisous bisous
    Dany 
    9
    Mardi 16 Mars 2010 à 21:48
    LADY MARIANNE
    bonsoir Ecureuil
    j'ai voté !!
    comme dimanche aussi !!
    et encore dimanche prochain  lol
    que le meilleur gagne - tous de beaux textes
    bravo les particpants
    10
    Mardi 16 Mars 2010 à 22:17
    Violette dame mauve

    Je viens de voter. Tous les textes sont intéressants.
    Bisous
    Violette

    11
    Mardi 16 Mars 2010 à 22:33
    catcent
    Bonne chance pour tous les participant, de tres beaux textes.
    Bye ecureuilbleu
    12
    Mardi 16 Mars 2010 à 22:37
    @lex
    tous ces petits bonheurs sont simple mais c'est ça le bonheur....la simplicité
    bonne soirée brigitte
    bisoussssss
    euhh j'ai voté bien sûr
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    13
    Mardi 16 Mars 2010 à 22:47
    Sophie
    bonjour,
    je viens de chez lady marianne donner ma participation ca y est j'ai voté bisous
    14
    Mardi 16 Mars 2010 à 23:22
    Corinne
    pffffffffffffff c'est pas facile mais j'ai voté

    bisous
    15
    Mercredi 17 Mars 2010 à 20:43
    Dany
    Pour ce soir je rennonce ras le bol je met trois heures pour laisser un commentaire c'est vraiment énervant Gros bisous et à demain Brigitte
    Dany 
    16
    Jeudi 18 Mars 2010 à 17:34
    PIPOLIN
    Bonjour Marainne
    Finie la tranquillité, ton filleul est de retour, enfin sur le net car étant digne de ma marainne, tu penses bien, qu'il y a eu un "boucanage". J'ai donc rétabli ma connection quant au téléphone, chez Alice, ils ont oublié l'adaptateur, mais bon ne suis-je pas le filleul de Bricureuil ? J'ai donc ma connection internet, pas de téléphone, mais un joli modem où je peux brancher la télé, un sous-marin nucléaire et accessoirement ta tondeuse électrique..........

    Bon je vais aller lire les autres articles
    Ton filleul et ami

    Philippe Pipalice
    17
    Jeudi 18 Mars 2010 à 18:18
    mamalilou
    ouf j'ai encore quelques jours pour faire mon choix... faut dire qu'en ce moment, je manque d'attention...
    bon j'insère dans un billet pour inviter à la lecture et voter, en attendant ce sera toujours ça de pris... :o)
    c'est trop chouette tout ça, faut pas louper...
    gros bisous à toi
    18
    Samedi 20 Mars 2010 à 04:21
    C.Kiminou
    Bonsoir Brigittte,

    Pas facile de choisir parmi tous ces moments, mais j'ai eu envie de jouer le jeu. Quelle évasion après cette semaine. Malheureusement l'un de chouchou n'est qu'en troisième position.

    Caroline
    19
    Ava
    Dimanche 21 Mars 2010 à 23:59
    Ava
    A voté : je suis encore dans les profondeurs du classement, mais je me suis bien régalée avec les gâteaux !
    J'appellerai aux votes demain sur mon blog.
    Passe une bonne nuit (à cette heure)
    bisous
    20
    Mardi 23 Mars 2010 à 08:34
    Alice
    J'ai voté ! (pour Raymonde)
    21
    Mercredi 24 Mars 2010 à 19:06
    Mémé Yoyo

    Coucou Brigitte
    Et bien j'ai enfin réussi à ouvri ton blog - j'essaie depuis deux jours bientôt, avec ma panne d'ordi , j'ai pris du retard et je n'avais pas encore voté .

    Enfin voilà c'est fait ! oufffffffffffffff!!

    Gros bisous 

    Yolande 

    22
    Ava
    Vendredi 26 Mars 2010 à 23:35
    Ava
    Je venais regarder l'évolution des résultats : l'écart se creuse, une tendance se dégage... bisous
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