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Par écureuil bleu le 8 Mars 2017 à 19:43
Vous vous souvenez peut-être de cette fameuse phrase prononcée par le général Français lors de la bataille de Fontenoy en 1745.
Michel Iturria, ancien dessinateur pour le journal Sud-Ouest, dont j'apprécie beaucoup les dessins humoristiques est aujourd'hui à la retraite. Il continue à publier un dessin par semaine dans le Mag de Sud-Ouest.
Voici celui paru dans le Mag du 5 mars 2017, qui met en scène cette bataille et sa fameuse phrase.
J'ai bien ri en regardant ce dessin et sa légende.
Sa légende : "Aujourd'hui on n'arrête pas de parler d'une COUPURE entre le PEUPLE et les ELITES. Il est pourtant évident qu'elle existe depuis des siècles..."
Les tirailleurs français prêts à tirer, au premier plan, se sentent trahis tandis que les deux capitaines se font des courbettes
Quelques informations sur la bataille de Fontenoy qui a eu lieu le 11 mai 1745, opposant les troupes franco-irlandaises conduites par le maréchal de Saxe aux troupes anglaises, hollandaises et autrichiennes, commandées par le duc de Cumberland. 130 000 hommes ont participé à ce combat.
Selon Voltaire, lors de l'avancée de l'infanterie anglaise, les officiers anglais saluèrent leurs homologues français et le capitaine Charles Hay cria : "Messieurs des Gardes françaises, tirez !". Ce à quoi le Comte d'Auteroche, lieutenant, aurait répondu : "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers, tirez vous-mêmes !".La tradition populaire ne devait retenir de cela qu'une citation : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »
Contrairement aux apparences, cet échange ne doit rien à la courtoisie ou à la politesse. Une règle du combat d'infanterie interdisait à une troupe de tirer la première dans un combat rapproché, afin de ne pas être désarmé ensuite devant le feu de l'ennemi, le rechargement des armes s'avérant très long.
L'attaque des Anglais fit de gros dégâts au sein des troupes françaises, mais celles-ci finirent par reprendre le dessus sous les yeux de Louis XV, qui assistait à la bataille. Les Français perdirent 7000 hommes, les coalisés 15000. Mais la Flandre allait bientôt tomber toute entière aux mains des Français.
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Par écureuil bleu le 13 Février 2017 à 09:09
Je vous ai déjà montré des dessins de Michel Iturria ancien dessinateur pour le journal Sud-Ouest, aujourd'hui à la retraite mais qui continue à publier des dessins humoristiques dans le Mag de Sud-Ouest.
En voici un nouveau paru dans le Mag du 4 février 2017.
Un couple de loups observe leur "enfant", en haut de la colline, hurlant à la lune.
La louve dit : "On ne pourra plus le lui cacher longtemps, Gilbert. Je sais que ça va être difficile mais il faut lui dire la vérité et lui révéler qu'il a été adopté".
Le loup semble perplexe...
Comme toujours j'apprécie l'humour de ce dessinateur et son souci du détail. La femelle se distingue nettement du mâle, par sa taille, ses yeux et ses mamelles.
Quand j'étais enfant, il y a eu une période où je croyais avoir été adoptée, et écoutait aux portes quand mes parents me croyaient couchée pour tenter de saisir le secret...
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Par écureuil bleu le 11 Novembre 2016 à 15:59
Madame Maki-catta : Quand tu auras fini tes selfies, tu pourras peut-être jouer avec Junior qui s'ennuie !
Monsieur Maki-catta : C'est trop bien ! Vous devriez vous rapprocher pour qu'on soit tous les trois sur la photo !
Junior Maki-catta : Eh papa, tu joues avec moi ?
Monsieur Maki-catta : Tout à l'heure, Junior. J'ai pas fini avec les selfies
Junior Maki-catta : Eh maman, tu joues avec moi ?
Madame Maki-catta : Tout à l'heure, Junior. Je finis de manger
Madame et Monsieur Maki-catta : Patiente un peu Junior !
Junior Maki-catta : Personne ne m'aime !
Photos prises le 1er août 2016, au zoo de Beauval.
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Par écureuil bleu le 13 Septembre 2016 à 10:05
Comme je vous l'ai déjà raconté je suis en guerre depuis le début de l'été contre les petites fourmis qui envahissent ma cuisine. J'ai d'abord choisi de mener une bataille écologique mais j'ai perdu la première bataille.
Je suis donc passée aux pièges chimiques. Sans succès pour le moment car elles les évitent...
En lisant dimanche le Mag de Sud-Ouest, que vois-je en avant dernière page, sur un dessin de Michel Iturria ?
Mes ennemies en longue file !
Avec cette légende : "- Je peux bien vous le dire... si on reste ensemble c'est pour les enfants !"
Pourvu que la coccinelle-conseillère matrimoniale les incite à divorcer !
Comme toujours dans les dessins de Michel Iturria j'adore la précision des traits, les petits détails qui permettent de reconnaître monsieur et madame fourmi, de mesurer la sagesse de la bête à bon dieu, la démesure entre les arbres aux troncs imposants et ceytte colonne de fourmis fragiles mais déterminées.
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Par écureuil bleu le 30 Juillet 2016 à 22:33
Je suis pour le week-end chez mon fils Aurélien et sa petite-famille car ce soir je dois garder Alice, 23 mois.
Vers 11h00, ma belle-fille en préparant des lasagnes, s'est aperçue que le paquet était presque vide et qu'elle n'en n'aurait pas assez. Du coup elle m'a demandé d'aller en chercher dans le supermarché le plus proche, à 12 minutes à pied selon google maps.
J'ai repéré l'itinéraire et suis partie. Je ne connais pas du tout le quartier car ils viennent d'emménager dans cette ville.
Je devais suivre leur rue jusqu'au bout en partant vers la gauche puis prendre la rue Daugas jusqu'à la rue des Echassiers.
Là au lieu de tourner à droite j'ai tourné à gauche.
Ne voyant venir aucun supermarché j'ai demandé à 2 enfants de 8-10 ans qui m'ont expliqué que je m'étais trompée de sens. "Vous pouvez nous suivre, on va passer devant l'Intermarché" m'a dit le plus grand.
Ils étaient très mignons, faisaient très attention en traversant et m'ont dit : "C'est là" quand nous sommes arrivés et ils ont continué leur route.
J'ai acheté un paquet de lasagnes et 2 sachets de salade toute prête, puis je suis repartie. J'avais repéré une boulangerie. Je m'y suis arrêtée pour acheter 2 baguettes et un gâteau. Pour payer j'ai posé le paquet de pâtes sur le comptoir et je suis repartie bien encombrée avec mes deux sachets de salade, ma boite à gâteau et les deux baguettes posées dessus.
Un peu plus loin, je me suis aperçue que j'avais oublié le principal : les lasagnes.
J'ai fait demi-tour et suis revenue chercher le paquet.
Au lieu des 24 minutes de google maps j'ai mis 3/4 heure...
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