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Par écureuil bleu le 21 Novembre 2012 à 21:44
Pour le Café Thé n° 33 - Reflets urbains, j'avais écrit ce petit texte pour accompagner ma photo prise à Lisbonne :
Puzzle urbain
Des petits carrés de verre,
Différemment orientés,
Où se mire
Un paysage fragmenté,
Des morceaux de Lisbonne :
Le château sur la colline
La fontaine sur la place
Des enfants qui jouent et s'agacent
Un balcon en fer forgé
Des passants pressés
Des petits carrés de ciel bleu
Sans le moindre nuage
Les toits des maisons voisines
Des mouettes coquines
Des fenêtres et encore des toits...
Comme un jeu de taquin
Où l'on déplacerait les pièces avec le doigt
Pour reconstituer le paysage urbain.
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Par écureuil bleu le 18 Octobre 2012 à 18:07
Pour ce 34ème jeu Café Thé, je vous propose de broder autour d'un poème d'Arthur Rimbaud, "Le buffet", qui évoque un vieux buffet chargé de souvenirs.
Vous pouvez utiliser prose ou poésie, photo, scrap, dessin, pour parler d'un meuble auquel vous tenez et/ou qui a des histoires à raconter...
Voici le poème, publié en 1870 :
Le buffetC'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre
Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries,
De linges odorants et jaunes, de chiffons
De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
De fichus de grand'mère où sont peints des griffons ;- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.- O buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires,
Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis
Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.Arthur Rimbaud
Pour jouer il vous suffit de m'envoyer votre participation par mail à ecureuilbleu33@live.fr jusqu'au 16 novembre 2012. Ensuite les lecteurs voteront pour leur participation préférée jusqu'au 15 décembre 2012. Les participants ne pourront publier leur participation sur leur blog qu'à partir du 16 décembre.
Amusez vous bien !
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Par écureuil bleu le 17 Octobre 2012 à 22:17
... Votez pour vos deux participations préférées
enc cochant d'abord la case en face de vos choix avant de cliquer sur Voter
Participation n° 1
Participation n° 2
Participation n° 3
Participation n° 4
Participation n° 5
Participation n° 6
RésultatsPour ce 33ème Café Thé je vous ai proposé de broder autour de la photo suivante, prise en mai 2012 à Lisbonne. Vous pouviez broder autour du thème des reflets, en ville ou ailleurs, ou bien des constructions urbaines...
Vous êtes 6 à avoir participé.Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées jusqu'au 16 novembre 2012 en utilisant le module de vote en haut à gauche.Voici les participations :Participation n° 1 :tristes reflets
Il n'est pas peintre et il le regrette.
Il adore les lacs et les étangs, surtout le reflet des arbres dans l'eau, celui des passerelles, des maisons…Il est mathématicien.Le jeune Evariste Galois sait que sa réputation grandit et que ses recherches commencent à être reconnues dans le milieu scientifique qui lui reproche pourtant ses idées libéralesCe matin, après avoir passé toutes ces longues heures de la nuit à essayer de résumer l'essentiel de son oeuvre, le jeune homme se prépare.
Il saisit son chapeau huit-reflets, coince son monocle sur l'oeil droit, jette la cape sur ses épaules et prend sa canne.Il sort.
Le jour n'est pas encore levé
Il pleut, une bruine légère...
Le jeune homme admire au passage le reflet irisé de la lumière des réverbères dans les flaques d'eau...
Il a toujours aimé les lumières trompeuses.
Il préfère marcher.
Son adversaire doit être déjà sur les lieux.
Il l'imagine attendant dans la clairière
Il voit les témoins portant la mallette des armes
Il a un frisson
Il presse le pas...Participation n° 2 :Quelques reflets urbains éclairent ma mémoireIllusions en éclat d'un monde superficielLes cités mégalos nous donnent des rêves trop lourdsVastes miroirs déformant de nos réalitésLes lumières de la ville nous fascinent, nous dévorentNous sommes les prisonniers de ces sombres chatoiementsDans une geôle de verre, de béton et de larmesCitadins nous le sommes et nous le regrettons.
(En pensant au film :"Bright lights, big city")Participation n° 3 :Reg'artPatchwork de miroirsJeu de cubesHabit d'ArlequinPicasso de verreTotem chroméReflets en puzzle...Vitres d'un buildingLisbonne la narcissiqueS'y mireMorceaux de villeTroublante visionFlou artistique,Glaces déformantesA la fête foraineMe reviennent en mémoire...Participation n° 4 :Participation n° 5 :Quand vrais et faux reflets se mélangent sur la façade d'un immeuble moderne.
Participation n° 6 :
reflets
Mon reflet dans ton regard
sera comme un pont mon ami
comme une arrivée en gare
comme une renaissance à la vie
ton reflet dans mon regard
sera comme un lampion mon ami
qui éclairera mes soirs, mes nuits
ton reflet sera ma nef ma gabarre....
6 commentaires -
Par écureuil bleu le 16 Octobre 2012 à 19:43
Pour ce 32ème jeu Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'un extrait du livre de John Steinbeck "Des souris et des hommes, mon extrait préféré, qui évoque l'amitié entre ces deux hommes et leurs projets. Vous pouviez utiliser prose ou poésie, photo, scrap, dessin, et il n'est pas nécessaire d'avoir lu ce roman pour participer...Voici l'extrait : "La voix de George se fit plus grave. Il répétait ses mots sur un certain rythme, comme s'il avait déjà dit cela plusieurs fois.- Les types comme nous, qui travaillent dans les ranches, y a pas plus seul au monde. Ils ont pas de famille. Ils ont pas de chez soi. Ils vont dans un ranch, ils y font un peu d'argent, et puis ils vont en ville et ils y dépensent tout... et paslus tôt fini, les v'là à s'échiner dans un autre ranch. Ils ont pas de futur devant eux.Lennie était ravi.- C'est ça... c'est ça. Maintenant raconte comment c'est pour nous.George continua :-Pour nous, c'est pas comme ça. Nous, on a un futur. On a quelqu'un à qui parler, qui s'intéresse à nous. On a pas besoin de s'asseoir dans un bar pour dépenser son pèze, parce qu'on n'a pas d'autre endroit où aller. Si les autres types vont en prison, ils peuvent bien y crever, tout le monde s"en fout. Mais pas nous.Lennie intervint.- Mais pas nous ! Et pourquoi ? Parce que... parce que moi, j'ai toi pour t'occuper de moi, et toi, t'as moi pour m'occuper de toi, et c'est pour ça.Il éclata d'un rire heureux.- Continue maintenant, George !- Tu l'sais par coeur. Tu peux le faire toi même.- Non, toi. Y a toujours des choses que j'oublie. Dis moi comment que ça sera.- Ben voilà. Un jour on réunira tout not' pèze, et on aura une petite maison et un ou deux hectares et une vache et des cochons et..."
Vous êtes 5 à avoir participé et 38 à avoir voté.Vous avez désigné comme gagnant Jean-Marie avec 11 voix, suivi de Saphir-Electra (9 voix), d'Annie et Jill Bill (7 voix chacunes) et de Lady Marianne (4 voix).Merci à tous les votants et bravo à Jean-Marie et à tous les participants !1er) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" :A l’esprit de Lennie si lent et si fragile
l'amitié vraie de George fournit un réconfort
ils rêvent d’une vie dans un autre décor
à leur ferme à eux deux sur un lopin fertile
George va raconter embellissant l’histoire
n’y croyant pas lui-même et Lennie est content
L’attardé conservant en sa faible mémoire
la douceur des souris qu’il capture souvent
et l’homme connaît bien le sort des pauvres bêtes
que Lennie caressait les étouffant soudain
George sait le danger de ces manies secrètes
du drame provoqué par un geste malsain
Comme peau de souris et les poils de lapin
ou le tissu soyeux d’une robe légère
l’idiot voulant toucher d’une femme en colère
Les longs et beaux cheveux la tuera de sa main
alors pour mettre fin à la folie meurtrière
de son fidèle ami George l’achèvera
au ranch se réfugiant désormais solitaire
vers une vie sans rêve il s’en retournera
2ème) Saphir-Electra du blog "Le blog de Saphir-Electra" :Assis au bar des fleurs, un homme attendait. Cela faissait une heure qu'il patientait. Il commençait à trépigner en se disant " j'étais fou de penser qu'il viendrait". Perdu dans ses pensées, il ferma les yeux en réfléchissant à ces six mois qui avait changé le cours de sa vie. Il regarda son portable mais pas de message. Il allait se lever quand soudain un homme courra dans sa direction en criant :
-Steeve ne part pas dit-il en s'approchant.
Ils s’embrassèrent, se touchant le visage…..Ils finirent par s’asseoir…..
Emu, Steeve ne savait quoi dire. Il était tétanisé. Il n'aurait jamais pensé qu'il viendrait ici. Pourtant, Cédric était assis en face de lui.Génés, les deux hommes sse regardaient sans savoir quoi se dire. Pourtant, Cédric entama la discussion :
-Désolé mais je ne trouvais pas de place pour me garer
-L'important c'est que tu sois venu. J'allais partir.
-Sinon, tu vas bien?
-Ce n'est pas toujours ça mais j'ai pas le choix.
-Tu sais que je m'en veux d'être parti comme ça.... la dernière fois
-C'est ma faute, je n’aurais pas du te brusquer. A la base, je t'invitais juste à déjeuner mais j'ai pas su me contrôler
-Ce n'est rien, je suis là aujourd'hui.
-Qu'est ce qui t'as fait changer d''avis?
- J'ai juste réfléchit quelques semaines. Mais, très vite je me suis aperçu que tu me manquais. Mais, j'avais besoin de temps pour l'admettre.
-Rassure -toi, je sais que c'est pas facile car je suis passé par là. Mais es-tu prêt à assumer les conséquences?
-oui car je ne peux plus me passer de toi. Marie a bien vu que j'avais changé depuis qu'on se connaît mais comme moi elle était dans le déni.
- Ok, et notre différence de dix ans ne te gêne pas?
-Non ce n'est pas 20 ans exprima Cédric en prenant les mains de Steeve
-Habituellement, je ne cherche que plans cul sur plans culs avec les mecs mais je suis tombé amoureux de toi. Mon sexe ne bande plus. Je pense trop à toi dit tout bas Steeve en rougissant
-T'es encore plus craquant lorsque tu rougis
-Bon on prend un verre de sauvignon en changeant de sujet car
- Ok, ça marche....
Ils continuèrent à parler de tout et de rien pendant plusieurs heures en se disant vraiment ce qui semblait important pour eux
3ème ex-aequo ) Annie du blog "Imaginons ensemble" :3ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :Sur la route de l'EspoirOn est des p'tits LennieMais on a des gros brasOn bosse durPour les patronsMais un jour LennieOn l'auraNot'ranch à nous c'est sûrCrénom de nom...Ouais George ouaisOn va mettre de côtéLe moindre dollarDans not'cochonAh ouaisD'la terre avec du barbeléNot' bétail, on s'ra patronsNan pas les pisser au bar...Qu'est-ce tu disais Lennie ?J'taime bien toiJ't'aime bien George mon poteT'es ma seule famille, tu l'sais hein...Ouais LennieJ'taime bien mon p'tit garsA deux dans nos bottesOn va en faire du ch'min...5ème) Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :George et Lennie amis pour la vie
rêvent d'une vie ensemble
mais rien ne les assemble
un courageux au travail
un coureur joli coeurl'un rêve de bercail
l'autre de ripailles
veau vache cochon,
et une petite maison
ouà chaque jour suffit sa peine
la déveineGeorge le bon garçon
Lénnie toujours de sortie
s'inscrire au bonheur est dans le prés
pour une bonne fille épouserla vie n'est pas un long fleuve tranquille
George parviendra t'il à faire revenir Lenniedans le droit chemin
celui du labeur de non matin ?
c'est ce que vous saurez
en regardant votre série préférée
bonne nuitée-
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Par écureuil bleu le 21 Août 2012 à 20:09
J'ai lu cette histoire dans la rubrique "Insolite" du journal Sud-Ouest.
"A Singapour, le fondateur d'une des Eglises les plus riches de la cité-Etat a comparu devant la justice pour avoir siphonné des millions de dollars dans les comptes de la congrégation, afin de soutenir la carrière musicale de sa femme. Le pasteur âgé de 47 ans a subtilisé près de 15 millions d'euros pour soutenir la carrière de son épouse qui, pendant des années, a tenté de percer aux Etats-Unis en tant que chanteuse. En accédant à la notoriété, celle-ci espérait disséminer la bonne parole de son Eglise."
Que ce pasteur veuille le bonheur de sa femme est tout à son honneur, mais il aurait peut-être dû être réaliste et s'apercevoir plus vite que c'était un investissement risqué pour son Eglise, plus risqué que la Bourse, et réorienter sa femme vers une activité moins onéreuse, pourquoi pas une chorale ?
Je me demande aussi comment il a pu investir 15 millions d'euros. La location d'un orchestre, d'un studio d'enregistrement, des cours de chant doivent coûter cent fois moins cher... A moins qu'il ait dû aussi payer le public...
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