• J'ai trouvé cette histoire insolite sur le journal Sud-Ouest. Un vigile venait d'être embauché au musée Yeltsin Center à Iekaterinbourg en Russie. C'était son 1er jour de travail et il s'ennuyait peut-être. Il a dessiné des yeux au stylo (4 petits ronds) sur 2 des 3 personnages d'un tableau peint entre 1932 et 1934 par l'artiste russe Anna Leporskaya qui représente des personnages sans visage.

    Ce sont des visiteurs du musée qui ont remarqué cette anomalie sur un tableau estimé à 880 000 €

    D'après les experts, le stylo pourra être effacé sans laisser de trace.

    Mais le vigile a été renvoyé avant qu'il ne s'attaque à toute l'oeuvre de l'artiste...

    Un vigile dégrade un tableau...

    Cette information m'a rappelé quelques restaurations fantaisistes ratées en Espagne dont je vous avais parlé en 2017 :

    L'Ecce homo de Borja, restauré par Cécilia (81 ans) en 2012

     

    Statue de Saint-Georges, restaurée en juin 2018

     

    Colorisation de statues en bois par une paroissienne zélée en septembre 2018

    16 commentaires
  • Il y a quelques jours je vous ai parlé de Jean-Jacques Savin, aventurier Arèsien, qui venait de commencer, le 1er janvier, la traversée de l'Atlantique dans son canot à rames, baptisé l'Audacieux. Il devait rallier Faro au sud du Portugal aux Antilles, en ramant 8 à 10 h par jour. Les 10 premiers jours devaient être les plus difficiles car il lui fallait s'écarter des côtes du Maroc, et il avait réussi.
    Depuis quelques jours il avait des soucis avec ses capteurs solaires qui ne chargeaient pas correctement ses batteries. Il était obligé d'utiliser son desalinisateur manuellement, et avait décidé de s'arrêter dans l'archipel des Açores pour réparer.
    Hier vers 13 h j'ai été appelée par quelqu'un de son équipe de suivi que j'avais rencontré chez lui. Il m'a annoncé une très mauvaise nouvelle : Jean-Jacques avait déclenché ses balises de détresse dans la nuit de jeudi à vendredi. Des secours en bateau et en avion sont alors partis à sa recherche mais sans le retrouver.
    Vers 17 h j'ai reçu un appel d'un autre de ses amis qui m'annoncé que Jean-Jacques était décédé.
    Voici le message qui a été posté par son équipe de suivi sur sa page facebook :
     
    Depuis 24 heures, nous étions dans une grande inquiétude. Nous espérions une lueur d'espoir, et même une bonne nouvelle.
    Jean-Jacques avait activé dans la nuit de jeudi à vendredi ses deux balises de détresse. Malheureusement, l'océan a cette fois-ci été plus fort que notre ami, lui qui aimait tant la navigation et la mer.
    C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès de notre ami Jean-Jacques. Le corps de Jean-Jacques a été retrouvé sans vie à l'intérieur de la cabine de son canot l'Audacieux, son "ami" comme il le disait si bien. La sécurité maritime portugaise avait localisé hier le bateau malheureusement retourné au large des Açores. Un plongeur a pu descendre et visiter l'embarcation ce samedi.
    Nous ne communiquerons pas plus d'éléments, ne connaissant pas encore les circonstances exactes du drame.
    Toutes nos pensées vont vers sa fille Manon et sa compagne.
     
    Il avait traversé l'Atlantique à la voile, en famille, puis en tonneau, en solitaire. Il n'aura pas réussi la traversée en canot à rames. Il est parti en voyage dans l'au-delà...
    Photos prises lors du grutage de l'Audacieux, avant son départ en voiture jusqu'en Algarve
    Photos prises lors du grutage de l'Audacieux, avant son départ en voiture jusqu'en Algarve

    Photos prises lors du grutage de l'Audacieux, avant son départ en voiture jusqu'en Algarve


    13 commentaires
  • Samedi 25 décembre, j'ai passé Noël avec mon frère. Dimanche je suis allée voir mon fils cadet  et sa petite famille pour fêter Noël.  Je suis rentrée le soir et dans la nuit j'ai eu très mal au ventre, avec des nausées, mais sans vomir. Le lundi matin, j'ai pris juste un thé et c'est là que tout a commencé. 

    J'ai commencé à vomir et me vider de partout. Trou noir. 

    Je me suis retrouvée couchée par terre entourée de vomi, et quand je me suis relevée j'ai vu du sang là où j'avais la tête, une petite flaque .J'ai passé la main derrière ma tête et senti une bosse énorme et ma main était pleine de sang. J'ai appelé mon frère qui habite dans la même ville et continué à me vider. Il m'a trouvée très blanche, a nettoyé le vomi dans la cuisine et m'a emmenée aux Urgences. Une chance : il y en a sur ma commune.

    Malchance : lundi et surlendemain de Noël : il y avait beaucoup de malades et peu d'employés et de personnel soignant.

    Je suis arrivée vers 10h30 et sortie à 20 h. De 10 h30 jusqu'à 14 h  j'ai attendu dans un box avec une perfusion et l'on m'a fait un électrocardiogramme et une prise de sang. Vers 14 h le médecin urgentiste est passé a demandé un nouvel électrocardiogramme, a regardé ma tête (enfin !), vu que j'avais un petit trou, et m'a fait 3 points de suture avant de m'envoyer passe un scanner de la tête, me rassurant sur la plaie qui continuait à saigner mais était bénigne. Un brancardier m'a conduit au scanner qui se trouve dans une autre aile de l'hôpital, puis m'a ramenée. On m'a changée de box.

    Au bout d'un moment j'ai sonné pour aller aux toilettes mais personne n'est venue pendant 1 h. Ensuite j'ai attendu tout l'après-midi sans voir personne, entendant seulement les bruits dans le couloir : arrivée des pompiers, cas de Covid, Vers 16 h j'ai sonné, n'en pouvant plus d'attendre. La sonnette ne sert à rien, ni les bips qui se déclenchent sur le panneau de contrôle. Personne ne vient. J'ai appelé et l'infirmière est venue en me disant qu'ils étaient surchargés, que le cardiologue passerait me voir. Elle m'a fait une autre prise de sang, un autre électrocardiogramme et j'ai encore attendu.

    Vers 18h 30 un brancardier est venu me chercher pour passer un autre scanner, cette fois de la cage thoracique avec injection de produit. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? lui ai-je demandé. Il m'a expliqué qu'il fallait avoir les résultats de la prise de sang pour vérifier que je n'avais pas d'insuffisance rénale avant de m'injecter le produit qui donne très très chaud partout. Et pourquoi ce second scanner ? Pour vérifier que je n'avais pas de caillot bouchant les artères.

    J'ai passé ce second scanner et il m'a ramenée dans le box, en me disant que le médecin urgentiste allait passer et me donnerait les résultats. J'étais très inquiète. Mon seul contact avec l'extérieur était avec mon frère qui m'appelait de temps en temps. Et je dois dire que les brancardiers m'ont donné plus d'informations que les infirmières.

    A 19 h 30, miracle : le médecin est passé et m'a dit que le scanner était bon et que je pouvais sortir !

    Mais j'étais encore attachée avec la perfusion et j'ai encore dû attendre 30 minutes avant qu'une infirmière ne me délivre. Mon frère est venu me chercher. Quand je suis ressortie des urgences, le sas d'accueil était plein...

     

     

    Surlendemain de Noël aux Urgences...

    22 commentaires
  • Il avait 88 ans et se prénommait Jean-Pierre pour l'état-civil, mais préférait se faire appeler Michel, son second prénom. 

    Il était instituteur, et a enseigné d'abord en Charente, à la sortie de l'Ecole Normale, puis en Lot-et-Garonne dans la banlieue d'Agen. C'est en Charente qu'il a rencontré ma mère, dans un bal.

    Il aimait le rugby, la voile, et le Bassin d'Arcachon, le tennis de table, la photographie et aussi l'aquarelle.
    Je vous ai montré ses aquarelles exposées en 2011, à Andernos lors des Cabanes en fête, puis en 2012 quelques aquarelles du Bassin.

    Il m'a appris beaucoup de choses, a été mon instituteur du cours élémentaire au cours moyen 2 mais, dans la classe unique d'un petit village. Il parlait peu, ne se confiait jamais, n'était pas chaleureux.  Comme mon frère et ma soeur, j'étais beaucoup plus proche de ma mère à qui je racontais tout et qui m'encourageait.

    Il l'a quittée en 1985 après 29 ans de mariage et 3 enfants, pour partir avec une autre. Julien, mon fils aîné venait de naître, suivi 3 ans plus tard par Aurélien. Ma mère a toujours été là pour les garder et m'épauler, nouant des liens très forts avec eux, comme l'ont fait mes ex-beaux-parents.

    Lui était proche géographiquement mais loin, si loin.

    Lorsque je me suis installée sur le Bassin, j'ai espéré que nous rapprocherions, que nous nous parlerions, échangerions vraiment, mais cela n'a pas été le cas. Nous nous voyions, nous parlions, un peu.

    En décembre 2019, il était tombé et sa santé s'était dégradée. Depuis 4 semaines il était hospitalisé, pour des problèmes cardiaques, mais tout son organisme était fatigué. En début de semaine, il allait mieux, recommençait à s'alimenter et le médecin envisageait son retour prochain chez lui. mais il a contracté, depuis, à l'hôpital une infection pulmonaire et a été placé sous oxygène. Les antibiotiques n'ont pas joué leur rôle. Il était attaché à son lit car il arrachait perfusions et masque à oxygène.  Il est décédé dimanche 31 octobre, à l'hôpital.

    Tu étais un livre de classe, un maître d'école, un guide.

    Adieu, Papa !

    Une de ses aquarelles...

    Une de ses aquarelles...


    26 commentaires
  • Mon blog principal est hébergé chez Overblog depuis plus de 12 ans. Je publie les mêmes articles ici et là-bas.

    ***

    Depuis le 30 septembre dans l'après-midi, la fenêtre "commentaires" sur overblog ne permet plus de laisser l'adresse de son blog. Vous ne pouvez laisser que votre nom et votre adresse mail.

    C'est très gênant car le blogueur n'a plus de moyen pour aller visiter celui qui a commenté son article.

    J'ai signalé le problème au Support d'Overblog et Marion m'a répondu : 

    "C'est normal, pour le moment il s'agit d'une mesure anti-spam. Nous rencontrons énormément de spam sur notre plateforme et nous testons petit à petit de nouvelles mesures pour assurer une qualité de service sur Overblog."

    Il y a quelques mois le staff d'Overblog nous a incités à passer en mode sécurisé (https au lieu de http), je l'ai fait et tout s'est bien passé. Je les ai remerciés et félicités.

    Mais depuis quelques semaines, pour lutter contre les spams, ils ont entrepris des changements sans avertir les utilisateurs.

    Ils ont d'abord désactivé les liens laissés par ceux qui commentent sous les articles,

    • ce qui obligeait l'auteur du blog à répondre dans son administration s'il voulait suivre le lien pour aller visiter le blog de la personne qui a commenté
    • et qui empêchait les autres blogueurs d'aller voir le blog d'un commentateur ayant laissé un message sympathique ou original

    Le support m'avait répondu que c'était pour lutter contre les spams.

    Depuis fin septembre, c'est pire car l'on n'a plus de moyen pour aller voir les autres blogueurs qui vous ont déposé des commentaires, puisqu'ils ne peuvent plus laisser de lien.

     

    Il y a d'autres solutions pour lutter contre les spams, messages envoyés par des ordinateurs, comme bloquer le dépôt de commentaires trop rapprochés dans le temps, ce que j'ai suggéré au support.

     

    Pour moi, bloguer, comme je le fais depuis 12 ans et demi, c'est échanger : faire partager mes passions et découvrir celles des autres.

    Si je ne peux plus le faire, ou j'arrêterai de bloguer, ou je changerai de plateforme. J'ai l'impression que pour lutter contre les spams ils nous coupent de tout, nous enferment dans un bocal et nous compliquent la tâche. Il faut se constituer une liste, ce que j'ai fait, mais c'est lourd.

    Bloguer prend déjà beaucoup de temps et là c'est trop !

     

    Bref, je râle, je fulmine et je perds du temps à chercher des adresses de blogs...

    Pouvez vous me dire ce que vous pensez de ces changements,

    comment vous y remédiez si vous êtes sur overblog ?

    Et bien sûr vous pouvez partager cet article ou émettre des suggestions...


    16 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique