Je ne connaissais ni l'auteur, ni le livre, acheté à l'Espace Culturel à côté de chez moi, un peu par hasard, attirée par le vert de la couverture, puis par la 4ème de couverture.

La 4ème de couverture : Un couple d'amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La réunion.

Farniente, palmiers, soleil.

Un cocktail parfait.

Pourtant le rêve tourne court. Quand Liane disparait de l'hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au coeur de la nature luxuriante de l'île, est lancée.

Mon ressenti : j'ai lu ce livre en quelques jours, ne pouvant plus le lâcher. L'histoire se déroule sur l'île de La Réunion, et les descriptions de l'auteur donnent envie de découvrir l'île, ou d'y retourner. J'y ai séjourné quelques jours il y a près de 30 ans, dans l'hôtel Alamanda où débute l'action.

Pendant les moments où j'ai lu ce roman je me suis sentie transplantée là-bas, jusqu'à sentir le cari préparé pour sa marmaille, par Imelda la superbe Cafre aux formes généreuses, à l'amour débordant et à la vivacité intellectuelle d'un Columbo.

L'intrigue est originale, le suspense est là du début jusqu'à la fin. Il y a des morts, du sang, des poursuites, beaucoup d'amour. Les personnages sont bien campés et émouvants, "à fendre l'âme", comme le dit la critique du Point. 

Imelda est ma préférée, mais j'aime bien aussi Christos le flic échoué là par un vrai hasard, qui s'est parfaitement intégré, Aja la policière revenue sur son île. Le personnage principal Martial m'a déroutée au début, tout comme sa fille la petite Sofa.

J'ai pleuré à certains passages, j'ai souri à d'autres.

Je me suis évadée et régalée, au contact de ces paysages somptueux et de ces belles personnes...

Des extraits : "C'est effectivement un lémurien qui tient l'accueil ! Naivo est assis derrière son bureau, les yeux marron ronds comme des billes, des poils clairs partout sur le visage, une couronne de ceheveux gris et raides d'une oreille à l'autre... et une cravate rayée blanc et noir, comme s'il s'était enroulé la queue autour du cou"

"Dans le halo des néons jaunes au-dessus de la piscine, les moustiques sont les seuls à danser".

"Leurs yeux se fondent l'un dans l'autre, leurs iris se mélangent comme les couleurs sur la palette d'un peintre, leurs âmes fusionnent plus intensément que par le pouvoir de n'importe quelle caresse".