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Jeudi, je suis allée à une réunion professionnelle à Poitiers : une "convention" pour les 720 cadres de l'entreprise. Nous sommes partis en bus à 6h30 du matin . Entrée dans le bus dans les premières je me suis installée dans les premiers rangs, à côté de copines.
Le chauffeur a commencé par se tromper pour rattraper le pont d'Aquitaine, avant de le traverser sans encombre le Pont d'Aquitaine alors qu'en face de nous le bouchon quasi-quotidien était impressionnant.
Nous avions 3h de route avant d'arriver à Poitiers et nous avions tous et toutes envie de dormir...
Pendant toute ma scolarité j'ai pris le bus matin et soir et de mon temps il y avait une pancarte à côté du chauffeur indiquant : "Il est interdit de parler au chauffeur".
Jeudi ils étaient deux : le chauffeur et son remplaçant. Et ils étaient très bavards. Pendant 3 h ils n'ont pas arrêté de discuter. J'avais envie de mettre une pancarte : "Il est interdit aux chauffeurs de parler". J'ai quand même sommeillé par intermittence. Puis j'ai assisté au superbe lever de soleil, tout en les écoutant. Avec l'espoir qu'ils aborderaient des sujets que je pourrais reprendre ici...
Nous avons fini par arriver au Palais des Congrès, près du Futuroscope. Le temps de prendre un café et la convention commençait. Les interventions de la matinée se sont achevées à 14h00.
Comme beaucoup je mourrais de de faim, même si j'ai quelques réserves. "Il faudra être revenus dans la salle à 14h45 nous a ordonné une voix". Nous nous sommes tous répartis autour d'un nombre incalculable de tables.
L'entrée nous attendait avec de jolies couleurs : une huître avec un vert prairie, un triangle blanc de terrine de poisson, des rondelles de saumon avec une demi tomate cerise, et sous l'huître une galette rouge. La terrine était mangeable. L'huître verte était curieuse. Une fois crevé le rideau vert quelques petits légumes entouraient une huiîre tiède. Je l'ai mangée en priant très fort pour ne pas être malade. Puis je me suis attaquée à la curieuse galette rouge, cassant un petit bout et le mettant machinalement à la bouche.
Jamais mangé un truc aussi horrible et je n'ai même pas pu cracher ! Un truc hyper salé ! Un collègue à ma table avait goûté aussi, est devenu très rouge et est parti cracher aux toilettes. Quand le serveur est repassé je lui ai demandé ce que c'était prête à appeler le 15 si c'était du poison.
"C'est du sel pour tenir l'huître" nous a dit ce monsieur.
Quelle idée d'en faire une galette ! Il est vrai que le rouge aurait dû m'alerter... La prochaine fois je laisserai tester les autres... Je suis rentrée à la maison vers 21h, après 6h de bus et 2h de voiture, épuisée et nauséeuse...
J'aurais pu faire pire : croquer dans la coquille de l'huître et me casser une autre dent !
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Pour ce 22 ème jeu Café Thé, je vous propose d'illustrer à votre manière cet extrait de "Madame Bovary" de Flaubert ( photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...)
Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le livre pour participer.
"Madame Bovary avait ouvert sa fenêtre sur le jardin, et elle regardait les nuages.Ils s'amoncelaient au couchant, du côté de Rouen, et roulaient vite leurs volutes noires, d'où dépassaient par derrière les grandes lignes du soleil, comme les flêches d'or d'un trophée suspendu, tandis que le reste du ciel avait la blancheur d'une porcelaine. Mais une rafale de vent fit se courber les peupliers, et tout à coup la pluie tomba; elle crépitait sur les feuilles vertes. Puis le soleil reparut, les poules chantèrent, des moineaux battaient des ailes dans les buissons humides, et les flaques d'eau sur le sable emportaient en s'écoulant les fleurs roses d'un acacia."
Photo empruntée sur le site : http://www.bovary.fr/
Pour jouer il vous suffit de m'envoyer votre participation par mail à ecureuilbleu33@live.fr jusqu'au 15 novembre 2011. Ensuite les lecteurs voteront pour leur participation préférée jusqu'au 15 décembre 2011. Les participant ne pourront publier leur particiaption sur leur blog qu'à partir du 16 décembre.
Amusez vous bien !
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Pour ce 21ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer la photo suivante à votre manière : photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...Vous êtes 9 à avoir participé.Il s'agit maintenant de voter pour vos trois participations préférées, en utilisant le module de vote en haut à gauche, jusqu'au 15 novembre minuit.Participation n° 1 :Le raisinL' automne cueille la grappe noireE nième vendange de la vigneR assemblant ses valets à son pied
A l'aube des brumes de septembre
I mmuable saison en taches lie de vin et ambre
S armenteuse treille aux grains gorgés
I nvite fût de chêne digne
N oble à se remplir la panse de son nectar...Participation n° 2 :un rouleur de barriques de Saint-Emilion, le jour de la Fête du Fleuve.Participation n° 3 :"Les raisins de la colère"
Devant un photographe qui le trouvait trop vert, le raisin se laissa aller à une colère noire.
Le but du viticulteur était atteint, la vendange serait bonne et le raisin mûr à souhait.
Ce serait une année d'exception !
Participation n° 4 :Participation n° 5 :Saison des vendanges bien belle cette année, ensoleillée,De belles grappes gonflées de jus, dorées à souhaitDes grandes "sauterelles jaunes ou bleues" machines qui enjambentLes rangées de vignes, et frappent chaque souchePour récolter tous ces grains noirs ou blancsQui feront une belle cuvée et qui saitUn formidable millésime ?Ronde des tracteurs avec leurs bennes emplies à ras-bordQu'ils vont déverser sur les quais des chaisEt qui fera le nectar de l'année !Où sont les vendanges d'antan :Les charrettes tirées par de forts chevauxChargées de comportes en boisDans chaque parcelle de vignes les colles de vendangeurs chantants, riant,Coupant les grappes, les porteurs de seaux,Souvenirs d'une époque où le travail était pénibleCourbés sur les souches tout le jourMais tellement plus convivial avec le partage du repas le midiPrès d'un casot, grillade et petit repos méritéAvant de reprendre jsuqu'au soir.Participation n° 6 :Participation n° 7 :Les raisins envolésCette fin d'été de mes sept pieds de raisins, je vis grossir et rosir quelques grappes
Certes pas autant que l'année passée pensais-je
Mais déjà je me régalais à l'avance.
Je déchantais en rentrant de vacances.
Que vois-je ? je vous le donne en mille en cent ...plus de raisins
Plus un seul grain à ma vue, seules des grappes nues restent sur les pieds !
Ces coquins les oiseaux ont de leurs becs exercés, ravi ma cueillette et mon envie s'envolant avec les raisinsParticipation n° 8 :L'automne s'embrase d'une douce folieLes feuilles d'extase, de rouge cramoisiD'or et de pourpre, toute auréolée de sangLa vigne scintille de mille feux obsédantsPépites d'espoir de raisins noirs flamboyants!Sur la vigne d'automne grimpe mon désirDe pulpe de raisins vermeils mûrs à plaisir.Essaimant la terre d'une douce tiédeurDans leurs grappes s'ébattent papillons fugueursAvides de leur suc, sensuels, voltigeurs,Déployant ivres leurs ailes , frou-frou dentellesIls inondent la terre d'un tapis d'étincellesQui, sous l'ardeur câline du fragile autanFait miroiter les feuilles au soleil couchant!Participation n° 9 :raisins du souvenir…
Nos vacances allaient du 14 juillet jusqu’en octobre, le premier…
Nous pouvions profiter du début de l’automne, des fêtes qui suivaient un rythme monotone mais qui nous enchantaient.
Leurs jeux nous ravissaient… et surtout les vendanges quand raisins à l’envi volaient ou s’écrasaient sur nos candides gueules d’anges.
Et le malheureux barbouillé qui avait oublié quelque grappe en cueillette acceptait en riant le supplice mouillé. Le jus des raisins collait la chemisette. Les parents qui râlaient nous lavaient au ruisseau tout en nous reprochant le gaspillage.
Ils n’étaient pas fameux ces raisins ni très beaux, destinés à fournir un vin d’un tout autre âge, à peine plus qu’une piquette qui montait à la tête des grands qui la buvaient puis bêtement riaient…
Et nous étions contents, assis sur une roche, malgré la rentrée proche et nous moquant un peu des gens qui vendangeaient…
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Pour ce 20 ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer à votre manière cet extrait de Bel-Ami, de Guy de Maupassant ( photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...) Il n'était pas nécessaire d'avoir lu le livre pour participer.
"Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes comme s'il venait de descendre de cheval; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Il inclinait légèrement sur l'oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil."
Je n'ai reçu que trois participations. Vous avez été 27 à voter. Les trois participations ont été difficiles à partager et ont obtenu quasiment le même nombre de voix : Jean-Marie (9 voix) et moi (9 voix), Jill Bill (7 voix)
1er ex-aequo) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" :
Le matamore déconfit
Moustache conquérante et l’allure martiale
cet ancien cavalier ne veut point accepter
de n’être qu’un civil dans la foule banale
il pousse les passants qui n’osent l’affronter
la gloire du passé le bruit de la bataille
sont là dans sa mémoire enflammant son esprit
car il rêve toujours à la belle médaille
qu’il aurait obtenue sans l’officier maudit
amer désabusé désormais solitaire
sa vie n’a plus de sens comme est vide son cœur
il lui faut se venger il lui faut une guerre
qui lui rendra croit-il un semblant de bonheur
tant d’échecs ont brisé sa brillante carrière
supérieurs pleins de morgue une paix sans honneur
un traité malvenu pour un calme précaire
sa vie n’est plus soudain qu’une terrible erreur
il a fait confiance aux sergents-recruteurs
leur guerre était alors une belle aventure
bâton de maréchal dans la giberne obscure
et de l’or et du vin des filles et des fleurs
en mémoire alors lui revient
un air ancien...
« quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
Dans sa giberne il a son bâton d'maréchal
Quand un soldat revient de guerre il a
Dans sa musette un peu de linge sale
…et puis voilà... »
(Francis Lemarque 1963)
1er ex-aequo) Ecureuil bleu :
Portraits croisés de Bel-Ami
Une femme à sa fenêtre : Quel est donc ce bel homme ? Un fringant officier aux manières directes... Sa virilité m'émoustille...
Un homme qu'il a bousculé : Ce malotru se croit le roi du monde parce qu'il a des galons sur ses épaulettes ! Si je ne me calmais pas je lui assènerais un bon coup de poing sur son joli petit nez !
Un enfant qui s'est écarté sur son passage : Ah, maman ! Pourquoi mon papa n'est pas aussi beau ? Quand je serais grand je veux être soldat comme le Monsieur !
La maman du petit : Cet homme est un danger public. Il est prêt à écraser son prochain pour avancer, même un enfant !
Un gamin des rues : Je regrette de ne pas lui avoir fait un croche-pied quand il m'a poussé pour me dépasser. J'aurais bien ri s'il s'était étalé avec son beau costume !
Une bourgeoise qu'il a regardée : Je lui ai tapé dans l'oeil. Comme j'aimerais qu'il m'aborde !
Un vieillard sous un porche : Il est jeune et bien bâti et il a la santé. Mais c'est un écraseur, un moissonneur et je préfère être à ma place qu'à la sienne.
3ème ) Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Trouble je
Regard hautain en éventail
Il déployait sur les êtres et les choses de la rue
Lui qui avait connu
Champs de bataille
En brave hussard fier
Coeur vaillant qui droit file...
Rendu à la vie civile
Imbibé d'heures militaires
Ses yeux bleus acier
Portés sur la gent féminine
Faisaient rosir leur mine
A son passage altier...
Curieux animal sans peur
Qui en chapeau buse
Le promeneur que l'on abuse
Bousculait en Seigneur
Avec une certaine arrogance...
Inès sa douce promise
Soupirait un tantinet surprise
De voir un autre homme en Garance...
L'uniforme de la Garde
Avait déteint sa belle âme
Elle n'était point femme
A faire l'amour à la hussarde...
Bravo aux participants et merci à tous !
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Je vous ai parlé hier du village de "Villefranche de Conflent", de ses jolies ruelles. Voici quelques jolies enseignes que j'ai photographiées, pour la communauté gérée par mon aminaute Dany du blog "Voyages autour du monde".
Celle-ci invite à entrer et se mettre à table : Et celle-là à déguster le vin de la région.
Une autre enseigne au dessin délicat, peut-être pour un brocanteur :
Une enseigne pour toutes celles qui aiment tricoter ou crocheter...
Et une jolie façon de désigner la mairie :
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