• Cela fait maintenant presque 8 ans que j'ai installé un petit bassin au milieu de mon jardin et y ai déposé des nénuphars.

    Et depuis 6 ans j'ai le bonheur, chaque année, début mai, aux alentours du 10, de découvrir les premières fleurs. En 2016, j'ai ajouté 2 plants : un jaune et un rouge.

    Je n'ai jamais ajouté de terreau ou d'engrais, ni divisé les rhizomes.

    L'hiver, l'eau gèle.

    Chaque année les fleurs sont plus belles, avec plus de pétales, et plus nombreuses...

    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...
    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...
    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...
    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...
    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...
    Premières fleurs 2018 dansle bassin aux nénuphars...

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  • En avril 2018, j'ai visionné 4 films sur la médiathèque numérique :  "La villa", "Makala", "L'intrusa" et "Diane a les épaules".

     

     

    - "La villa", film français de Robert Guédiguian, avec Ariane Ascaide (Angèle), Jean-Pierre Darroussin (Joseph), Gérard Meylan (Armand), Jacques Boudet (le père), sorti en novembre 2017. Durée : 1h47. 

     

    • Résumé :      Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions…

     

    • Mon ressenti : Angèle vient retrouver ses frères, Joseph et Armand auprès de leur père malade, dans une calanque près de l'Estaque à Marseille. Armand vit auprès de son père dans une villa face à la mer et a pris sasuccession pour tenir son restaurant ouvrier. Joseph est arrivé accompagné d'une compagne très jeune (Anaïs Demoustier).
    • Les paysages sont magnifiques et les acteurs sont attachants.
    • D​​​e nombreux thèmes sont abordés : les relations familiales avec leur flot de frustrations, de rancoeurs et de secrets, la vieillesse et ses problèmes, les choix de vie, la tentation de vendre à un promoteur, l'arrivée de migrants guettés par la police.
    • C'est émouvant et bien joué.

     

    • Ma note : 9/10

     

     

     

    - "Makala", film français d'Emmanuel Gras, sorti en décembre 2017. Durée : 1h37. 

     

     

     

    • Résumé :        Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

     

    • Mon ressenti : Kabwita abat un arbre et le fait brûler pour le transformer en morceau de charbon. Il stocke le charbon dans des sacs arrimés à son vélo et part vers une grande ville pour le vendre. Il espère revenir avec des tôles pour construire sa maison et abriter sa petite famille. Au cours du chemin interminable il va se heurter aux voleurs, manquer de se faire écraser par des camions, devoir négocier son prix de vente.
    • J'ai admiré sa ténacité et son courage, appris comment faire du charbon, mais me suis quand même un peu ennuyée.
    • Ma note : 6/10

     

    - "L'intrusa", film italien de Leonardo Di Costanzo, sorti en décembre 2017. Durée : 1h35. 

     

    • Résumé :        Naples. Aujourd’hui. Giovanna, travailleuse sociale combative de 60 ans, fait face à une criminalité omniprésente. Elle gère un centre qui s’occupe d’enfants défavorisés et offre ainsi une alternative à la domination mafieuse de la ville. Un jour, l’épouse d’un criminel impitoyable de la Camorra, la jeune Maria, en fuite avec ses deux enfants, se réfugie dans ce centre. Lorsqu’elle lui demande sa protection, Giovanna se retrouve confrontée, telle une Antigone moderne, à un dilemme moral qui menace de détruire son travail et sa vie.

     

    • Mon ressenti : Giovanna dirige un centre social pour enfants défavorisés. En accordant l'hospitalité à une jeune femme et ses deux enfants, elle va se mettre à dos collègues et parents, car cette jeune femme est l'épouse d'un assassin de la Camorra.
    • C'est un beau portrait de femme, plus documentaire que vrai film.
    • La fin laisse sur sa faim..

     

    • Ma note : 6,5/10

     

     

    - "Diane a les épaules", film français de Fabien Gorgeat, avec Clotilde Hesme, Fabrizio Rongione, Thomas Suire, sorti en novembre 2017. Durée : 1h27. 

     

     

    • Résumé :       Sans hésiter, Diane a accepté de porter l’enfant de Thomas et Jacques, ses meilleurs amis. C’est dans ces circonstances, pas vraiment idéales, qu’elle tombe amoureuse de Fabrizio.

     

    • Mon ressenti : Ce film aborde le thème de la gestation pour autrui et le thème de l'homoparentalité, mais de manière assez légère.
    • Diane porte un enfant pour rendre service à ses amis homosexuels, sans s'intéresser vraiment à sa grossesse. Elle tombe amoureuse de Fabrizio et je m'attendais alors à ce qu'elle s'attache enfin à l'enfant qu'elle porte. Mais non...
    • Clotilde Hesme joue bien et est lumineuse. 
    • Le film a été tourné à Layrac, en Lot-et-Garonne.

     

     

    • Ma note : 8/10

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  • En mars 2018, j'ai visionné 4 films sur la médiathèque numérique :  "L'atelier", "Prendre le large", "Plonger" et "Western".

     

     

    - "L'atelier", film français de Laurent Cantet, avec Marina Foïs, Matthieu Lucci, Warda Rammach, sorti en octobre 2017. Durée : 1h53. 

     

     

    • Résumé :       La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n'intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l'anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire.

     

    • Mon ressenti : Olivia (Marina Foïs), écrivaine connue, anime un atelier d'écriture à La Ciotat, auprès d'un groupe de 7 jeunes de diverses origines. Ils doivent écrire ensemble un roman.
    • Leurs avis divergent dès qu'il faut définir le lieu et le temps du récit : le terrain du chantier naval disparu ou le port de plaisance ? Antoine s'isole du groupe par des réflexions agressives et racistes.
    • Marina Foïs ne m'a pas convaincue, et le film m'a paru bien long.
    • C'est plus un documentaire sur la jeunesse d'aujourd'hui, la violence sous-jacente qu'un drame et la fin m'a paru bâclée.

     

    • Ma note : 6/10

     

     

    - "Prendre le large", film français de Gaël Morel, avec Sandrine Bonnaire, Mouna Fetou, Kamal El Amri, sorti en novembre 2017. Durée : 1h43. 

     

     

    • Résumé :       Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine délocalisée au Maroc…

     

    • Mon ressenti : Edith (Sandrine Bonnaire) préfère partir au Maroc plutôt que de se retrouver au chômage. A Tanger elle s'installe dans une petite pension de famille, tenue par une femme, Mina, qui vit avec son fils, Ali.
    • A l'usine de textile, Edith découvre des conditions de travail difficiles : vieilles machines à coudre mal réglées, contre maîtresse esclavagiste, salaire de misère... Edith va se lier d'amitié avec Ali, puis avec Mina.
    • Ce film aborde différents thèmes :la délocalisation du travail, les relations mère-fils parfois difficiles (comme entre Edith et son fils Jeremy), l'amitié..
    • Sandrine Bonnaire est lumineuse et joue très juste.

     

    • Ma note : 8,5/10

     

     

     

     

    - "Plonger", film français de Mélanie Laurent, avec Gilles Lelouche, Maria Valverde, Mélanie Laurent, Olivier De Benoist, sorti en novembre 2017. Durée : 1h42. 

     

     

    • Résumé :       C’est l’histoire d‘un amour total entre César et Paz.
      Paz, photographe espagnole, nourrit une soif de rencontres, d’expériences et de voyages, alors que César, ex-grand reporter de guerre, souhaite à l’inverse s’extraire du tumulte du monde.
      Paz est enceinte, cette perspective l’angoisse, l’étouffe. Elle semble s’éloigner chaque jour un peu plus de César, comme obsédée par quelque chose qui lui échappe.
      Jusqu’au jour où elle disparait, laissant son enfant et César sans véritable explication.

     

    • Mon ressenti : Dans la première partie du film nous découvrons l'amour fou entre César et Paz.
    • Et dans la seconde, Paz a disparu et César part à sa recherche. Il va découvrir ce qu'il lui est arrivé.
    • Il y a de beaux paysages et Gilles Lelouche joue bien, tout comme Maria Valverde.

     

     

    • Ma note : 7/10

     

     

    - "Western", film allemand de Valeska Grisebach, sorti en novembre 2017. Durée : 2h01. 

     

     

    • Résumé :       Un groupe de travailleurs allemands débute un travail difficile de construction sur un site de la campagne bulgare. Cette terre étrangère éveille le sens de l'aventure de ces hommes, confrontés à leurs préjugés et à la méfiance des locaux à cause de la barrière de la langue et des différences culturelles. Les hommes vont alors tout faire pour tenter de gagner la confiance des habitants.

     

    • Mon ressenti : Le chantier commence mal : le manque de graviers et d'eau l'empêche d'avancer. L'un des ouvriers allemands, Meinhardt, ancien légionnaire, essaie de dialoguer avec les habitants du petit village, alors que le chef de chantier tente au contraire d'imposer sa loi : voler de l'eau, acheter du gravier.
    • Il y a des chevaux, une rivière, des envahisseurs...
    • C'est plus un documentaire qu'un film. Il y a des longueurs et peu d'action.

    ​​​​​​​

     

    • Ma note : 6/10

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  • Le 30 mars 2018, j'ai profité d'un après-midi ensoleillé pour aller me balader à Andernos, au bord du Bassin d'Arcachon.

    Il y avait un gros coefficient et beaucoup de vent.

    Les eaux du Bassin d'Arcachon, d'habitude si calmes étaient agitées de "moutons", et arrivaient jusqu'au muret.

    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...

    Il y avait sur l'eau un courageux kite-surfeur, évoluant sur ces eaux argentées :

    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...
    Kite-surf et Bassin d'argent...

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  • Ce film de Claude Sautet, avec Michel Piccoli (Pierre), Romy Schneider (Hélène) , Léa Massari(Catherine) est sorti en 1970 et a presque 50 ans.

    Je l'ai revu hier soir, à la télévision, avec beaucoup de plaisir.

    Résumé :

    Au volant de sa voiture, Pierre, architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un accident de la route. Ejecté du véhicule, il gît inconscient sur l'herbe au bord de la route. Il se remémore son passé, sa vie avec Hélène, une jeune femme qu'il voulait quitter, sa femme Catherine et son fils...

     

    Mon ressenti :

    J'avais beaucoup aimé le livre de Paul Guimard il y a 50 ans, et le film qui en a été tiré, sorti en 1970 avec Michel Piccoli et Romy Schneider.

    Pierre a quitté sa femme Catherine et vit avec Hélène. Ils doivent partir vivre à Tunis tous les deux mais Pierre hésite. Son fils Bertrand lui demande de passer les vacances avec lui dans leur maison familiale de l'île de Ré pour faire du bateau.

    Hélène en a assez d'attendre qu'il se décide.

    Pierre part en pleine nuit vers Rennes. Il pleut, il s'endort, s'arrête à temps. Il écrit une lettre de rupture pour Hélène, puis quelques kilomètres plus loin lui envoie un télégramme pour lui demander de le rejoindre à Rennes.

    Il roule vite sur les petites routes de campagne pour rejoindre Rennes.

    Une bétaillère rouge cale à un stop. Un camion arrive en face. Pierre ne peut éviter la bétaillère puis le camion.

    Ejecté de la voiture il voit défiler sa vie. Il veut déchirer la lettre mais ne le peut.

    J'ai revu avec plaisir ces acteurs  que j'aimais beaucoup, mais aussi les cabines téléphoniques en bois, dans les bars ou à la Poste, les voitures de l'époque : DS et 4 chevaux "pot de yaourt".

    J'aime aussi la musique de Philippe Sarde.

    C'est une évocation très réaliste de la fragilité de la vie. L'accident filmé sous tous les angles revient en leitmotiv dans le film.

     


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