• En août 2020, j'ai regardé 4 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "Je ne rêve que de vous", "Il pleuvait des oiseaux", "Trois étés" et "La communion".

     

     

    - "Je ne rêve que de vous", film français de Laurent Heynemann, avec Elsa Zylberstein, Hippolyte Girardot, Emilie Duquenne, sorti en janvier 2020. Durée : 1h40

     

    • Résumé :           1940. Janot Reichenbach abandonne mari et enfant pour lier son destin à celui tragique de l’homme dont elle est éprise depuis l’adolescence alors qu’il est menacé par l’arrivée au pouvoir des artisans de la Collaboration. Elle traversera l’Europe et sacrifiera sa liberté pour épouser l’homme qu’elle aime au camp de Buchenwald où il sera enfermé, et, avec lui, elle survivra à cette épreuve. Cet homme, c’est Léon Blum.

     

    • Mon ressenti :  Ce film se déroule de 1940 à 1945, en France, et raconte l'histoire d'amour (histoire vraie) entre Jeanne Reichenbach (Elsa Zylberstein) et Léon Blum (Hippolyte Girardot), son aîné de 27 ans. Jeanne aime Léon Blum, depuis l'adolescence et quitte mari et enfants pour le rejoindre. L'homme politique, ancien président du conseil socialiste, est arrêté par le gouvernement de Vichy, puis emprisonné dans différents endroits, puis au camp de Buchenwald.
    • A aucun moment je ne suis entrée dans cette histoire. Ce n'est ni un film historique, car la période n'est que survolée, ni un biopic sur Léon Blum car l'on n'apprend rien sur lui, ni un film d'amour.
    • Elsa Zylberstein et Hippolyte Girardot sont de bons acteurs, mais ils ne m'ont pas convaincue dans ce film.

     

    • Ma note : 2,5/5  (Note moyenne spectateurs : 2,4/5, note moyenne presse : 2,5/5) 

     

     

    - "Il pleuvait des oiseaux", film canadien de Louise Archambault, avec Rémy Girard, Andrée Lachapelle, Gilbert Sicotte, sorti en juillet 2020. Durée : 2h07

     

    • Résumé :             L’histoire intrigante de trois vieux ermites vivant reclus dans les bois. Alors que des incendies de forêt menacent la région, leur quotidien est bousculé par la mort de leur doyen, Boychuck, et l’arrivée d’une octogénaire injustement internée à vie. Une photographe mandatée pour interviewer les témoins des feux les plus meurtriers de l’époque, trouve leur repaire.

     

    • Mon ressenti :
    • Ce film est une adaptation du roman éponyme de Jocelyne Saucier (que je n'ai pas lu).
    • Ce film est lent et beau. C'est un hymne à la nature qui se déroule dans une forêt canadienne, au bord d'un lac. Une jeune photographe, venue interviewer les témoins de feux récents, rencontre 3 vieux hommes qui vivent cachés, ravitaillés par quelqu'un qui leur apporte à domicile les articles dont ils ont besoin, et qui leur amènera une vieille dame ne voulant pas retourner dans son asile.
    • C'est beau mais lent, très lent...
    • ​​​​​​​Le film ne m'a pas du tout donné envie de lire le livre.

    ​​​​​​​

    • Ma note : 3,0/5  (Note moyenne spectateurs : 3,4/5) 
     

     

     

     

    - "Trois étés", film franco-brésilien de Sandra Kogut, avec Regina Casé, Ottavio Müller, Gisèle Froes, sorti en juin 2020. Durée : 1h34

     

    • Résumé :           Chaque année, Edgar et Marta organisent une grande fête dans leur luxueuse résidence d’été, orchestrée par leur gouvernante Mada et les autres employés de la maison. Mais, en trois étés, tout va basculer. Alors que le monde de ses riches patrons implose, balayé par des scandales financiers, Mada se retrouve en charge de la propriété dont elle est bien décidée à tirer le meilleur parti. Le portrait décapant d’une société néo-libérale à bout de souffle, rongée par ses démons.

     

    • Mon ressenti : 
    • Ce film se déroule au Brésil, de nos jours dans une propriété somptueuse. Mada est la pétulante majordome, gouvernante, chef d'orchestre des réceptions pour une famille bourgeoise. Eugenio, le chef de famille est un homme d'affaires véreux qui va être arrêté. Monsieur Fira, le père d'Eugenio, grabataire, vit avec eux, ne sort quasiment jamais de sa chambre. Mada est aussi commandant en chef d'une armée de domestiques.
    • L'arrestation de leur employeur et le départ du reste de la famille, va obliger Mada à trouver des astuces pour continuer à entretenir la propriété, verser les salaires des domestiques.
    • Elle va continuer à s'occuper du vieux monsieur, lui redonner goût à la vie.
    • J'ai aimé ce film pour l'actrice principale qui joue Mada, son dynamisme, son optimisme, sa bonne humeur et sa débrouillardise, et la fin qui est très belle.

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 3,0/5, note moyenne presse : 3,0/5) 

     

    - "La communion", film franco-polonais de Jan Komasa, sorti en mars 2020. Durée : 1h55

     

    • Résumé :           Daniel, 20 ans, se découvre une vocation spirituelle dans un centre de détention pour la jeunesse mais le crime qu'il a commis l'empêche d'accéder aux études de séminariste. Envoyé dans une petite ville pour travailler dans un atelier de menuiserie, il se fait passer pour un prêtre et prend la tête de la paroisse. L'arrivée du jeune et charismatique prédicateur bouscule alors cette petite communauté conservatrice.

     

    • Mon ressenti : 
    • Ce film raconte une histoire vraie qui s'est déroulée en Pologne.
    • Daniel est un jeune délinquant, vivant dans un centre de détention qui voudrait devenir prêtre mais son casier judiciaire l'en empêche. Au centre, il est martyrisé par d'autres jeunes et un surveillant.
    • Envoyé dans une petite ville pour travailler dans un atelier de menuiserie, il est pris pour un prêtre et ne dément pas. Ce village cache aussi de lourds secrets qui le divisent.
    • Daniel se donne à fond dans ses sermons, fait le bien, tente de réconcilier les uns avec les autres jusqu'à ce que son passé le rattrape.
    • Ce film est très dur, surtout à la fin.

    ​​​​​​​

     

    • Ma note : 3,8/5  (Note moyenne spectateurs : 3,5/5, note moyenne presse : 3,8/5) 

    10 commentaires
  • En juillet 2020, j'ai regardé 5 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "La belle époque", "Tu mourras à 20 ans", "#Je suis là", "Un divan à Tunis" et "Les traducteurs".

     

     

    - "La belle époque", film français de Nicolas Bedos, avec Daniel Auteuil,  Guillaume Canet, Doria Tillier,  Fanny Ardant, sorti en novembre 2019. Durée : 1h56

     

    • Résumé :            Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour...

     

    • Mon ressenti :  Victor (Daniel Auteuil) est un dessinateur un peu usé, "has been". Sa femme, Marianne (Fanny Ardant) est psychologue sur le net. Elle le plaque. Son fils travaille aussi sur le net et lui offre un bon original, pour revivre une période qui a compté pour lui. Antoine (Guillaume Canet) est à la tête de cette entreprise qui recrée les périodes souhaitées par ses clients, historiques ou personnelles, à grand renfort de décors, costumes, 
    • Victor choisit de revivre la rencontre avec sa femme en 1974.
    • J'ai trouvé l'idée originale de pouvoir ainsi retourner dans le passé, et j'ai apprécié les acteurs : Daniel Auteuil est émouvant, Fanny Ardant qui le trompe avec son meilleur ami est aussi époustouflante et épanouie que lui est taciturne.

    ​​​​​​​

    • Ma note : 4,5/5  (Note moyenne spectateurs : 4,0/5, note moyenne presse : 3,5/5) 

     

     

    - "Tu mourras à 20 ans", film d'Amjad Abu Alala, sorti en février 2020. Durée : 1h45

     

    • Résumé :             Soudan, province d’Aljazira, de nos jours. Peu après la naissance de Muzamil, le chef religieux du village prédit qu’il mourra à 20 ans. Le père de l'enfant ne peut pas supporter le poids de cette malédiction et s'enfuit. Sakina élève alors seule son fils, le couvant de toutes ses attentions. Un jour, Muzamil a 19 ans....

     

    • Mon ressenti :
    • Je me suis très vite ennuyée et j'ai arrêté au bout d'une vingtaine de minutes.
    • (Note moyenne spectateurs : 3,6/5, note moyenne presse : 3,6/5) 
     

     

    - "#Je suis là", film français d'Eric Lartigau, avec Alain Chabat, Doon a Bae, Blanche Gardin, sorti en février 2020. Durée : 1h38

     

    • Résumé :            Stéphane mène une vie paisible au Pays Basque entre ses deux fils, aujourd’hui adultes, son ex-femme et son métier de chef cuisinier. Le petit frisson dont chacun rêve, il le trouve sur les réseaux sociaux où il échange au quotidien avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il décide de s’envoler pour la Corée dans l’espoir de la rencontrer. Dès son arrivée à l’aéroport de Séoul, un nouveau monde s’ouvre à lui…

     

    • Mon ressenti : 
    • Stéphane (Alain Chabat) est chef cuisinier au pays Basque où il mène une vie tranquille mais qui ne le satisfait plus. Il s'envole vers la Corée pour rencontrer Soo avec qui il échange sur le net. Et il va tourner dans l'aéroport parce que Soo ne l'attend pas, ni au propre ni au figuré. Stéphane va découvrir une autre culture, rencontrer des personnes bienveillantes, redécouvrir l'émerveillement, partager des selfies et des recettes. Et puis il va retrouver ses fils, et apprécier à nouveau sa vie
    • Alain Chabat est touchant dans sa recherche de lui-même.

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 2,5/5, note moyenne presse : 3,0/5) 

     

    - "Un divan à Tunis", film français de Manele Labidi, sorti en février 2020. Durée : 1h29

    ​​​​​​​ 

    • Résumé :            Après avoir exercé en France, Selma, 35 ans, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Au lendemain de la Révolution, la demande s'avère importante dans ce pays « schizophrène ». Mais entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séances tarifées avec "prestations tarifées", les débuts du cabinet sont mouvementés… Alors que Selma commence enfin à trouver ses marques, elle découvre qu'il lui manque une autorisation indispensable pour continuer d'exercer…

     

    • Mon ressenti : 
    • Selma veut ouvrir un cabinet de psychanalyse à Tunis, son pays d'origine. Elle veut aider ses clients, mais va se heurter à de nombreux problèmes : lourdeur de l'administration, corruption, chantage, censure, place de la femme dans la société. 
    • Tout reste assez superficiel et ressemble plus à une succession de sketches qu'à un film.

     

     

    • Ma note : 3,5/5  (Note moyenne spectateurs : 3,3/5, note moyenne presse : 3,7/5) 

    - "Les traducteurs", film franco-belge de Régis Roinsard, avec Lambert Wilson, Sara Giraudeau, sorti en janvier 2020. Durée : 1h45

     

    • Résumé :         Isolés dans une luxueuse demeure sans aucun contact possible avec l'extérieur, neuf traducteurs sont rassemblés pour traduire le dernier tome d'un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet et qu'un pirate menace de dévoiler la suite si on ne lui verse pas une rançon colossale, une question devient obsédante : d'où vient la fuite ?

     

    • Mon ressenti : 
    • Eric Angstrom (Lambert Wilson) est un éditeur mégalomane et odieux, assisté de Rose-Marie (Sara Giraudeau). Il réunit neuf traducteurs pour traduire le dernier roman de "Dédalus", dans le plus grand secret. Mais il y a une fuite et tout va déraper.
    • Ce huis-clos est angoissant, les rebondissements sont nombreux, mais pas toujours crédibles, surtout le final.

     

    • Ma note : 3,0/5  (Note moyenne spectateurs : 3,5/5, note moyenne presse : 2,9/5) 

     

     


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  • En juin 2020, j'ai regardé 4 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "Un vrai bonhomme", "Lola vers la mer", "The room" et "L'oiseau de paradis".

     

     

    - "Un vrai bonhomme", film français de Benjamin Parent, avec Thomas Guy, Benjamin Voisin, Isabelle Carré, Laurent Lucas, sorti en janvier 2020. Durée : 1h28

     

    • Résumé :             Tom, un adolescent timide et sensible, s’apprête à faire sa rentrée dans un nouveau lycée.
      Pour l’aider à s’intégrer, il peut compter sur les conseils de Léo, son grand frère et véritable mentor.
      Léo va s’employer à faire de Tom un mec, un vrai, mais son omniprésence va rapidement se transformer en une influence toxique. Tom va devoir batailler pour s’affranchir de l’emprise de Léo et trouver son propre chemin….

     

    • Mon ressenti :  Tom, arrive dans un nouveau lycée. Il a perdu son frère, Léo, dans un accident de voiture mais continue à le voir et à suivre ses conseils. Léo, extraverti et sûr de lui, l'incite à se battre. La mère de Tom (Isabelle Carré), enceinte et son père (Laurent Lucas), sportif, sont en souffrance et n'accordent pas à Tom toute leur attention.
    • C'est parfois drôle, et parfois très émouvant. Tom est un petit oiseau blessé qui va finir par prendre son envol.
    • Les acteurs sont très bons, aussi bien les jeunes (Thomas Guy-Tom et Benjamin Voisin-léo) que leurs parents (Isabelle Carré et Laurent Lucas, vu dans "Harry, un ami qui vous veut du bien").

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 4,0/5, note moyenne presse : 3,4/5) 

     

     

    - "Lola vers la mer", film franco-belge de Laurent Micheli, avec Mya Bollaers, Benoît Magimel, Els Deceukelier, sorti en décembre 2019. Durée : 1h30

     

    • Résumé :            Alors que Lola, jeune fille transgenre de 18 ans, apprend qu’elle va enfin pouvoir se faire opérer , sa mère, qui devait la soutenir financièrement, décède. Afin de respecter ses dernières volontés, Lola et son père, qui ne se sont pas vus depuis deux ans et que tout oppose, sont obligés de se rendre jusqu’à la côte belge. En chemin, ils réaliseront que l’issue du voyage n’est peut-être pas celle à laquelle ils s’attendaient…

     

    • Mon ressenti :
    • Le sujet délicat de la transidentité est traité dans c e film avec une grande sensibilité.
    • Lionel (Mya Bollaers) est devenu Lola, 18 ans, rejetée et chassée de la maison par son père (Benoît Magimel) qui ne comprend pas cette transexualité.
    • Lola vit dans un foyer à Bruxelles, mais la mort de sa mère qu'elle revoyait en secret va les amener à se revoir, et entamer un road-movie pas banal pour aller disperser ses cendres dans la mer.
    • Le père et sa fille vont s'affronter de Bruxelles à Ostende...
    • C'est parfois drôle, et parfois émouvant...

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 3,2/5, note moyenne presse : 3,6/5) 
     

    - "The room", film de Christian Volckman, sorti en mai 2020. Durée : 1h40

     

    • Résumé :             Kate et Matt quittent la ville pour s'installer à la campagne dans une grande maison isolée et délabrée. Peu après leur déménagement, ils découvrent une chambre qui a le pouvoir d'exaucer tous leurs désirs...

     

    • Mon ressenti : 
    • Dans ce conte fantastique, un couple de quadragénaires, Kate, attachée dans un cabinet d'avocats, et Matt, dessinateur de BD et peintre, s'installent dans une grande bâtisse délabrée, à la campagne. Très rapidement, Matt découvre une pièce mystérieuse qui exauce tous les voeux prononcés à l'intérieur. Ils vont en jouer, recevoir tableaux de maîtres, billets, et même un bébé.
    • Mais il y a un revers à la médaille qu'ils vont bientôt découvrir.
    • Il y a quelques longueurs mais c'est original, fantastique, mais sans horreur...

     

    • Ma note : 4,5/5  (Note moyenne spectateurs : 3,3/5, note moyenne presse : 2,7/5) 

     

    - "L'oiseau de paradis", film français de Paul Manate, avec Sébastien Urzendoski, Blanche-Neige Uri, Patrick Descamps, sorti en juin 2020. Durée : 1h29

     

    • Résumé :            Jeune assistant parlementaire métis, amoral et séducteur, Teivi revoit un jour Yasmina, une lointaine cousine maorie aux pouvoirs mystiques, qui lui fait une étrange prédiction. Mais en proie à des malaises hallucinatoires et empêtré dans une affaire de corruption immobilière, Teivi perd pied. Persuadé que Yasmina peut le guérir, il part à sa recherche et chemine jusqu'à la presqu'île fantasmagorique de Tahiti. L’Oiseau de paradis raconte un Tahiti intime et légendaire, métis et vivant. Un conte mystique et contemporain sur le plus beau des paradis perdus.

     

    • Mon ressenti : 
    • Le film se déroule sur l'île de Tahiti, en Polynésie française.
    • Teivi, jeune assistant parlementaire, aide un candidat à obtenir la mairie aux prochaines élections municipales.
    • Yasmina vit chez sa tante et son oncle, depuis la mort de ses parents, et leur sert de bonne à tout faire. Elle est capable de prédire l'avenir.
    • Teivi va la chercher pour qu'elle l'aide.
    • Il y a de belles scènes et du fantastique, mais cela laisse une impression d'inachevé...

     

     

    • Ma note : 3,0/5  (Note moyenne spectateurs : 2,6/5) 

    7 commentaires
  • En mai 2020, j'ai regardé 4 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "Notre dame", "Papi Sitter", "Adam" et "L'état sauvage".

     

     

    - "Notre dame", film franco-belge de Valérie Donzelli, avec Valérie Donzelli, Pierre Deladonchamps, Thomas Scimeca, tourné avant l'incendie de Notre Dame, sorti en décembre 2019. Durée : 1h28

     

    • Résumé :            Maud Crayon, est née dans les Vosges mais vit à Paris.
      Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
      Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête.
      Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.

     

    • Mon ressenti : Dans ce film déjanté la réalisatrice, Valérie Donzelli incarne Maud Crayon, architecte et mère de famille, au bord du burn-out. Par un concours de circonstances elle est chargée de réaménager le parvis de Notre-Dame.
    • En même temps son coeur balance entre le père de ses enfants dont elle est séparée mais qui squatte chez elle et un ancien amoureux.
    • Son projet rencontre très vite des détracteurs.
    • C'est souvent drôle et bien vu, et parfois un peu lourd.

     

     

    • Ma note : 3,5/5  (Note moyenne spectateurs : 2,5/5, note moyenne presse : 3,6/5) 

     

     

    - "Papi Sitter", film français de Philippe Guillard, avec Gérard Lanvin, Olivier Marchal, Camille Aguillar, sorti en mars 2020. Durée : 1h37

     

    • Résumé :           Franck et Karine sont obligés de confier leur fille Camille, censée réviser son bac, à son grand-père André, gendarme retraité et psychorigide à souhait. La situation se gâte quand l’autre grand-père, Teddy, ancien gérant de boites de nuit peu fréquentables, débarque à l’improviste ! La cohabitation entre les papis s’avère plus que compliquée et Camille va profiter de leurs querelles pour vivre sa vie comme elle l'a décidé...

     

    • Mon ressenti : Dans cette comédie, 2 grands-pères très différents, Gérard Lanvin, ancien gendarme psycho-rigide, et Olivier Marchal, aventurier et ancien gérant de boites de nuit, s'efforcent de faire réviser le bac à leur petite-fille qui n'en a guère envie.
    • Après quelques affrontements, ils vont faire alliance pour le bien de Camille.
    • Le trio d'acteurs fonctionne bien  et j'ai bien ri.

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 2,8/5, note moyenne presse : 3,3/5) 

    - "Adam", film de Maryam Touzani, avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Doua Belkaoudi, sorti en février 2020. Durée : 1h40

     

    • Résumé :            Dans la Médina de Casablanca, Abla, veuve et mère d'une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d'imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l'essentiel.

     

    • Mon ressenti : Samia, jeune femme enceinte, vit dans la rue de mendicité et cherche du travail. Tous la chassent. Mais Warda, une fillette, lui sourit, et sa mère, veuve, sombre et rigide, finit par l'accueillir.
    • Samia est une bonne pâtissière et va compléter la gamme de gâteaux proposés par Abla, boulangère qui tient une échoppe dans la médina de Casablanca.
    • Ces deux femmes vont progressivement se lier d'amitié et s'entraider. Warda et Samia sont des rayons de soleil qui vont redonner vie à Abla.

     

    • Ma note : 4,0/5  (Note moyenne spectateurs : 3,8/5, note moyenne presse : 3,7/5) 

     

    - "L'état sauvage", film français de David Perrault, avec Alice Isaaz, Kévin Janssens, Deborah François, sorti en février 2020. Durée : 1h58

     

    • Résumé :           Etats-Unis, 1861, la guerre de Sécession fait rage. Une famille de colons français décide de fuir le Missouri où ils vivent depuis 20 ans. Edmond, Madeleine et leurs trois filles doivent traverser tout le pays pour prendre le premier bateau qui les ramènera en France. Victor, ancien mercenaire au comportement mystérieux, est chargé de veiller à la sécurité du voyage....

     

    • Mon ressenti : Dans ce western français, une famille de colons et leur servante noire, fuient le Missouri en diligence pour rejoindre le 1er bateau vers la France. Un ancien mercenaire les accompagne pour assurer leur protection. Ils sont poursuivis par une bande à cheval : une femme et des hommes masqués.
    •  
    • J'ai trouvé des incohérences : les femmes marchent à côté de la diligence alors que le père est assis à côté du cocher et le mercenaire à cheval. La fille aînée tousse sans cesse, crache du sang, mais résiste. une roue de la diligence casse au bord d'un précipice et tous passent au bord côté précipice, sauf la plus jeune des filles qui passe au-dessus, alors qu'il aurait été si simple de passer par l'intérieur...
    • La servante, un peu sorcière et guérisseuse, semble être la maîtresse du père de famille. Quant à la plus jeune des filles elle est amoureuse du mercenaire.
    • Trahison, vengeance vaudoue, déferlement de haine...
    • La fin m'a laissée sur ma faim.

     

     

    • Ma note : 2,5/5  (Note moyenne spectateurs : 2,5/5, note moyenne presse : 2,7/5) 

    10 commentaires
  • En avril 2020, j'ai regardé 5 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "J'accuse", "Sympathie pour le diable", "It must be heaven", "Les éblouis" et "Gloria mundi"

     

     

    - "J'accuse", film de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, sorti en novembre 2019. Durée : 2h12

     

    • Résumé :           Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.
      Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.
      A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

     

    • Mon ressenti : Ce film historique se concentre sur l'histoire du Colonel Picquart (Jean Dujardin), plutôt antisémite et dur avec ses hommes, parmi lesquels Alfred Dreyfus (Louis Garrel). Ce dernier est accusé d'avoir fourni des informations confidentielles aux  Allemands et est publiquement dégradé puis envoyé au bagne en Guyane. Nommé à la tête du Renseignement, Picquart s'aperçoit que l'auteur du fameux bordereau soi-disant écrit par Dreyfus provient d'Esterhazy et va s'efforcer d'innocenter Dreyfus.
    • Jean Dujardin est excellent, mais les seconds rôles le sont aussi comme Gregory Gadebois (Henry, le second de Picquart). L'ambiance de l'époque est bien reconstituée.

     

    • Ma note : 4,5/5  (Note moyenne spectateurs : 3,8/5, note moyenne presse : 4,0/5) 

     

     

    - "Sympathie pour le diable", film de Guillaume de Fontenay, sorti en novembre 2019, avec Niels Schneider, Ella Rumpf, Vincent Rottiers. Durée : 1h40 

    • Résumé :         Sarajevo, novembre 92, sept mois après le début du siège.
      Le reporter de guerre Paul Marchand nous plonge dans les entrailles d’un conflit fratricide, sous le regard impassible de la communauté internationale. Entre son objectivité journalistique, le sentiment d’impuissance et un certain sens du devoir face à l’horreur, il devra prendre parti.

     

    • Mon ressenti : 
    • Ce film raconte un moment de la vie de Paul Marchand, un journaliste engagé, correspondant de guerre en plein conflit à Sarajevo.
    • Il a été tourné en Bosnie et décrit bien la vie d'un reporter en zone de combat, et les horreurs de la guerre.
    • Paul Marchand est un journaliste entier et généreux qui se met les autres journalistes, moins scrupuleux, à dos.

     

    • Ma note : 4,0/5 (Note moyenne spectateurs : 4,0/5, note moyenne presse : 3,9/5) 
     

    - "It must be heaven", film sorti en décembre 2019. Durée : 1h42

     

    • Résumé :          ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
      Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir " chez soi " ?
    • Mon ressenti :  Ce film a reçu de très bonnes critiques, mais ne m'a pas émue.
    • Le personnage principal ne prononce pas un mot, se contentant d'observer; à la recherche d'un lieu idéal où vivre. Il navigue entre Paris et New-York. Trop de clichés sur ces villes m'ont ennuyée : beaucoup d'hommes armés partout.
    • Bref je n'ai pas saisi l'intérêt de ce film

     

    •  Ma note : 2,0/5 (Note moyenne spectateurs : 3,5/5, note moyenne presse : 4,0/5) 

     

     

    - "Les éblouis", film français de Sarha Suco, sorti en novembre 2019, avec Camille Cottin, Jean-Pierre Darroussin, Eric Caravaca, Céleste Brunnquell. Durée : 1h39

     

    • Résumé :          Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs.
    • Mon ressenti :  
      Camille, passionnée de cirque, va devoir abandonner son école pour suivre ses parents dans une secte religieuse, avec ses deux petits frères. Sa mère a été attirée par le travail de comptable qui lui est proposé mais elle et son mari vont vite être embrigadés, alors que Camille va tout faire pour sauver sa fratrie.
    • La jeune actrice qui joue Camille (Céleste Brunnquell) est prodigieuse, éblouissante.
    •  
    • Ma note : 4/5 (Note moyenne spectateurs : 3,9/5, note moyenne presse : 3,7/5
     

    - "Gloria mundi", film français de Robert Guédiguian, sorti en novembre 2019, avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier. Durée : 1h47

     

    • Résumé :            Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria.
      Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie… 
      En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.
    • Mon ressenti :  
      C'est un très beau film avec la même équipe que dans les films précédents de Robert Guédiguian,
    • Daniel (Gérard Meylan) sort de prison. Sa femme, Sylvie (Ariane Ascaride) a refait sa vie avec Richard (Jean-Pierre Darroussin), un brave homme qui a élevé leur fille Mathilda(Anaïs Demoutier), comme si elle était de lui.
    • Sylvie et Richard ont eu une fille, Aurore, qui vit avec Bruno. Tous deux gèrent un magasin, se droguent, exploitent clients et employés.
    • Mathilda et son compagnon ont eu un bébé : Gloria, et ont du mal à joindre les deux bouts.
    • Les deux jeunes couples ont peu de valeurs morales, sont prêts à tout pour réussir.
    • Les plus âgés ont plus le sens de l'entraide et du sacrifice.
    • J'ai apprécié les acteurs, tous excellents.
     
     
    • Ma note : 4,5/5 (Note moyenne spectateurs : 3,6/5, note moyenne presse : 4,0/5)

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