• Samedi dernier, j'ai assisté à un concert d'Imany, près de chez moi. J'avais été invitée pour écrire un article pour le journal Sud-Ouest, et n'était pas emballée, préférant films et livres à la musique. Je l'avoue : je ne connaissais pas Imany. 

    J'ai été autorisée à monter dans la régie d'où j'ai pu prendre de belles photos, appuyant mon appareil sur la rambarde.

    Les 750 personnes présentes à l’espace Brémontier pour le concert d’Imany ont vibré et dansé, debout, au son de sa voix et des 8 violoncelles qui l’accompagnaient.

    Au cours de ce concert-spectacle fabuleux, baptisé « Voodoo Cello », Imany et ses 8 musiciens transforment des standards de la culture pop, de Radiohead à Cat Stevens en passant par Donna Summer, Bob Marley, Elton John ou encore Daft Punk, en cérémonie vaudou endiablée.  Imany devient une prêtresse vaudou habillée de rouge et virevoltant qui raconte son chemin, son histoire, et celle de l’humanité, entourée de 8 violoncellistes, d’abord assis sur des chaises, puis qui bougent, sautent,  dansent,  tout en jouant merveilleusement de leurs instruments.

    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...

    La voix grave de la chanteuse accompagnée des rythmes des  violoncelles a donné des frissons et enthousiasmé le public, chantant avec elle et applaudissant de plus en plus fort.

    Le moment le plus émouvant du spectacle, a été celui où elle s’est adressée au public pour raconter son histoire, sa détermination à devenir chanteuse dès son plus jeune âge, malgré les conseils de son père « d’apprendre un vrai métier », ses débuts de mannequin de 3ème catégorie (pas toujours appelée), la façon dont elle a poussé ses violoncellistes, habituellement assis, à se lever pour jouer de leurs instruments en dansant  avec.

    Pour finir elle a conseillé au public : « Libérez-vous de vos chaises !  Libérez vous de ce qui vous entrave , osez et bougez !». Elle et ses 8 musiciens ont été ovationnés.

    Les spectateurs sont repartis enchantés et moi envoûtée...

    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...
    Le fabuleux concert d'Imany, à Arès...

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  • En avril 2019, j'avais participé à un défi des Croqueurs de mots a proposé ce Défi 218 : "Auprès de mon arbre"

    Les consignes :"Imaginez, pour le défi de ce lundi, que vous êtes un arbre (chêne, bananier, charme, ce que vous préférez) et racontez votre histoire en une trentaine de lignes.

    Au début de votre texte, vous insérerez une citation ou un proverbe relatif à un arbre."

    Voici ce que j'avais écrit .

     

    "Il faut des centaines d'années pour faire un chêne et quelques minutes pour l'abattre" - citation de Cyril Guedj

     

    J'étais un beau chêne planté il y a 34 ans. Je bourgeonnais de partout et j'abritais des petits habitants : sitelles torchepot qui se promenaient le long de mon tronc, tête en bas...

    de gentils écureuils parfois...

    Je servais de perchoir à des tourterelles, des mésanges charbonnières, des bergeronnettes grises.

    Une fois, j'ai même eu la visite d'une huppe fasciée...

    Je dominais le paysage : 2 routes à mes pieds, et au loin : le Bassin d'Arcachon...

    Au printemps, des tulipes sauvages poussaient à mes pieds.

    Quelques branches trop vigoureuses ont été tranchées, et des capricornes se sont installés.

    Mais je continuais à abriter de gentils habitants, ce qui compensait...

     

    Les chats de la dame aimaient grimper sur mes branches...

    Et puis, début 2018, un jardinier professionnel a suggéré à la propriétaire du jardin de faire couper les branches attaquées par les capricornes, qui risquaient de tomber et lui a envoyé un collègue élagueur.

    Ils sont arrivés à 2. L'un avait un harnais et a grimpé tout en  haut. Il a coupé pas mal de branches, mais pas celles abîmées ! La dame lui a demandé de le faire, et finalement je me suis retrouvé très élagué.

    C'était en février...

    J'ai eu une poussée de branches dans les mois qui ont suivi. Il a fait très chaud, pas beaucoup plu, des fourmis m'ont attaqué. Les brindilles ont séché.

    Un jour une camionnette blanche s'est arrêtée et le conducteur a proposé à la dame de m'abattre en disant que j'étais mort.

    Elle a refusé mais depuis elle est inquiète sur ma santé.

    Le jardinier professionnel est revenu pour tailler la haie et elle lui a demandé s'il croyait que j'étais mort. "Il faut attendre, il va peut-être repartir..." a t'il dit.

    Mars 2019 : les chênes qui m'entourent bourgeonnent, et moi je suis toujours sec.

    Suis-je mort ou, dans un dernier sursaut, vais-je repartir à l'assaut du monde ?

     

    Depuis, je l'ai fait abattre et dessoucher, car il était desséché et risquait de tomber. Je n'ai plus eu depuis de visites d'écureuils, ni de sitelles torchepot, et c'est bien dommage. A sa place et autour j'ai planté des grenadiers qui ne grandissent pas beaucoup.

     


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  • Le 18 mars j'ai été opérée de l'épaule. Je vous ai montré la gouttière que j'ai portée après mon opération de l'épaule, 24h/24 sauf pour me laver, m'habiller, aller chez le kiné, pendant 50 jours. Mon bras droit était coincé dans cette gouttière accrochée à mon cou et à ma taille par des sangles.

    Le jour, c'était contraignant, mais j'ai quand même pu utiliser ma main droite même coincée pour utiliser la souris de l'ordinateur ou crocheter.

    La nuit, c'était insupportable d'avoir le bras ainsi coincé.

    Je vous ai raconté mes différents déboires et mon soulagement lorsque j'ai enfin pu enlever la gouttière.

    Je continue les séances de kiné 3 fois par semaine, plus les séances à la maison.

    Hier, deux mois étant passés, j'ai recommencé à conduire ma voiture, avec un peu d'appréhension. J'avais un agenda bien chargé et je pouvais pas demander à mon frère et mes amies de me conduire : restaurant avec les copines à 4 km, après-midi tricot avec elles puis à 17h30, participation à un jury pour décerner un coup de coeur littéraire dans ma ville et à 19 h30, séance au ciné-club du Bassin.

    J'ai dû faire 10 km en voiture et le reste à pied, mais c'est quand même un petit progrès. Non ?

    Le prochain sera la reprise du vélo, dans un mois.

    Pour le canoë et le tennis de table, j'ai repris mais juste en rêves...

    Les petits progrès - recommencer à conduire ma voiture...

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  • Bye bye la gouttière !

    Je vous ai montré la gouttière que j'ai portée après mon opération de l'épaule, 24h/24 sauf pour me laver, m'habiller, aller chez le kiné, pendant 50 jours. Mon bras droit était coincé dans cette gouttière accrochée à mon cou et à ma taille par des sangles.

    Le jour, c'est contraignant, mais j'ai quand même pu utiliser ma main droite même coincée pour utiliser la souris de l'ordinateur ou crocheter.

    La nuit, c'est insupportable d'avoir le bras ainsi coincé.

    La première semaine, ma soeur est venue m'aider à me laver, m'habiller, préparer les repas, faire le ménage.

    J'avais une ordonnance pour qu'une infirmière vienne m'aider à m'habiller et me laver pendant 20 jours. J'avais contacté avant l'opération une infirmière dans un cabinet pour réaliser les pansements et les soins de l'épaule. Cela a été parfaitement fait mais elles ont refusé d'assurer l'aide à l'habillage. J'aurais pu changer de cabinet pour en trouver un qui assure les deux mais je ne l'ai pas fait.

    Avec ma mutuelle j'ai eu droit à 8 h d'aide de vie (4 fois 2 h). J'ai demandé si la personne pourrait m'aider à me laver la tête (le plus compliqué) et la réponse a été ; "non, elle n'a pas le droit. Elle pourra aider pour le ménage, les repas ou les courses.

    Alors j'ai appris à me débrouiller seule, en coinçant le pommeau de douche, pour me laver. Pour les repas j'avais acheté des préparations à réchauffer au micro-ondes, et mon frère m'a accompagnée et aidée pour les courses.

    Lundi j'ai passé une radio de contrôle pour vérifier que les vis implantées lors de l'opération tenaient bien et hier, jeudi, j'avais rendez-vous à l'hôpital où j'ai été opérée, avec le kiné du Centre de l'épaule. Il a trouvé que j'avais bien récupéré et a donné le feu vert pour que je porte plus la gouttière.

    Quel bonheur !

    D'ici une dizaine de jours, je pourrai reconduire et dans un mois et demi refaire du vélo. Bien sur il faut que je continue les séances de réeducation (3 fois par semaine), que ne porte pas de poids et certains mouvements me sont encore interdits.


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  • Il y a quelques jours, pendant mon hospitalisation, j'avais confié la gestion de ce blog à Ecureuille, ma chère colocataire, féline. Elle n'avait pas répondu favorablement à ma demande concernant le stage de 1er secours ou celui de kiné-ostéopathe, mais là, elle a accepté...

    Je suis rentrée et j'ai voulu reprendre la main. Les choses se sont compliquées. La gouttière maintient mon bras droit plié. Je tapote sur mon ordinateur portable posé sur une table de la main gauche et j'utilise la souris de la main droite, en faisant bien attention de ne pas bouger mon épaule droite fraîchement opérée.

    Mais voilà : Ecureuille se positionne juste devant le clavier, entre l'écran et moi, quand ce n'est pas directement sur le clavier. Veut-elle m'interdire de bloguer ?

    Pour pouvoir utiliser les touches que je ne vois plus je dois me contorsionner.

    Des nouvelles d'Ecureuille - mai 2022...
    Des nouvelles d'Ecureuille - mai 2022...

    Si je me lève, elle se couche sur ma chaise et je dois changer de place. Au moins, elle libère le clavier...

    Elle s'intéresse beaucoup aux stylos, comme si elle voulait apprendre à écrire, les attrapant entre ses pattes, s'amusant à les faire tomber ou rouler.

    Entre le clavier qu'elle monopolise et les stylos qu'elle me prend, veut-elle m'interdire de bloguer et d'écrire ?

    Heureusement, elle dort beaucoup, dans sa corbeille, sur une pelote de laine ou au pied du catalpa... 

    Des nouvelles d'Ecureuille - mai 2022...
    Des nouvelles d'Ecureuille - mai 2022...
    Des nouvelles d'Ecureuille - mai 2022...
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