• Ou plutôt les bars à chats ?

    Il en existe deux à Paris : "Le Café des chats" dans le quartier du Marais depuis 2013, et un second quartier Bastille. Selon sa propriétaire, le "Café des chats" est avant tout un "bon restaurant et un caé agréable" où vivent 14 chats en liberté. Ces chats passent entre les jambes des clients ou viennent ronronner sur leurs genoux s'ils en ont envie. Les clients peuvent profiter de cette ambiance féline, mais "ne peuvent pas tourner le chat sur "on" pour qu'il ronronne". Les chats proviennent d'associations de protection animale et ont été choisis pour leur sociabilité. 

    De nouveaux bars à chats s'ouvrent un peu partout en France (Lyon, Narbonne...) car le concept fonctionne bien, même si 10 millions de français ont un chat à la maison.

    Ces bars à chats sont nés au Japon ("neko cafés") où les Japonais vénèrent les chats mais ne peuvent pour la plupart en avoir, les chats étant interdits en appartement. Les salariés stressés viennent bénéficier de la ronronthérapie et déstresser à la sortie du travail.

    Mes deux chats, Ecureuille et Squirel) sont de gros ronronneurs-squatters de genoux, qui auraient beaucoup de succès dans ces bars à chats..chatons2 06022011.


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  • Il y a deux ans j'ai lu le roman complètement loufoque de Jonas Stefanson, je l'ai adoré et je vous en ai parlé ("Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire").

    Dimanche, il faisait encore si mauvais entre orage, averses et vent que j'ai loué le film et je me suis régalée. Pour une fois le film est encore plus réussi que le livre. 

    levieux.jpgFilm Suédois de Felix Hemgren sorti en mai 2014, avec des acteurs Suédois que je ne connaissais pas et que j'ai trouvés très bons, notamment Robert Gustaffson qui joue le héros, Allan.

     

    Synopsis : Le jour de son 100ème anniversaire, un homme s'échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu'il n'est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d'un escroc, d'un vendeur de hot-dogs, d'une rousse et d'un éléphant...

    Mon ressenti : Pendant près de deux heures je me suis bien amusée en regardant les aventures d'Allan,ce centenaire qui part avec la valise d'un voyou, au hasard, juste pour échapper à la fête donnée en son honneur et fait des rencontres sur sa route. A ses nouveaux amis il raconte sa vie tumultueuse, ses rencontres avec les hommes qui ont marqué le XXème siècle. Il a quitté l'école à 9 ans, et a tout appris sur le terrain. Son bon sens et sa mémoire l'ont sorti de situations dangereuses.

    Le film a gardé l'esprit du livre, tout en écourtant certains passages ou certains personnages, ce qui simplifie l'histoire.

    Allan n'a pas de morale et ne s'afflige pas de tuer ou de voir mourir sous ses yeux les truands à sa poursuite pour récupérer la valise bourrée de billets de banque.

    J'ai bien aimé aussi le personnage de Benny-le grand benêt, croisé sur sa route et qu'il va entraîner dans l'aventure. Benny est un homme grand, mince, timide, emprunté qui a passé 30 ans de sa vie à étudier dans les domaines plus divers : droit, médecine, psychologie, et s'est toujours arrêté avant d'obtenir le diplôme final.

    Benny va rencontrer l'Amour sur le chemin, encouragé par Allan, qui n'a jamais eu ce bonheur-là au cours de sa longue vie pourtant bien remplie.


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  • J'ai beaucoup aimé le livre de Katherine Pancol "Les yeux jaunes des crocodiles" et quand j'ai appris qu'un film allait être tiré du roman j'ai craint de ne pas y retrouver ce qui m'avait plu.

    Hier il a plu toute la journée et même fait orage. Alors j'ai loué le film et je ne l'ai pas regretté.

    les-yeux-jaunes.jpgCe film réalisé par Cécile Telerman est sorti en avril 2014.

    Le scénario : Deux sœurs que tout oppose. Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leur vie.

    Mon ressenti : Les acteurs sont excellents, notamment Julie Depardieu dans le rôle de Joséphine Cortés, Patrick Bruel dans celui de Philippe Dupin, Jacques Weber dans celui de Marcel.  Emmanuelle Béart (Iris Dupin),  Alice Isaaz (Hortense Cortés) sont aussi belles et odieuses que dans le livre. Edith Jacob est une Henriette bourgeoise et vacharde.

    J'ai retrouvé avec plaisir l'atmosphère du livre, les relations difficiles entre les deux soeurs mais aussi entre Joséphine et sa mère Henriette qui ne l'a jamais aimée, entre Joséphine et Hortense sa fille aînée. Patrick Bruel est un beau-frère attentionné et un père à l'écoute de son fils.

    Le film est juste un peu long (2h00), avec des personnages secondaires dont on n'apprend pas grand chose. Et la fin laisse présager une suite, le producteur ayant acheté les droits des deux romans suivants de Katherine Pancom : "La valse lente des tortues" et "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"...


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  • Il y a quelques semaines, en allant déjeuner avec des collègues, j'ai découvert en plein centre de Bordeaux, à 50 mètres du Cours de l'Intendance, cours le plus chic de Bordeaux où sont implantés les magasins les plus chers, les restes de ce vieux garage.

    Il y a une pompe à essence Fina et l'enseigne du groupe BP peinte sur le mur, une enseigne métallique dont la peinture a été effacée par les ans.

    garage1.jpg

     

     

     

     

     

    garage2.jpg

    garage4.jpg

    Rue de la vieille tour, à côté, cet échaffaudage gigantesque est tout aussi étonnant...

    Le vieux garage a fait affluer des souvenirs, de Trémons, village du Lot-et-Garonne, 300 habitants, où j'ai passé mes premières années. Il y avait là un garage qui sentait bon (oui, bon) l'huile de vidange, le cambouis, le travail bien fait...


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  • Vous êtes 25 à avoir reçu le livre voyageur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" qui a circulé pendant 5 ans, traversé la France de part en part, survolant la Méditerranée, l'Atlantique, une partie du continent Africain et parcouru plus de 36 000 kms !

    Il est revenu avec de nouvelles rides sur la couverture, une odeur de tabac, mais sans aucune page cornée.

    Vous l'avez annoté pour mon plus grand plaisir et je vais le conserver très précieusement

    netirezpas.jpgLe voyage du livre voyageur :

    C'est en août 2009 que j'ai découvert un livre coup de coeur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee. Denis du blog "Au bonheur de lire" m'a proposé de le transformer en "livre voyageur" et je le lui ai donc envoyé. Il l'a lu à son tour, l'a transmis à Zip de Zoup qui l'a fait suivre à Iloane qui l'a envoyé à Fanfan., en Corse.

    Malheureusement, Fanfan n'a jamais reçu le livre. J'ai donc acheté un nouvel exemplaire que je lui ai envoyé.

    Le livre est ensuite parti chez Alex puis chez Arlette, chez Caroline K, Lautreje,Jean-Marie, Mamychris, Sophie, puis chez Annette qui me l'a envoyé pour que je puisse photographier les annotations avant de lui faire traverser l'Atlantique, destination  chez Annick en Guyane. Le livre voyageur est ensuite arrivé chez Mamazerty, puis chez Aude, Agathe, Annie, Marie, Khanel, Renée au Sénégal, Yolande, Pascal, Mansfield, Catiechris et Dacaio qui vient de me le retourner..

    Les seules obligations étaient : lire le livre (ou sinon l'envoyer rapidement au suivant), donner son ressenti sur les pages de garde, le transmettre au suivant sur la liste et me tenir informée de sa réception puis de son envoi...

     

    Vous êtes 25 à avoir reçu le livre voyageur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" qui a circulé pendant 5 ans, traversé la France de part en part, survolant la Méditerranée, l'Atlantique, une partie du continent Africain...

    Vos ressentis : Je n'ai plus les annotations des trois premiers lecteurs (Denis, Zip de Zoup et Iloan) puisque le premier livre s'est perdu en Méditerranée !

    Fanfan du blog "Journal d'une retraitée Corse" a écrit : "J'ai adoré ce livre. J'aurais aimé qu'il continue encore... Beaucoup de tendresse, d'espièglerie, de moments graves, sur fond de ségrégation. Très beau livre".

    Alex ne l'a pas lu.

    Arlette du blog "Le cercle des lecteurs" a laissé ses amitiés et des bises.

    Caroline du blog "Les expos de Caroline Kiminou" a écrit : "L'oiseau moqueur a sifflé dans les oreilles de Caroline en me laissant à la fois ravie de cette lecture et attristée par les hérésies du passé. Tout est bien qui finit bien". 

    Lautreje  lui souhaite "Bonne route" et a laissé un joli marque-page.

    Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" a écrit : "Un livre très intéressant où tendresse et fraîcheur enfantine côtoient la violence, la haine, la laideur. Une atmosphère parfois étrange. Tout est dit sur cette société du sud mais autrement on pense souvent à Mark Twain".

    Mamychris dit : "J'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire puis au fil de la lecture je me suis attachée à ces enfants, à leur univers si particulier. Bref j'ai aimé. Bonne lecture aux suivants."

    Sophie du blog "La petite maison dans la prairie" a écrit : "C'était un beau voyage en Alabama. Longue vie au livre voyageur". Paix à ton âme, Sophie. Je ne t'oublierai pas, tu étais une belle personne.

    Annette du blog "Créazinzin" : "Sujet intéressant, mais le parti pris de faire raconter l'histoire par un enfant m'a empêchée de l'apprécier vraiment. Mais fin poignante. C'est une difficulté que je rencontre généralement dans ce style d'écriture. Donc ressenti très personnel". Annette a laissé dans le livre un très joli marque-page fait main... 

    Fin d'année 2011 : Escale en Guyane chez Annick ("Le blog d'Annick") : "J'ai eu beaucoup de mal à avancer dans la lecture de ce livre... Mais en connaissant un peu mieux cette petite fill, j'ai apprécié et suis arrivée trop vite à la fin. Suis restée sur ma faim !" 

    Janvier 2012 : Escale chez Mamazerty (du blog "Expression créative") : " Humour et décalage rendent encore plus poignants les événements et nous aident à mieux en mesurer l'horreur. J'ai particulièrement aimé le personnage du père, qui arrive à partager sa vision humaniste avec ses enfants, sa tendresse et son assurance, sa foi en l'homme universel. Un livre qui m'a profondément émue. Merci pour ce partage plein de richesses. Ces livres voyageurs, géniale idée !!!" 

    Février 2012 : Escale chez Aude (du blog "Créaterre") : "Très bien écrit, bien traduit. Deux aspects m'ont passionnée qu'Harper Lee dépeint très lucidement :

    1) La foi qu'ont les enfants envers leur père (si bon -Atticus- ous si mauvais soit-il -Bob Ewell-) et la manière dont peu à peu ils abordent l'âge de "raison" en se révoltant contre les compromissions des adultes.

    2) Le parralèle entre le nazisme et la ségrégation p 317-318 très bien mené avec la facilité qu'ont les adultes à se masquer ce qui peut les gêner.

    Au début du livre on pense qu'il se passe en 1877, puis en réfléchissant on se dit qu'il est toujours actuel. Soyons vigilants ! Bonne lecture ! C'est intéressant de lire les impressions des lecteurs et la postface". 

    Escale chez Agathe (du blog "Le jolybois d'Agathe") : "Un livre superbe que je lis pour la seconde fois à beaucoup d'années d'écart. Je l'ai découvert d'une façon totalement différente mais toujours avec un grand bonheur". 

    Escale chez Annie (du blog "Imaginons ensemble" ) : "Bonne continuation à ce bon livre. Amitiés à tous". 

    Fin septembre 2012 : Escale chez Marie (du blog "Le jardin de Marie") : "Belle analyse d'un sujet toujours "problématique". Etrange, émouvant, sensible et poignant parfois" 

    Octobre 2012 : Escale chez Khanel (du blog "Khanel3" ) : "Beau livre ! On comprend son succès. Difficile au démarrage. Le Père et sa bonté envers tous. Les enfants entiers et lumineux à la fois. Bravo. Merci pour ce merveilleux partage." 

    Décembre 2012 : Escale au Sénégal, chez Renée (du blog "Errances ici et ailleurs") : "J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, d'en comprendre la portée. petit à petit tout se met en place, captive, passionne. J'arrive aujourd'hui à sa fin avec le regret de ne pas savoir un peu plus sur la suite... Mais de suite il n'y a si ce n'est l'imaginaire. Merci Brigitte pour cette découverte. Amicales bises à tous les futurs lecteurs".

    Mai 2013 : Escale en Vendée chez Yolande (du blog "Le blog de Mémé Yoyo") : "C'est une très belle histoire familiale pleine d'Amour, de bien-être, de respect mutuel. je me suis prise d'affection pour cette petite-fille qui raconte sa vie entre son grand frère et son père qu'elle appelle par son prénom, Atticus. on ne s'ennuie pas et on arrive très vite à la fin du livre !!!" 

    Octobre 2013 : Escale en Auvergne, chez Pascal : "Tenir ce livre entre mes mains m'a doublement ému. D'une part l'histoire qu'il raconte, souvent triste, parfois abominable, mais pourtant pleine de tant d'espoir et d'mour. J'en tire la leçon que l'abject peut être vaincu par le sentiment d'humanité. En chacun d'entre nous il y a une part des deux, faisant que le respect de l'autre soit toujours triomphant. D'autre part, je ressens ce livre comme quelque chose de vivant. il va de mains en mains, d'une province à l'autre, confortant la belle amitié des aminautes. prenez soin de lui, il a encore un long chemin à parcourir. A ceux qui me suivront, faites qu'il continue sa route longtemps encore et ne finisse pas tristement abandonné au fond 'une bibliothèque."

    Novembre 2013 : Escale chez Mansfield (du blog "Le blog de Mansfield" ) : "Un grand roman, avec un ton très particulier dans lequel l'enfance n'est pas qu'innocence ou inouciance. Beaucoup de réflexion, une Amérique profond et sudiste, une morale rafraichissante, et la vie prend un air léger, tendre et rude à la fois. Merci pour ce partage".

    Janvier 2014 : Escale à Rouen chez Catiechris ( du blog "Le boudoir de soi") : "Petit livre je te renvoie vers ta maîtresse. Une eptite fille qui apprend la dureté de la vie. elle donne son amour et tout se simplifie, vers un monde meilleur. Un beau partage que j'ai aimé."

    Juin 2014 : Escale dans le Vaucluse, chez Dacaio (du blog "Le blog de Dacaio") : "Merci Brigitte de m' voir permis de lire ce livre magnifique, magique, plein de tendresse et d'émotion. Un témoignage magistral sur une époque, une société..."

     

     

     


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