• Un livre coup de coeur : "La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" de Diane Ducret...

    J'ai emprunté ce roman à la médiathèque.

    Informations pratiques :

    Roman de la Finlandaise, Rikka Pulkkinen, paru en décembre 2017 aux Editions Flammarion. 271 pages. Prix : 19,90 €.

     

     

    La 4ème de couverture : 

     

    Comment s'aimer soi-même quand la vie fait tout pour l'empêcher ?

    La loi de Murphy n'est rien comparée à la loi d'Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu'on aurait humainement pu le prévoir. Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l'évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s'emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu'elle a depuis l'enfance qu'il lui a toujours manqué quelqu'un ? Il y a de quoi se poser des questions quand les parents adoptifs sont en fait les grands-parents, que la mère est danseuse de nuit, que le père change de religion comme de famille, que les bunkers de l'ETA servent d'école buissonnière. Et que l'accident d'un instant devient la fracture de toute une vie? On peut se laisser choir ou faire le saut de l'ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l'esprit, un humour décapant et le courage de rester soi.

     

     

    Mon ressenti :

    Dans ce roman qui semble au premier abord être un "feel good" (pour se sentir bien), Diane Ducret nous raconte avec humour sa propre vie .

    J'ai ri et j'ai pleuré, surtout vers la fin.

    Enaid (anagramme de Diane) reçoit à Gdansk en Pologne, un appel pour lui annoncer qu'elle est larguée. Elle commence alors à nous raconter sa vie et toutes les fêlures, le manque d'amour ressenti.

    Abandonnée par ses parents, Jean, et Lena, danseuse de cabaret, elle est élevée par ses grands-parents paternels, Yvette et André, attentionnés et aimants mais craignant sans cesse de lui voir imiter sa mère.

    Pour éviter le contact avec les garçons les grands-parents lui trouvent des activités : danse classique, piano puis équitation. Elle va se blesser à la cheville lors d'un concours, et en gardera les traces toute sa vie.

    Yvette et André déménagent alors à Biarritz, pour la soustraire aux tentations parisiennes mais ce sera pire... 

    Enaid est une jeune femme courageuse qui va se sortir de toutes les situations périlleuses où elle se trouve, avec humour.

    La fin est particulièrement émouvante avec les retrouvailles avec Lena mourante.

     

     

     

    Quelques extraits :

    - "Les chaînes de télévision qu'il ne veut pas regarder, il en a ôté au cutter les touches sur la télécommande..."

     

    - "Un tout petit, mais aux plumes d'un rose intense, dont le bout semble trempé dans un encrier noir, ondula face à une femelle. Il tournoie, froisse ses ailes, les lisse, les gonfle, c'est un flamant latin, cela se voit tout de suite."

    « Deux hérons sur les étangs à poissons de Saint-Brice...Des chardons bleus sur les dunes... »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 1er Septembre 2018 à 20:44
    Je lis toujours de bons retours, mais je ne sais pas pourquoi, je n'ose pas le lire.
    Bisous et bonne soirée
    2
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 18:32
    ça semble pas mal en effet - merci pour la découverte - à retenir ! bisous cricket
    3
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 19:46

    Merci Abby et Christelle

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