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Pour ce 22ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer à votre manière cet extrait de "Madame Bovary" de Flaubert ( photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...)Il n'était pas nécessaire d'avoir lu le livre pour participer."Madame Bovary avait ouvert sa fenêtre sur le jardin, et elle regardait les nuages.Ils s'amoncelaient au couchant, du côté de Rouen, et roulaient vite leurs volutes noires, d'où dépassaient par derrière les grandes lignes du soleil, comme les flêches d'or d'un trophée suspendu, tandis que le reste du ciel avait la blancheur d'une porcelaine. Mais une rafale de vent fit se courber les peupliers, et tout à coup la pluie tomba; elle crépitait sur les feuilles vertes. Puis le soleil reparut, les poules chantèrent, des moineaux battaient des ailes dans les buissons humides, et les flaques d'eau sur le sable emportaient en s'écoulant les fleurs roses d'un acacia."Photo empruntée sur le site : http://www.bovary.fr/Vous êtes 6 à avoir participé.Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées jusqu'au 15 décembre 2011, en utilisant le module de vote en haut à gauche. Attention : cochez la ou les cases choisies avant de cliquer sur "Voter", car vous ne pouvez voter qu'une seule fois.Participation n° 1 :Participation n° 2 :Peupliers penchaient
Dans pré poules picoraient
Ciel en bleu grisé
Au travers du beau regard
De la Dame Bovary
Participation n° 3 :Oui, certains jours de pluieJe m'ennuie à l'enviComme madame BovaryEt s'envole mon espritPar la fenêtre ou l'huisComme un moineau d'IssyAu jardin des LadiesAcacias, roses, soucisDes muses sont amisVolutes noires, cramoisiesPorcelaines blanchiesSont fleurs de poésieSoleil, ciel éclairciLe vent m'emporte ainsiQu'un nuage alanguiPeupliers alourdisFeuilles vertes ou jauniesFlaques d'eau psalmodientOui, certains jours de pluieJe m'ennuie à l'enviComme madame BovaryParticipation n° 4 :Au pays d’Emma Bovaryillustration d’Alfred de Richemontnuages au couchant percé de rayons d'orle ciel pâle s'anime et le vent se déchaîneamenant une pluie crépitante et soudainequi s'arrête bientôt sur le même décorla vie reprend son cours modeste et pittoresquel'averse a suspendu les gestes un instantdans la cour de la ferme au village normandtrop paisible il est vrai pour l’esprit romanesqueson avenir borné brisé dans son élanses rêves limités aux lignes du bocageelle voudrait s'enfuir de cette étroite cageconnaître enfin la vie que l'on mène à Rouencomme les fleurs tombées qui vont au fil de l'ondeEmma voit ses journées s'écouler sans passionmais son âme restant dévorée d'ambitionelle va détester la fadeur de ce mondeParticipation n° 5 : L'orage
Madame ouvrit sa fenêtre un soir
Sur les cieux au soleil couchant
Du côté de Rouen un été
Nuages sombres en troupeau
Par dessus la ville...
D'atmosphère tranquille
Le vent doux encore chaud
Se leva soudain fâché
Les hauts peupliers ployant...
La pluie en arrosoir
Se mit à tomber sur les toits
Le feuillage, la faune sauvage apeurée,
A l'aube la basse-cour se remit au chant
Les oiseaux à battre des ailes
D'une branche à l'autre
D'un arbre à l'autre
Tandis que la floraison belle
De l'acacia jetée au sol, spectacle navrant
Infusait aux flaques d'eau ses pétales rosés
Madame en soupira...
Participation n° 6 :EMMA…Emma, rêvait à sa fenêtreEn regardant tomber la pluie,Elle rêvait, d’autre chose,Sa petite vie provinciale,Ne lui plaisait pas,Son époux ? Elle ne l’aimait pas !Comment sortir de ce tourment ?Car c’était pour elle, un grand tourment,Le Nobliau du château, bel homme, un peu dépravéEt qu’elle croyait riche,Elle voulait le rencontrer, lui plaire, et le séduire…La pluie s’arrêta. Elle décida d’aller vers le château…Elle le croisa, lui adressa un petit signeElle était plutôt belle femme,Il stoppa sa monture, un magnifique Alezan,Avec un grand sourire, il la salua,Un vertige s’empara d’elle,Il la sortirait d’ici, l’emporterait très loin,La comblerait d’amour.Avec lui, elle deviendrait une femme heureuse…Mais l’homme, lui, ne pensait qu’à s’amuser…Cette pouliche, certes un peu oie, le désennuierait,Il l’invita au Château, on lui servit du thé,Dans le grand salon, avec ses lustres à pendeloquesLe beau piano à queue, les beaux meubles,Et les tapis épais, qui étouffent les pas.Tout était un peu fané, mais elle ne le vit pas,Tout entière à ses rêves.Il ne perdit pas de temps,Lui enserra la taille, l’embrassa,Dégrafa son corsage, et sous ses mains expertes,Elle vibra comme jamais ! Elle se laissa couler.Pauvre ! Pauvre petite Emma !Ce qu’elle ignorait encor, c’est qu’il s’amusait,Et que bientôt, ses rêves se briseraient.Et cela alla si mal quand il partit en voyage, sans elle,Qu’elle vola du poison, et mit fin à sa petite vie !Une étoile filante, alluma la nuit…
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Pour ce 21ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer la photo suivante à votre manière : photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...
Vous êtes 9 à avoir participé et 122 à avoir voté.Merci à tous les votants et bravo à tous les participants !Vos votes ont désigné comme gagnante de ce jeu Jill Bill avec 55 votes, suivie de Mary (36 voix), Annie (33 voix), Claudie (31 voix), Jean-Marie (29 voix), Ozymandias (20 voix), Mimi de Bruges (5 voix), Quichottine (4 voix) et Mistigris (3 voix).:.1ère) Jill Bill du blog "Melting-pot" :Le raisinL' automne cueille la grappe noireE nième vendange de la vigneR assemblant ses valets à son pied
A l'aube des brumes de septembre
I mmuable saison en taches lie de vin et ambre
S armenteuse treille aux grains gorgés
I nvite fût de chêne digne
N oble à se remplir la panse de son nectar...2ème) Mary du blog "Le bonheur quand même" :Les raisins envolésCette fin d'été de mes sept pieds de raisins, je vis grossir et rosir quelques grappes
Certes pas autant que l'année passée pensais-je
Mais déjà je me régalais à l'avance.
Je déchantais en rentrant de vacances.
Que vois-je ? je vous le donne en mille en cent ...plus de raisins
Plus un seul grain à ma vue, seules des grappes nues restent sur les pieds !
Ces coquins les oiseaux ont de leurs becs exercés, ravi ma cueillette et mon envie s'envolant avec les raisins3ème) Annie du blog "Imaginons ...ensemble" :4ème) Claudie :L'automne s'embrase d'une douce folieLes feuilles d'extase, de rouge cramoisiD'or et de pourpre, toute auréolée de sangLa vigne scintille de mille feux obsédantsPépites d'espoir de raisins noirs flamboyants!Sur la vigne d'automne grimpe mon désirDe pulpe de raisins vermeils mûrs à plaisir.Essaimant la terre d'une douce tiédeurDans leurs grappes s'ébattent papillons fugueursAvides de leur suc, sensuels, voltigeurs,Déployant ivres leurs ailes , frou-frou dentellesIls inondent la terre d'un tapis d'étincellesQui, sous l'ardeur câline du fragile autanFait miroiter les feuilles au soleil couchant!5ème) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" :raisins du souvenir…
Nos vacances allaient du 14 juillet jusqu’en octobre, le premier…
Nous pouvions profiter du début de l’automne, des fêtes qui suivaient un rythme monotone mais qui nous enchantaient.
Leurs jeux nous ravissaient… et surtout les vendanges quand raisins à l’envi volaient ou s’écrasaient sur nos candides gueules d’anges.
Et le malheureux barbouillé qui avait oublié quelque grappe en cueillette acceptait en riant le supplice mouillé. Le jus des raisins collait la chemisette. Les parents qui râlaient nous lavaient au ruisseau tout en nous reprochant le gaspillage.
Ils n’étaient pas fameux ces raisins ni très beaux, destinés à fournir un vin d’un tout autre âge, à peine plus qu’une piquette qui montait à la tête des grands qui la buvaient puis bêtement riaient…
Et nous étions contents, assis sur une roche, malgré la rentrée proche et nous moquant un peu des gens qui vendangeaient…
6ème) Joëlle du blog "Les rêves d'Ozymandias" :7ème) Mimi de Bruges du blog "Mes histoires de randos" :un rouleur de barriques de Saint-Emilion, le jour de la Fête du Fleuve.8ème) Quichottine du blog "Voyages en Quichottinie" :"Les raisins de la colère"
Devant un photographe qui le trouvait trop vert, le raisin se laissa aller à une colère noire.
Le but du viticulteur était atteint, la vendange serait bonne et le raisin mûr à souhait.
Ce serait une année d'exception !
9ème) Mistigris du blog "Le jardin de Mistigris" :Saison des vendanges bien belle cette année, ensoleillée,De belles grappes gonflées de jus, dorées à souhaitDes grandes "sauterelles jaunes ou bleues" machines qui enjambentLes rangées de vignes, et frappent chaque souchePour récolter tous ces grains noirs ou blancsQui feront une belle cuvée et qui saitUn formidable millésime ?Ronde des tracteurs avec leurs bennes emplies à ras-bordQu'ils vont déverser sur les quais des chaisEt qui fera le nectar de l'année !Où sont les vendanges d'antan :Les charrettes tirées par de forts chevauxChargées de comportes en boisDans chaque parcelle de vignes les colles de vendangeurs chantants, riant,Coupant les grappes, les porteurs de seaux,Souvenirs d'une époque où le travail était pénibleCourbés sur les souches tout le jourMais tellement plus convivial avec le partage du repas le midiPrès d'un casot, grillade et petit repos méritéAvant de reprendre jsuqu'au soir.
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Je vous ai montré hier quelques photos prises dimanche après-midi au Grand Crohot. Les vagues étaient très fortes et semblaient convenirs aux surfeurs très nombreux. J'ai admiré un moment les figures exécutées par ces acrobates sur les vagues.
Un fort joli spectacle :
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Le Grand Crohot est une des principales plage de la presqu'île du Cap-Ferret (Gironde), sur l'Océan Atlantique.
Ce dimanche 13 novembre, il faisait 20° et il y avait pas mal de monde sur la plage. En voici un petit échantillon, à travers ces quelques photos... Des promeneurs, souvent en famille : Beaucoup de chiens, pas toujours tenus en laisse :
De courageux baigneurs :
A contre-jour, l'eau brille de mille feux et semble plus chaude...
Un pêcheur équipé de cuissardes :
De téméraires body-boarders :
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Pour ce 22 ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer à votre manière cet extrait de "Madame Bovary" de Flaubert ( photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin...)
Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le livre pour participer.
"Madame Bovary avait ouvert sa fenêtre sur le jardin, et elle regardait les nuages.Ils s'amoncelaient au couchant, du côté de Rouen, et roulaient vite leurs volutes noires, d'où dépassaient par derrière les grandes lignes du soleil, comme les flêches d'or d'un trophée suspendu, tandis que le reste du ciel avait la blancheur d'une porcelaine. Mais une rafale de vent fit se courber les peupliers, et tout à coup la pluie tomba; elle crépitait sur les feuilles vertes. Puis le soleil reparut, les poules chantèrent, des moineaux battaient des ailes dans les buissons humides, et les flaques d'eau sur le sable emportaient en s'écoulant les fleurs roses d'un acacia."
Photo empruntée sur le site : http://www.bovary.fr/
Pour jouer il vous suffit de m'envoyer votre participation par mail à ecureuilbleu33@live.fr jusqu'au 16 novembre 2011. Ensuite les lecteurs voteront pour leur participation préférée jusqu'au 15 décembre 2011. Les participants ne pourront publier leur participation sur leur blog qu'à partir du 16 décembre.
Amusez vous bien !
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