• Un vent de folie pour pousser les gens à se faire vacciner...

    Le rythme de vaccination commence à baisser un peu partout dans le monde, et pour convaincre ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner, les autorités locales tentent de trouver des solutions, parfois vraiment étonnantes..

    L’Etat américain de Washington offre désormais « un pétard contre une piqûre » pour inciter la population à se faire vacciner contre le Covid-19. Les dispensaires de cannabis de cet Etat sont autorisés à offrir un joint pré-roulé à tout individu d’au moins 21 ans qui se fera vacciner sur place ! 

    D’autres Etats, comme la Californie et l’Ohio, ont imaginé des « loteries » offrant de l’argent, des bourses universitaires et d’autres lots en tous genres aux personnes vaccinées.

    D’autres ont proposé des places pour des rencontres sportives, des billets d’avion, des bières ou même des pick-up. La Virginie occidentale a même permis de gagner des fusils de chasse

    La municipalité de Washington, quant à elle, a offert 300 bouquets de fleurs aux Américains ayant reçu leur première injection le dimanche 9 mai 2021, pour célébrer la fête des mères : les heureux vaccinés pouvaient même demander un tatouage éphémère "vacciné pour ma maman". 

     

    Tous les New-Yorkais qui se feront vacciner contre le Covid-19 auront droit à un burger-frites gratuit dans l’un des fast-foods de la chaîne Shake Shack, sur présentation d’un justificatif.

    Een Virginie-Occidentale, où la vaccination est ouverte à partir de 16 ans, le gouverneur offre 100 dollars (82 euros) en bons d’épargne aux 16-35 ans, les jeunes étant plus réticents à se faire vacciner. Le maire de Détroit promet, quant à lui, une carte-cadeau de 50 dollars (41 euros) à tous ceux qui accompagnent une personne dans un centre de vaccination.

    En Inde, particulièrement touchée par la pandémie, la communauté des orfèvres de la région de Rajkot (dans l'Ouest du pays) a décidé d'offrir un piercing en or aux femmes ayant reçu la précieuse injection. Les hommes vaccinés, quant à eux, se voient remettre un mixeur.

    Ailleurs ce sont des biens de première nécessité qui sont offerts : bons d'achat alimentaires ou boites d'oeufs en Chine, glaces en Russie, des bières et pizzas en Israël. 

    A Hong-Kong, une loterie géante a été mise en place avec près de 15 millions de dollars de cadeaux. Les heureux gagnants seront tirés au sort en septembre, et devront être entièrement vaccinés avant le 31 août 2021. Parmi les prix les plus importants, on peut citer une voiture : une Tesla Model 3, un appartement de luxe de 1,4 million de dollars, un séjour d'un an dans un hôtel de luxe, des milliers de billets d'avion, une carte de crédit prépayée de 16 000 dollars, un laisser-passer annuel pour des voyages illimités pour quatre personnes dans une chambre de luxe avec balcon sur un bateau de croisière, des bons d'une centaine d'euros et même des consultations médicales gratuites pour 5 000 personnes défavorisées.

    A Dubaï, ce sont des ristournes dans des restaurants qui sont offertes (10 % de réduction après la première dose, 20 % après les deux doses).

    Autre type de récompense en Allemagne : les vaccinés jouissent d’une plus grande liberté : depuis dimanche, ils sont exemptés de couvre-feu, de quarantaine à leur retour de l’étranger, de jauge pour se rassembler dans les lieux clos, et de test négatif à l’entrée des magasins.

     

    Ces récompenses ou carottes mirobolantes et parfois affligeantes (un joint ou un fusil de chasse) me surprennent. D'où vient cet argent qui serait sans doute plus utile à relancer l'économie ? Et puis ici, et dans de nombreux pays, c'est déjà compliqué, pour les motivés, de trouver un rendez-vous pour se faire vacciner. J'ai reçu mes deux doses de vaccin Pfizer, mais au vaccinodrome de Bordeaux, à 50 km de chez moi...

    Certains antivax ont trouvé bon il y a une quinzaine de jours de créer des centaines de faux rendez-vous, sur ce vaccinodrome, avec des noms d'emprunt, monopolisant des créneaux pour rien... Qu'ils soient contre les vaccins, je peux le comprendre mais pas qu'ils gênent ceux qui sont pour...


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  • Hier après-midi j'ai fait une grande balade à pied avec une amie et ex-collègue, entre Arès et Andernos. Nous avons d'abord longé les anciens réservoirs à poissons de Saint-Brice, avant de franchir le Cirès, petit ruisseau qui se jette dans le Bassin d'Arcachon, sur une passerelle en bois. Le sentier du littoral passe au bord du Bassin. La marée était haute et il y avait de nombreuses aigrettes garzettes, de quoi me combler.

    Mon amie Yolande était ravie de se balader dans cet environnement préservé.

     

    Des aigrettes et une poubelle...
    Des aigrettes et une poubelle...
    Des aigrettes et une poubelle...
    Des aigrettes et une poubelle...
    Des aigrettes et une poubelle...

    Nous avons continué jusqu'à la plage des Quinconces à Andernos, croisant quelques promeneurs. Les aigrettes étaient nombreuses. C'est seulement en retravaillant mes photos sur l'ordinateur que j'ai aperçu cette poubelle à roulettes jetée au bord du Bassin...

    Des aigrettes et une poubelle...
    Des aigrettes et une poubelle...

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  • Jean-Pierre Bacri est décédé lundi 18 janvier à 69 ans, des suites d'un cancer.

    C'était un comédien et scénariste que j'appréciais beaucoup, notamment dans "Un air de famille", film de Cédric Klaplisch en 1996 ; "Cherchez Hortense", film de Pascal Bonizer en 2012 ; "La vie très privée de Monsieur Sim" de Michel Leclerc en 2015 ; "Grand froid" de Gérard Pautonnier en 2017 ; "Le sens de la fête" d'Eric Toledano et Olivier Nakache en 2017.

    Dans "Un air de famille", Bacri est râleur comme toujours.

    Dans "Cherchez Hortense", Jean-Pierre Bacri est époustouflant et bouleversant dans ce rôle : bougon comme toujours mais fragile, malmené par un père vachard toujours surbooké qui n'a pas dix minutes à lui consacrer et ne lui en laisse pas placer une. Pour éviter à Aurore d'être expulsée, il va prendre sur lui et oser.

    Dans "La vie très privée de Monsieur Sim", Jean-Pierre Bacri joue à la perfection Monsieur Sim, loser quinquagénaire qui vient de perdre son travail et sa femme, ne partage rien ni avec sa fille de 13 ans ni avec son père qui vit en Italie. Le film est fidèle au livre, avec des passages très drôles. Sans Jean-Pierre Bacri il serait un peu fade...

    Dans "Grand froid", en compagnie d'Olivier Gourmet et Arthur Dupont, il est très bon.

    Dans l'excellent "Sens de la fête", Jean-Pierre Bacri est impeccable dans le rôle de Max, chef d'entreprise, organisateur de mariage, au bord de la faillite, caustique comme toujours.

    Jean-Pierre Bacri a vécu 25 ans avec Agnès Jaoui, que j'apprécie beaucoup aussi; Les "Jacri", comme on les surnommait, ont écrit ensemble : "Cuisines et dépendances", "Un air de famille".

    Râleur, effondré, casseur d'ambiance, acariâtre, dépressif, neurasthénique, fatigué, maniaque ou caustique dans la plupart de ses rôles, il a aussi incarné un homme heureux (par moments) et amoureux dans "Les sentiments" de Noémie Lvovsky, en 2003.  

    Jean-Pierre Bacri, mon râleur préféré au cinéma, nous a quittés...

    Pour ceux qui l'appréciaient voici la bande annonce du "Sens de la fête" (2'30) et celle des "Sentiments" (1'39) :

    Merci, Jean-Pierre Bacri, de nous avoir fait rire, sourire et rêver !


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  • Dominique Duhoux, dit "Neneuil" était sans domicile fixe depuis 25 ans. Hospitalisé en novembre pour un cancer de la gorge, il est décédé le 16 janvier 2021, à 58 ans.

    Il vivait depuis 20 ans contre le flanc du Palais des sports à Bordeaux, s'étant installé chambre et cuisine. Depuis 2015, il avait monté un salon de lecture en plein air sous la rampe du parking Victor Hugo. C'était un troc de livre.

    Il disait : "Des livres plein les étagères. On peut en prendre gratuitement ou en laisser, c’est au choix, s’installer pour feuilleter romans ou essais, glisser (ou pas) une pièce dans la modeste coupelle qui traîne là. Mais ça a commencé tout riquiqui, il y a deux ans : quatre bouquins, récupérés sur un pas-de-porte. J’en avais lu trois, et le quatrième, on me l’a fauché avant que j’aie pu le finir. Pas grave, j’aime ça, la lecture. La musique aussi. Et je veux partager ».

    Il assurait n’avoir besoin de rien, ni RSA ni CMU, pas trop la manche, juste du respect. Étagères et fauteuils lui avaient été donnés, il en chassait les pigeons à coups de balai véhéments. Il laissait libres les issues de secours du Palais des sports, était respecté dans le quartier, recevait fréquemment des cartes postales qu'il conservait précieusement dans un album,

    Il entretenait de bonnes relations avec le quartier et le voisinage et était respecté en retour. Si certaines plaintes des voisins dénonçaient souvent les nuisances et le mauvais environnement (le parking Victor-Hugo étant « l’endroit parfait pour se piquer »), la bibliothèque était appréciée et considérée comme un rempart à la drogue. 

    En 2018, des agents de nettoyage de la ville avaient détruit sa bibliothèque, jetant meubles et livres. Les Editions N’a qu’1 œil, la libraire-disque Micita  l'ont alors soutenu, ainsi que de nombreuses autres associations, des voisins, des particuliers et il avait pu reconstituer sa bibliothèque libre...

     

    Je ne connaissais pas l'existence de cette "librairie libre" ni de cet amateur de livres atypique et je le regrette. Cette information découverte dans le journal Sud-Ouest m'a attristée.

    Quel dommage que la mairie de Bordeaux n'ait pas valorisé son concept et l'ait plus soutenu de son vivant !

    Sources : Sud-Ouest, 20 minutes, Rue89 Bordeaux

     

    Photo Sud-Ouest

    Photo Sud-Ouest


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    Il y a quelques jours je vous ai parlé des rubalises, ces rubans en plastique aux couleurs vives, souvent rouges et blancs, servant habituellement à délimiter les zones de crime, d'accident ou les chantiers.

    Cette année, elles nous envahissent, s'enroulent, se déploient, nous interdisent ceci ou cela. Elles sont déployées autour des jeux pour enfants, déchirées par le vent ou les parents, remplacées le lendemain, redéchirées le surlendemain, etc...

    Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons été confinés, déconfinés, reconfinés.

     

    Nous devons rester chez nous, ne pouvons nous en éloigner que munis d'une attestation qu'il faut remplir chaque fois que l'on veut sortir : pour aller acheter du pain, le journal, faire des courses, aller travailler, conduire ses enfants à l'école, aller chez le médecin, ou autre. Il y a 9 cases, pas toujours bien claires. Pour aller à la déchetterie, chez le vétérinaire, à la Poste, quelle case faut-il cocher ? Parfois je rentre chez moi parce que j'ai oublié l'attestation, laisser-passer indispensable.

     

    Nous sommes comme attachés chez nous par une sorte de rubalise plus ou moins longue : 1 km pour les balades, 150 km à d'autres moments, peut-être 60 kms à Noël. Cette rubalise peut être coupée ou étirée, au risque de devoir s'acquitter de 135 € si l'on sort du rayon. imposé.

    1 2 3 Soleil ! Ne plus bouger, ne pas sortir du cercle.

    Les commerces essentiels seuls sont ouverts, et les supermarchés ont rubalisé les rayons interdits : plus moyen d'acheter un collant ou des chaussettes, des livres pourtant indispensables, des jouets pour préparer les cadeaux de Noël, des bouquets de fleurs.

     

    Depuis le début de la pandémie et les mesures de distanciation, les bisous sont interdits, Je n'en fais plus depuis mars, ne serre plus de mains, ne vois plus grand monde. Les salles de sport ont été fermées une grande partie de l'année, ouvertes quelques mois, refermées. Pendant les confinements il est interdit de se réunir, même entre amis ou en famille. Il y a eu entre temps des périodes où les déplacements supérieurs à 150 km ont été interdits. Les occasions de faire des bisous ont diminué lorsque l'on vit seul(e)...

     

    Espérons que toutes ces contraintes soient efficaces pour enrayer la propagation de l'épidémie. Et qu'elles disparaissent parce qu'elles vont finir par nous rendre tous fous, après avoir ruiné les petits entrepreneurs et l'économie.

     

    Pour apporter une touche de gaieté vous rappelez-vous "Big bisous", chanson de 1977, composée par Joe Dassin pour Carlos ?


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