• Cela fait bien longtemps que je rêvais de m'élever dans les airs en montgolfière... Sans doute depuis que j'ai découvert à l'école primaire l'invention du ballon à air chaud des frères Montgolfier, Joseph et Etienne.

     

    Fils d'un papetier, issus d'une famille de 16 enfants, Joseph, imaginatif, rêveur et distrait, et Etienne, scientifique, travailleur et méthodique se sont complétés à la tête de la papeterie.

    En 1782, venu d’Avignon pour vendre du papier aux imprimeurs, Joseph loge chez un correspondant avignonnais. Il fait froid et décide de réchauffer sa chemise dans la cheminée. L’air chaud la fait s’élever au-dessus du foyer. Il répète l’expérience avec un petit parallélépipède de taffetas (tissu de soie) ; cet embryon d’aérostat s’élève jusqu’au plafond. Joseph écrit à son frère resté à Annonay : « Prépare des provisions de taffetas, de cordage et tu verras une des choses les plus étonnantes du monde. »

    Les années suivantes les deux frères vont réaliser leurs premières expériences de ballons à Annonnay.

    Pendant ce temps, à Paris, deux scientifiques, Jacques Alexandre Charles et Marie-Noël Robert, travaillent sur un projet de ballon à gaz hydrogène, qu'ils vont faire voler en août 1783. Le ballon effraie les paysans et est attaqué à coups de fourches et de couteaux.

    Le 19 septembre 1783 , les frères Montgolfier procèdent à l’envol d’une montgolfière avec, à son bord, trois animaux domestiques : un coq, un canard et un mouton. Pourquoi un mouton ? Pour voir comment peut réagir un animal dépourvu d’aile et qui, par conséquent n’est pas destiné à voler. Les animaux sortent indemnes de l'équipée.

    Le premier vol humain a lieu deux mois après : Pilâtre de Rozier et le Marquis d’Arlandes sont les deux premiers passagers de l'air.

    Un article très intéressant pour en savoir plus, sur le site le la Mairie d'Annonnay : http://www.mairie-annonay.fr/Les-freres-Montgolfier-et-la.html

     

    Pour Noël 2011 mon fils Aurélien m'avait offert un vol en U.L.M. au-dessus du Bassin d'Arcachon, que j'ai effectué et que je vous ai raconté ("vol en U.L.M,", "série de photoset "survol de l'Ile aux Oiseaux")

     

    L'année d'après, pour Noël, il m'a offert un bon pour un vol en deltaplane, au-dessus de la Dune du Pyla. Comme je n'étais pas emballée, il n'a pas concrétisé son achat et m'a promis de remplacer ce cadeau par un vol en montgolfière.

    Les mois ont passé et à Noël dernier il m'a offert un coffret "Cool-cadeau" avec un bon pour un vol en montgolfière à réaliser entre mai et octobre 2016.

     

    Début mai j'ai commencé à regarder où pouvait s'effectuer le vol. Il n'y avait rien en Aquitaine, mais des vols dans la région Nord Pas de Calais, en Touraine, dans le Lubéron et dans le marais Poitevin...

     

    J'ai choisi un vol au-dessus de Chenonceaux après avoir longuement hésité, ce qui me permettrait de découvrir les Châteaux de la Loire.

    J'ai réservé un vol pour le 29 mai 6h00  et 3 nuits d'hôtel à Amboise.

    La fin mai est arrivée : les raffineries étaient en grève et la pénurie d'essence menaçait. J'ai annulé les réservations. J'avais de l'essence pour y aller mais quid pour le retour.

    Bien m'en a pris car il y a eu des pluies très fortes ces jours-là, des inondations et de nombreux automobilistes bloqués sur l'autoroute. Le vol aurait été annulé...

     

    J'ai alors réservé pour le lundi 11 juillet à 6h00. Le dimanche 10 juillet au moment où je partais pour Amboise j'ai reçu un SMS m'annonçant que le vol était annulé pour cause de vent fort.

    J'ai appelé pour réserver pour le lendemain à 19h00 et suis partie vers Amboise (420 km de chez moi, 4h15 par l'autoroute).

    Le lendemain matin j'ai reçu un autre SMS : ce vol-là a été annulé aussi pour cause de pluie et de vent.

    J'ai visité quelques châteaux de la Loire et suis rentrée.

     

    Aurélien m'avait demandé de venir garder Alice le 30 juillet au soir et j'ai réservé un vol pour le 31 juillet à 19h00 car de chez lui je n'avais que 274 km et 2h50 de trajet.

    Ayant regardé la météo j'avais peu d'espoir que le vol soit maintenu.

    Quand le dimanche matin j'ai reçu un SMS de Vol en montgolfière, j'ai pensé que c'était à nouveau annulé.

    Mais non : cette fois le vol était confirmé pour 19h00.

    J'ai dit aurevoir à mes enfants et suis partie vers Amboise...

    Et ce soir-là je me suis envolée en ballon au-dessus du chateau de Chenonceaux...

     

     

     

     

     j

    Mon rêve de vol en montgolfière réalisé...

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  • Une femme a demandé il y a quelques semaines une expertise gratuite à l'hôtel des ventes d'Arcachon. Elle avait reçu de ses employeurs une petite boite chinoise.

    Le commissaire-priseur et son expert ont remarqué que le dragon représenté sur la boite avait 5 griffes, la marque impériale.

    La petie boite de 21 cm de diamètre sur 11 de hauteur a été qualifiée "d'exceptionnel pot couvert en émail cloisonné" et datée de la période Jiaqing (WVIè siècle). 

    Mise à prix à quelques milliers d'euros elle a été achetée 170 000 € par un collectionneur de Taïwan.

     

    Un bien joli cadeau...

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  • Un couple de Saintais a découvert en février, en se baladant sur une plage de La Tremblade (Charente-Maritime) une bouteille rejetée par la mer.

    Intrigués par la bouteille qui portait une inscription "New York Pelagic" ce couple de retraités a emporté la bouteille après avoir détaché les coquillages incrustés.

    A l'intérieur ils ont trouvé deux parchemins parfaitement conservés. Sur le premier il y avait le dessin d'un cormoran. Le second était une lettre écrite en anglais, félictant le lecteur d'avoir trouvé la bouteille et l'invitant à répondre, "pour exprimer ce que vous ressentez et quelle est votre connexion avec l'océan (...) et l'environnement". L'auteur de la lettre précise avec humour: "Répondez comme vous voulez, mais pas avec une bouteille à la mer, c'est très inefficace". 


    George Boorujy, l'auteur de cette lettre, est un artiste peintre américain se mobilisant pour la protection des cormorans. Contacté par le couple de Saintais grâce à l'adresse mail laissée sur la lettre, il leur explique avoir lancé cette bouteille en octobre 2013 de l'île de Staten Island, à New York. 

    Sa bouteille a vogué durant deux ans et demi, sur les 5700 km séparant la côté new-yorkaise de la côte française. 

    Brigitte Bathélémy, qui a trouvé la bouteille, est elle-même peintre. Elle et son mari Souhaitent inviter l'artiste américain chez eux, admirer les migrations des cormorans, ainsi que découvrir la place où sa bouteille a été découverte. 


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  •  

    Lorsque j'étais jeune je rêvais souvent que je volais. C'était une sensation très agréable de s'imaginer en apesanteur au-dessus du monde...

    Il y a quelques années j'avais observé pendant de longues heures le nid de tourterelles, espérant assister à l'apprentissage des jeunes ("J'espère apprendre à voler").

    Le vol des oiseaux me fascine toujours et, sur le Bassin d'Arcachon, je suis gâtée car c'est le refuge des aigrettes et oies bernaches, qui apprécient la nourriture trouvée dans les vasières....

    Ce dernier dimanche de février, elles s'étaient posées en nombre, près de la jetée d'Arès. J'ai pu les observer tout à loisir, regrattant seulement de ne pas avoir de trépied avec moi..

    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...
    Si je pouvais voler comme une aigrette...

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  • Je ne sais pas trop où j'étais. C'était une réunion, professionnelle ou de famille, je l'ignore...

    Il y avait beaucoup de monde, la nuit tombait...

    Je suis partie me promener dans le jardin et mon regard a été attiré par un point lumineux, brillant de tous ses feux comme un diamant. Je me suis approchée et j'ai découvert un insecte gris, comme une punaise, ornée d'un point de lumière.

    Une nouvelle variété de luciole ? Un ver luisant de mon enfance dont je garde un souvenir ébloui ?

    Je suis revenue à l'intérieur de la salle où les gens parlaient, buvaient et mangeaient. Je me suis vite ennuyée. Leurs conversations étaient alarmantes. J'ai aperçu un homme que j'avais déjà croisé et dont je connaissais la passion pour la photo. Il s'ennuyait fermement.

    Je lui ai demandé s'il avait porté son appareil photo parce qu'il y avait un beau sujet dans le jardin.

    Son visage s'est éclairé. Il était un peu plus jeune que moi, grand et souriant.

    Il m'a répondu "Oui, bien sûr". Et nous sommes allés dans le jardin, chacun avec son appareil.

    La luciole était toujours là et nous nous sommes approchés pour tirer son portrait.

    Dans le viseur, elle était magnifique.

    Ce n'était plus une punaise mais une sorte de petite tortue d'un bleu intense, parsemée d'étoiles brillantes. Elle se déplaçait lentement et nous étions enchantés du spectacle. L'homme a posé ses mains sur mes épaules, tendrement.

    Il était ravi.

    Moi aussi.

    "Prends de belles photos, lui ai-je dit...

    Mais le charme s'est rompu.

    Mon frère est arrivé et a crié à l'homme qui m'accompagnait : "Pars vite, il y a le Galoup !"

    Le Galoup ? Quel Galoup ?

    L'homme est parti très vite, sans prononcer un mot. Mon frère a disparu et je me suis réveillée, avec dans la tête le souvenir de cette minuscule tortue bleue scintillante, et de cette rencontre agréable...

    Une Saint-Valentin potentielle interrompue par le Galoup...

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