• Le matin en allant travailler j'écoute France Bleu Gironde. Vendredi matin j'ai entendu parler sur cette radio d'une belle initiative de Laurent et Géraldine Vandersnickt traiteurs à Izon, près de Libourne.

     

    Les fiestas, les cousinades, les mariages qui n’en finissent plus, les repas de chasseurs, ils connaissent. Les fêtards en panne de toit au petit matin, aussi. Ils ont eu une idée. Le couple explique : « Il existe un véritable problème de couchage après la fête. En tant que traiteur, nous le constatons et avons imaginé un concept : faire dormir les gens dans un bus aménagé. »

    En février ils ont acheté un bus, l'ont débarassé de ses fauteuils et ont installé à la place des lits superposés.

     

    somnibus.jpg

    (pHOTO sTéPHANE lARTIGUE, journal Sud-Ouest)

     

    18 couchages sont disponibles dans le somnibus ainsi que des toilettes sèches.

    Ce somnibus est un hôtel-mobile : le chauffeur amène le bus sur le lieu de la fête où il va rester toute la nuit. Cela peut permettre de faire dormir des invités fatigués et/ou un peu éméchés, de faire dormir les enfants un peu plus tôt, d'empêcher jeunes ou adultes de repartir dans la nuit...

    Il sera loué pour une nuit ou plus à des particuliers, clubs de sport, associations, comités d'entreprises, collectivités locales.

     

    Le couple pense acheter d'autres bus et les aménager de manière différente, pour permettre aux gens ayant un peu trop bu soit de dégriser, soit de dormir selon leur état...

     

    Pour en savoir plus : http://www.sudouest.fr/2013/04/05/un-somnibus-pour-accueillir-les-fetards-en-fin-de-nuit-1014720-717.php

    ou http://www.somnibus.com/

     


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  • J'ai lu cette information dans la rubrique Insolite du journal Sud-Ouest :

     

    En Russie, le maire de Moscou annonce la création d'une banque de chants d'oiseaux téléchargeables gratuitement "pour former l'esprit vert chez les Moscovites". Les chants des oiseaux peuplant la capitale russe et sa région seront estampillés et enregistrés dans un catalogue qui sera distribué dans les parcs, les écoles et les bibliothèques. Le livre comprendra des illustrations et des descriptions des espèces locales qui seront dotées de codes-barres renvoyant à des fichiers téléchargeables permettant d'auditionner leurs chants.

     

    Je trouve cette idée excellente, une initiative à propager, en l'adaptant à chaque région pour faire découvrir les merveilles de la nature et inciter à sa protection...

    Par contre distribuer des catalogues -qui risquent d'être jetés- doit revenir très cher et aura une empreint carbone non négligeable. Mieux vaudrait des bornes interactives ou simplement un accès internet dans les parcs par exemple, les écoles et les bibliothèques en étant (en principe) déjà dotés...

     

     

    Une photo prise sur l'île Cousins aux Seychelles de mon "petit pingouin aux yeux tristes"...

     

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  • Mercredi matin, après un pont prolongé de 5 jours, je suis montée dans ma gentille modus pour aller au travail. Il faisait 9° dans le garage, mais 2 ou 3° dehors.

    Il y avait aussi du brouillard...

    Arrivée dans la banlieue de Bordeaux, j'avais plein de buée dans l'habitacle, malgré les boutons de dégivrage tournés à fond. Il fallait que j'agisse car je n'y voyais plus grand chose et j'allais arriver à un rond-point dangereux.

    J'ai baissé et remonté la vitre électrique de mon côté : ça a été efficace. Arrivée un peu plus loin j'ai voulu faire la même chose du côté passager.

    Zut ! J'avais oublié que cette vitre avait un problème depuis toujours ("Fini les vitres désobéissantes").

    Elle s'est baissée sans problème mais quand j'ai voulu la relever... Elle a refusé et s'est bloquée.

    Il me restait encore une vingtaine de kms à parcourir, dans le froid...

    Au bout de quelques kms où je me suis sentie frigorifiée malgrè le chauffage poussé à fond, j'ai eu une idée. j'ai appuyé sur le bouton pour baisser la vitre, puis sur celui pour la remonter.

    Et le miracle s'est produit : la vitre s'est relevée millimètre par millimètre jusqu'à se fermer complètement.

     

    Si vous saviez comme je me suis sentie soudain bien, dans ma petite auto, bien au chaud...

     

     

    modus2.jpg

     

    Autre article : "Le bonheur d'avoir une voiture couleur bleu menthe..."


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  • Ce samedi là je suis venue spécialement pour voir le Belem passer sous le nouveau pont de Bordeaux. J'ai attendu deux heures dans le froid, mais j'ai vu le Belem arriver dans l'estuaire et passer sous le pont d'Aquitaine.

    Le Belem est passé devant nous vers 10h30, accompagné par son bateau pilote et suivi par de nombreux bateaux. Au lieu de passer directement sous le pont il a fait de nombreuses manoeuvres, sans doute parce qu'il ne devait passer qu'à 11 heures au moment précis de l'inauguration du pont par François Hollande et Alain Juppé..

     

     

    Il est arrivé en longeant la rive gauche de Bordeaux :

    pontbaba8

     

    S'est approché du pont comme pour passer :

    pontbaba9

     

    Qui avait la priorité, le dériveur ou le trois-mâts ?

     

    Allait-il vraiment pouvoir passer ?

    pontbaba10

     

    Puis il s'est dirigé vers l'autre rive...

    pontbaba11

    Voulait-il s'échouer sur les bords boueux de la Garonne ?

     

    Il s'est remis dans l'axe...

    pontbaba12

    Et là, le gros bateau "phare et balises" qui le suivait s'est placé juste derrière et nous a caché la vue... Les gens pestaient. Moi ça m'a fait rire car j'avais déjà pris près de 300 photos :

    pontbaba13

     

     

    Le bateau "phare et balises" a continué vers la rive droite...

    Il était 11h00. Le Belem est passé sous le pont :

    pontbaba14

     

    Les cloches se sont mises à sonner. Les cornes de brume ont retenti. J'ai voulu filmer l'instant, et j'ai pris une photo de la Garonne...

    Le Belem, majestueux, s'est dirigé vers les quais et la colonne des Girondins...

    pontbaba15


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  •   J'ai souvent entendu parler de ce livre culte, vendu à plus de 60 millions d'exemplaires dans le monde, mais je ne l'avais encore jamais lu.

     

    Ce livre a été publié en 1951 par un nouvelliste Américain : J.D. Salinger.

    Il raconte la vie en 1949 d'un adolescent Américain de 16 ans, Holden Caudield, ou plutôt 3 jours de sa vie.

    Expulsé du collège de Pencey en Pensylvannie où il était pensionnaire, 3 jours avant les vacances de Noël, il s'enfuit, prend le train pour New-York, et ayant trop peur de la réaction de ses parents, s'installe dans un hôtel. Tout lui tape sur le système : sa famille, le système scolaire, ses camarades, les filles...

    Holden raconte ces trois jours durant lesquels il ne va pas arrêter de poser des questions à tous ceux qu'ils rencontrent : ex petite amie, ancien camarade, ancien professeur, pour essayer de comprendre le monde qui l'entoure.

    Holden fume et boit trop. Il est complètement paumé, n'arrête pas de penser à son frère Allie qui est mort. La seule personne à qui il voue une admiration sans borne est sa soeur Phoebé, dix ans.

    Holden connait ses faiblesses, il se sent "l'idiot de la famille". C'est un adolescent ordinaire, en crise.

    Les adultes lui disent tous de penser à son avenir qu'il est train de mettre en l'air avec ses multiples renvois. Lui ne veut pas devenir comme son père (conseiller juridique) ou son grand-frère (scénariste). Il s'imagine en "attrape-coeurs, empêchant des mômes qui courent sans regarder où ils vont de s'approcher trop près de la falaise..."

     

    Ce livre est prenant. Holden est un adolescent attachant, et l'on a envie de le voir rentrer chez lui, tout simplement.

     

    Pourtant je n'ai pas ressenti le même émoi et plaisir qu'en lisant "Ne tirez pas sur l'oiseau rieur" auquel le comparent certains critiques littéraires...


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