• Un livre désopilant : "Sans nouvelles de Gurb" d'Eduardo Mendoza...

    Un livre désopilant : "Sans nouvelles de Gurb" d'Eduardo Mendoza...

    Eduardo Mendoza est un écrivain contemporain Espagnol que je ne connaissais pas.

    Le titre de son roman sorti en 1990 "Sans nouvelles de Gurb" m'a interpellée et pour 6,50 €, j'ai beaucoup ri.

    La 4ème de couverture : Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision: Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante de notre monde moderne.

     

    Mon ressenti : Le narrateur, un extraterrestre muni de nombreux pouvoirs lui permettant de prendre la forme humaine qu'il souhaite, consigne ses observations sur Barcelone et le monde moderne. A la recherche de son coéquipier mystérieusement disparu il découvre tout et s'adapte progressivement.

    J'ai lu ce livre, dans mon jardin, sur la plage, au lit, et j'ai beaucoup ri, en imaginant ce doux-dingue dans les rues de Barcelone, et en découvrant ses réflexions sur les êtres humains, les cadres en particulier... Le héros créé sans le vouloir des problèmes partout où y passe...

    Le héros parcourt Barcelone : les ramblas, plaza Cataluna, le parc de la citadelle, Montluig : il monte et il descend sans jamais se fatiguer et les différentes apparences qu'il prend m'ont rappelé les artistes déguisés en statues diverses sur les Ramblas. 

    Mon seul regret : Je crois que le livre écrit maintenant serait encore plus savoureux

    Quelques extraits : 

    "Je règle la note de l'hôtel et je libère la chambre. Elle est immédiatement occupée par un représentant en produits alimentaires qui a passé la nuit dehors. Il me raconte que la société qui l'emploie a réussi à produire des poulets sans os très appréciés dans les assiettes mais un peu déguingandés dans la vie courante".

     

    "Je me rends à la cathédrale avec l'intention d'offrir un cierge à Sainte-Rita pour que Gurb revienne, mais je trébuche en m'approchant de l'autel et le cierge met le feu à la nappe qui le recouvre.Le sinistre est aisément maîtrisé, mais pas avant que deux oies du cloître n'y périssent, dûment rôties. Mauvais présage".

     

    "Le cadre conduit sa voiture avec les genoux : de la main gauche il tient le combiné du téléphone de la voiture; de la main droite il règle la radio de la voiture; du coude gauche il monte et baisse les fenêtres de la voiture; du coude droit il empêche les enfants de jouer avec le changement de vitesse de la voiture; du menton il appuie sans cesse sur l'avertisseur de la voiture".

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