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Pour ce 173ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour du thème de la rentrée scolaire, de nous raconter une rentrée scolaire qui vous a marqué : une des vôtres, ou bien de vos enfants petits-enfants ou autres, en tant qu'élève, ou que professeur...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 octobre 2024).
Vous êtes 9 à avoir participé :
8 m'ont envoyé leur participation (Jill Bill, Renée, Rose, Sylvie, Béa, Taraxacum, Livia et Colette)
et Hélène a laissé un joli poème en commentaire, sur le sujet.
Le voici :
"En rentrant de l'école" d'Hélène du blog : "Matriarka64" :
Grand père tu te souviens !
Mais tu n'es plus là pour me répondre ,
Moi je me souviens,
Quand en rentrant de l'école.
Tu m'attendais dans le champ,
A petits pas je montais le chemin,
Tu venais me prendre par la main.
Sur la table de la cuisine,
Une pomme et des noix,
C'était la guerre du pain nous n'en avions point,
Mon fringale gouter dans les mains.
Nous allions devisant gaiement voir tes lapins,
Moi te racontant ce que j'avais fait point par point,
Toi m'écoutant en souriant avec entrain.
Grand-père je me souviens.
Ton sourire édenté, ta pipe à la bouche,
Tes mains toutes ridées, mais tellement douces,
Ta voix un peu chevrotante, qui me disait , oui ma douce,
« Viens sur les genoux de ton Papé »
C'est la fin de l'été,
Et pour toi l'automne est arrivé,
C'est vrai Grand-père ton automne était arrivé,
Comme pour moi aussi , il va arriver.
8 commentaires -
J'avais souvent vu cette recette de rose feuilletée aux pommes, sans jamais oser essayer.
Voilà c'est fait. La présentation est loin d'être parfaite, ce qui me laisse de belles perspectives d'amélioration.
C'est rapide à faire et très bon.
Ingrédients pour 6 roses :
- 3 pommes
- 100 g de compote de pommes sans sucre ajouté
- 1 pâte feuilletée rectangulaire
- 30 g de sucre de cassonnade
La recette :
- Préchauffer le four à 200° (th 7)
- Peler les pommes, enlever le trognon et les couper en deux, puis les couper en lamelles.
- Déposer les lamelles de pommes dans un saladier avec un peu d'eau et les mettre au micro ondes à 900 W pendant 30 secondes, pour les ramollir
- Couper six bandes de 5 à 6 cm dans la pâte feuilletée et déposer sur un côté de chaque bande 2 cuillères à café de compote et l'étaler
- Sur chaque bande, déposerles lamelles de pommes qui doivent dépasser
- Rouler la bande et la fermer, en serrant le bas
- Déposer chaque rose dans l'empreinte d'un moule à muffins
- Verser un peu de cassonnade sur chaque rose
- Enfourner pour 20 à 25 minutes.
- Laisser tiédir avant de démouler.
Dans certaines variantes la compote peut être remplacée par une fine couche de beurre ou de la confiture, et du sucre ou de la confiture peuvent être ajoutés après cuisson.
La prochaine fois j'aplatirai un peu la pâte feuilletée et je découperai les lamelles de pommes dans des moitiés de pommes et non des quarts. Je serrerai plus le bas des roses.
14 commentaires -
Ma soeur m'a fait découvrir un artiste que je trouve fabuleux.
Guillermo Galetti, surnommé Ladrón de Chatarra, est un artiste argentin qui transforme des morceaux de ferraille en sculptures biomécaniques uniques. Ancien professeur d'éducation physique et forgeron, Galetti utilise ses compétences pour créer des œuvres qui imitent souvent les mouvements humains et animaux. Ses créations se distinguent par leur complexité mécanique et esthétique, attirant une attention internationale, en partie grâce à leur viralité sur les réseaux sociaux.
Pour découvrir ses inventions animées vous pouvez regarder les vidéos suivantes ou aller lui rendre visite sur Instagram.
J'adore son escargot mais aussi son maçon, son cycliste et la chauve-souris.
Et vous ?
12 commentaires -
Pour ce 174ème Café Thé,
je vous propose de broder autour de cette photo, prise en septembre, lors d'une balade en vélo :
Vous pouvez nous raconter ce que vous inspire cette photo, ou nous relater une
balade en vélo qui vous a marqué(e).
Laissez parler votre imagination...
Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 novembre 2024)
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation
avant le 31 octobre 2024 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
Amusez vous bien !
5 commentaires -
Pour ce 173ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour du thème de la rentrée scolaire, de nous raconter une rentrée scolaire qui vous a marqué : une des vôtres, ou bien de vos enfants petits-enfants ou autres, en tant qu'élève, ou que professeur...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 octobre 2024).
Vous êtes 8 à avoir participé (Jill Bill, Renée, Rose, Sylvie, Béa, Taraxacum, Livia et Colette)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
J'ai publié hier les 5 premières participations.
Voici aujourd'hui les 2 participations de Taraxacum et celles de Livia et Colette.
"Souvenirs d'écolière # 1" de Taraxacum du blog "Elle sème au vent" :
Mon papa avait la ferme intention de ne pas me scolariser avant mes 6 ans, ce qui correspond à l'entrée en primaire (le CP pour mes lecteurs français). Mes journées étaient enrichissantes. L'été je vivais au grand air dans le jardin et l'hiver, mon imagination débordante, la plupart du temps, suffisait à ne pas m'ennuyer. Je dessinais beaucoup et les jeux de constructions étaient ma passion (Legos). J'adorais aider mon papa à jardiner, c'est d'ailleurs vraisemblablement avec lui qu'inconsciemment j'ai appris à compter. Il me disait combien de graines d'haricot je devais déposer dans les trous qu'il m'avait préalablement réalisés.
Notre jardin s'étendait à perte de vue, au fond, il y avait un majestueux cerisier auquel je m'agrippais comme un singe pour en cueillir les fruits. Passé cet arbre, il y avait le talus de la voie ferrée, celle-ci était abandonnée depuis quelques années, elle servait autrefois au transport du charbon. La nature avait repris ses droits sur ce long talus, habité par des ronces sauvages, il était devenu un milieu hostile. C'est là que j'allais, mon seau à la main pour cueillir les délicieuses mûres. Quand je revenais, inutile de mentir, l'état de mes bras et de mes genoux parlait pour moi, j'étais griffée au sang :) ce qui faisait bien rire mon papa car il savait que ça ne me servirait pas de leçon, j'étais trop gourmande :)
Cette vie était un véritable bonheur pour la petite fille de quatre ans que j'étais, c'était un peu l'école de la vie, jusqu'au jour où ma mère a profité de l'hospitalisation de mon papa pour m'inscrire à l'école maternelle. Quand il est rentré à la maison, il s'est retrouvé devant le fait accompli et devant mon enthousiasme, n'a pas désiré faire machine arrière.
L'école Saint-Joseph se situait à quelques maisons de notre logement, nous habitions derrière les pompes funèbres Dekeesmaker et Fils à la rue de Jumet (Docherie). Les instituteurs, comme dans la plupart des établissements catholiques se faisaient appeler par leur prénom. Voilà sans doute pourquoi je n'ai plus souvenirs de leur nom de famille (excepté une seule).
Et voilà comment je suis atterrie en plein cours d'année chez madame Chantal qui s'occupait des trois classes de maternelle. Son visage d'ange, sa gentillesse, son amour pour les enfants, tout me rappelle à son souvenir, elle qui nous apprenait à nous entraider, à respecter les autres et les animaux... Sa profession était pour elle une véritable vocation. Elle était notre rayon de soleil ! N'oubliant aucun anniversaire, elle nous préparait du pudding, c'est d'ailleurs à elle que s'envolent mes pensées quand je sens l'odeur du pudding chaud.
Madame Chantal c'était une poigne de fer dans un gant de velours, elle m'a beaucoup aidé à me tenir en place, car habituée à des journées bien plus actives, j'avais beaucoup de mal à tenir sur ma chaise. Je la vois encore, écraser nos bananes dans de jolies assiettes en plastique de toutes les couleurs. Quelle patience elle avait ! Nous étions tous en quelque sorte ses enfants, elle est d'ailleurs venue nous rendre visite le jour de son mariage civil dans sa jolie robe blanche, c'était pour elle important en ce jour si particulier. C'était pour nous, le plus beau cadeau qu'elle puisse nous faire...
C'est dans sa classe que j'ai rencontré mes premiers compagnons de jeux, Vicenza, Palma, Fatima, Jean-Michel, Christine et bien d'autres dont je n'ai plus souvenirs de leurs prénoms.
Je jette une bouteille dans la mer de la blogosphère (rire) peut-être que je retrouverai d'anciens élèves de cette époque :) qui ont connu également Madame Chantal...
"Souvenirs d'écolière # 2" de Taraxacum du blog "Elle sème au vent" :
Au printemps, la rue de Jumet à la Docherie était de toute beauté. Les cerisiers du Japon dressaient une haie d'honneur à tous les passants qui pouvaient les regarder comme des joyaux. Sa floraison éphémère tapissait de rose tous les trottoirs du quartier. C'était le bon vieux temps, celui où les enfants pouvaient encore vagabonder en toute innocence dans les rues sans risquer de faire de mauvaises rencontres.
L'été 1973 a vraiment eu un impact dans ma vie, je savais qu'en septembre c'était le grand saut vers la grande école, Madame Chantal nous avait bien préparé à cela, nous expliquant toute l'importance de réussir et c'est là que j'ai pris conscience du temps dont j'allais être privée pour faire ce que j'aimais, en l'occurrence jardiner avec mon papa. Il m'a donné très jeune le goût pour la terre et je dois avouer qu'aujourd'hui encore j'ai besoin de ce contact pour me sentir bien... C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai envisagé ce grand jour. J'avais comme on dirait "la pression".
L'école se trouvait au bout d'une longue ruelle, cachée derrière une porte verte en bois assez banale. Je me souviens que j'adorais y faire claquer mes souliers pour entendre l'écho de mes pas, surtout quand ils étaient neufs, ce qui avait le don d'énerver mon papa. Le sous-sol de l'école Saint Joseph était destiné aux classes de primaires. On y trouvait deux classes près de la chaudière réparties comme suit : La première classe tenue par Madame Liliane Dubaniévitch (pas sûre de l'orthographe du nom de famille) et la seconde classe, tenue par Madame Annick (mangeuse de yaourt invétérée) (rire) Madame liliane nous apprenait en plus des cours élémentaires, à tricoter, à coudre, à broder. J'appréciais beaucoup les classes doubles, car lorsque j'avais terminé mon travail, je pouvais essayer de faire les exercices de la deuxième année. Nous étions à peine 10 élèves par classe, c'était v vraiment une petite école de quartier.
Comme ma mère travaillait, c'est mon papa qui me déposait le matin et qui venait me rechercher à la sortie des cours. Il lui arrivait parfois par de chaudes journées de septembre, de venir m'apporter une gourde d'une boisson bien fraîche dans la prairie qui nous servait de cours de récréation, il traversait notre jardin, et quelques jardins plus tard se retrouvait devant le grillage. Naturellement, je faisais ma fière et je ne voulais jamais boire, et ensuite je lui reprochais d'avoir passé la gourde à une de mes compagnes de classe assoiffée (rire) Cette jalousie d'enfant unique est passée avec le temps...
Sur la première photographie, Madame Liliane se tient au-devant de la scène (la dame avec les cheveux long), elle supervisait notre danse de la Fancy-fair, nous avions à cet effet confectionné nos chapeaux style tyroliens et nos jupes agrémentées de point de croix. Cette fête de fin d'année se déroulait derrière l'église Saint Pierre de la Docherie quand la météo le permettait, les haies nous servaient de coulisses. Tous les habitants étaient au rendez-vous, il y régnait une ambiance bon enfant...
Un beau jour d'automne, je rentrais accompagnée de mon papa à la maison après l'école, nous avions juste le temps de terminer notre repas qu'on sentit une drôle d'odeur envahir notre cuisine. Ça ressemblait à du mazout consumé. Je la reconnaissais très bien car l'allumage de notre poêle au mazout était parfois fastidieux le matin. Mon père décida d'aller faire un tour dans le jardin pour voir si rien n'était en train de brûler dans les alentours. Je courus derrière lui et je m'aperçus très vite que c'était mon école qui était en feu. Je me suis mise à pleurer devant le ravage des flammes. Très vite, nous avons vu les pompiers se mettre au travail et moi je continuais de regarder en n pleurant. Une fois le feu circonscrit, j'ai posé un tas de questions à mon papa, je restais inconsolable, je voulais savoir si j'allais aller à l'école le lendemain. Il ne pouvait y répondre, il m'a dit qu'il allait se renseigner et m'a demandé de l'attendre bien sagement à la maison. Hélas les dégâts étaient trop importants, nous avons donc trouvé l'hospitalité à l'école communale qui se trouvait juste en face dans un premier temps, la cohabitation fut quelque peu chaotique. Ensuite nous avons dû nous rendre à l'école Saint-Louis pendant plusieurs semaines. Ce fût déstabilisant pour tous les élèves, nous avions perdu nos repères ...
J'ai suivi ma troisième année avec Madame Annick, quand elle lisait la bible, elle avait le don de nous emporter dans de merveilleuses aventures, tout le monde faisait le silence total, on buvait ses paroles même si la plupart d'entre-nous étaient musulmans ou non croyant. Je trouvais ça tout de même incroyable, d'arriver à canaliser toute notre attention et de nous transporter dans ses récits. C'était tout simplement magique et nous en redemandions.
J'étais très attachée à cette école, c'est d'ailleurs celle qui m'a le plus marqué durant mon enfance, elle avait un côté "familial". Hélas en septembre 1976, mes parents décidèrent de me changer d'école, prétextant qu'il aurait quand même fallu changer d'établissement car il n'y avait pas de classe supérieure à la quatrième primaire. Autant j'étais première de classe à Saint Joseph, autant j'ai été larguée en math dans cette nouvelle école (école de la place Ferrer à la Docherie). Les méthodes pédagogiques étaient différentes et j'ai eu beaucoup de mal à encaisser tout ça. De plus, la population y était plus abondante, d'une petite école de quartier, je me suis retrouvée dans une classe à presque 40 élèves... Il fallait se refaire de nouveaux compagnons de jeux, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à vivre cette transition.
Je ne me suis plus jamais rendue à l'école avec la même motivation que j'avais connue auparavant, ce n'était pas une punition tout de même mais c'est devenu au fil du temps une obligation. Voilà qui referme le volet de mes souvenirs d'écolière, bien sûr il y a eu d'autres écoles, d'autres professeurs, d'autres camarades, mais ces autres souvenirs n'ont jamais tenu une place particulière dans mon cœur...
"La rentrée sous haute tension" de Livia du blog : "Livia augustae"
Les rentrées des classes ne sont jamais pareilles, car il y a des enfants qui sont contents d’y aller et d’autres qui sont complètement perdus et là s’est carrément un cauchemar pour les parents...
La rentrée pour ma fille s’était très bien passée, nous avions été lui acheter un petit cartable, une petite trousse, etc, elle ne lâchait pas ledit cartable et voulait même dormir avec, je l’avais installé à côté de son lit la veille de la rentrée. Le lendemain, dès le lever elle s’en était emparé, et j’avais eu du mal à lui faire sa toilette et à l’habiller avec le cartable à la main. Une fois à l’école elle a couru vers la maîtresse qui officiait devant la porte pour accueillir parents et élèves, il y en avait tellement qui pleuraient hurlaient en s’accrochant aux mains des parents qu’elle accueillit ma fille avec contentement, car cette dernière m’a juste envoyé un petit baiser du bout des doigts et a suivi la maîtresse sans histoire.
Quelques années après, je n’étais donc pas trop inquiète pour la rentrée de mon fils car j’espérais que tout se passerait aussi bien que pour sa sœur.
Hélas ! Trois fois hélas !
Il n’avait pas réalisé que cette fois nous n’y déposions pas que sa sœur, mais que lui, resterait aussi à l’école…
Comme d’habitude j’eus droit de la part de ma fille à un petit bisous du bout des doigts, et la maîtresse a accueilli le fils, il lui a fait de beaux sourire du haut de ses trois ans, sans lâcher ma main, mais quand je lui ai fait un gros bisous en lui disant qu’il allait rester avec la gentille Dame, il se rua dans mes bras s’accrochant à mon cou en hurlant, la maîtresse m’a demandé de partir vite, qu’elle allait s’en charger, cependant les hurlements désespérés de mon fils m’ont poursuivie jusqu’au bout de la rue, me fendant le cœur.
Toute la matinée, j’ai été chamboulée et je me suis demandé comment j’allais retrouver mon bout de chou à midi ?
Dès que je suis arrivée devant la grille, il m’a aperçu, alors échappant à la vigilance de la maîtresse, il a couru vers moi et s’est accroché très fort à mon cou en m’étranglant presque tant il serrait ses petits bras autour.
Sur le chemin de retour vers la maison, sa petite main n’a pas lâché la mienne et la serrait très fort, arrivé chez nous il s’est détendu, a été dans sa chambre jouer, il a déjeuné avec beaucoup d’appétit, mais quand j’ai voulu lui remettre son anorak, il a compris que j’allais l’abandonner encore et s’est remis à hurler, avec mon mari, nous nous demandions quoi faire, fallait-il le garder à la maison, mais nous savions que c’était reculer pour mieux sauter et qu’il fallait bien qu’il s’habitue à y aller tous les jours, alors nous avons entrepris de lui parler en lui vantant tous les bienfaits de l’école, si les larmes ont cessé de couler, des hoquets de désespoir soulevaient encore sa poitrine, on voyait bien qu’il n’était pas dupe, il nous lançait des regards désespérés.
J’avoue que je n’étais pas très rassurée sur le chemin de l’école, et j’avais raison de m’en faire, car dès qu’il a aperçu les grilles de la cour de l’école, il s’est remis à hurler, en s’accrochant à mes jambes…
La maîtresse l’a intercepté encore une fois en me disant de m’en aller le plus vite possible mais jusqu’au bout de la rue les hurlements de mon fils m’ont encore poursuivi, c’était vraiment très stressant.
Et cela a duré toute la semaine, j’étais en loques à la fin de cette semaine.
Heureusement qu’il a compris qu’il n’y couperait pas et petit à petit bien qu’il n’était pas très joyeux, il ne hurlait plus, et quand je venais le reprendre à la sortie, j’avais l’impression qu’il revivait !
Enfin, Dieu merci tout est rentré dans l’ordre !
Mais ce fut un rude moment à passer !
"La rentrée scolaire" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Je me revois encore, dans la classe qui m’était assignée, selon mon degré scolaire. Vêtue de mon chemisier blanc et de ma tunique marine. Un ensemble à jamais gravé dans ma mémoire.Assise à mon pupitre à deux places, tablette en dessous, attention, n’en occuper seulement que la moitié. Bien cacher son cahier pour ne pas que la voisine puisse copier sur nous. Comme j’étais de petite taille, je me retrouvais à peu près tout le temps assise en avant de la classe.Ah ! Ces cahiers neufs, dont je possédais toujours un double à la maison, cela me servait surtout le vendredi midi, car je prenais mon repas chez-moi, étant à cinq minutes de marche du couvent ; le sujet de composition de l’après-midi étant dévoilé, j’y dessinais un petit quelque chose d’introduction à mon texte, sur la première des quatre feuilles, extraites du centre de ce cahier, afin de mettre mes mots en valeur et de récolter ainsi une meilleure note. Cela fonctionnait à tout coup.À l’heure de la recréation, malicieusement, l’œil en coin, je surveillais le moment de courir à la maison accompagnée de deux ou trois compagnes. Le plaisir de dégringoler l’escalier de la cave, d’y remonter avec une pomme en guise de goûter et de filer à toute vitesse dans la cour de l’école. Escapade de courte durée, jusqu’au moment d’être prise sur le vif par la surveillante en fonction.Ce que j’appréciais également au plus haut point, c’était d’effacer et de laver le tableau noir cela, le plus longtemps possible, en fin de journée. Ensuite, de reconduire une amie chez-elle ; elle de me reconduire chez moi et, ainsi de suite, dans le but de retarder le moment de mes leçons et devoirs.Oui, c’était le bon temps ! Tous ces beaux et agréables moments et bien d’autres, sont également, à jamais gravés dans ma mémoire.
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