Mardi soir, après le travail, j'ai retrouvé Cathycat du blog "la new cathzette"
près du centre Mériadeck à Bordeaux. Je lui ai montré le photomaton qui
permet pour 20 € d'obtenir une petite statuette à son effigie, imprimée en
3 D; En regardant bien les statuettes exposées nous avons remarqué que les
têtes de toutes les figurines étaient quasi identiques.
Après avoir dégusté une galette accompagnée d'une bolée de cidre nous
sommes allées voir "N'arrête pas ton cinéma".
Nous étions très peu nombreux dans cette grande salle de cinéma.
Ce film réalisé par Diane Kurys est tiré du roman de Sylvie Testud : "C'est le
métier qui rentre".
Les rôles principaux sont tenus par Sylvie Testud (Sybille), Josiane Balasko (Brigitte), Zabou Breitman (Ingrid), Fred Testot (le mari de Sybille),
François-Xavier Demaison (l'agent de Sybille).
Synopsis : C’est dans l’enthousiasme que Sybille démarre l’écriture de son premier film. Actrice reconnue elle va passer pour la première fois de l’autre côté de la caméra. Tout semble lui sourire. Ses productrices Brigitte et Ingrid sont deux personnages loufoques mais attachants et Sybille se jette avec elles dans l’aventure, mettant de côté sa vie familiale. Mais, du choix improbable des actrices, aux réécritures successives du scénario, en passant par les refus des financiers, le rêve merveilleux va se transformer en cauchemar. Incorrigible optimiste, Sybille réalisera trop tard que ses productrices fantasques et totalement déjantées vont l’entraîner dans leur folie…
Mon ressenti : Cette caricature du milieu du cinéma est désopilante.
Les deux productrices, jouées par Josiane Balasko et Zabou Breitman, sont complètement déjantées : castratrices, manipulatrices, horripilantes. Elles s'acharnent sur la pauvre Sybille, lui faisant modifier sans cesse son scénario.
Sylvie Testud est lumineuse, enthousiaste, naïve, au début. En cotoyant l'horrible Brigitte-Balasko, elle va se déshumaniser, fuyant son fils, évitant son mari, manipulant les actrices lors du casting. Elle frise la catastrophe et ne l'évite qu'en fuyant l'infernal duo.
J'ai pensé au film "Le diable s'habille en Prada" en regardant sévir les deux productrices, horribles avec leurs collaborateurs,
Le mari m'a semblé bien patient subissant sans broncher mauvaise humeur,
absences de Sybille.
Les critiques de ce film sont assez sévères : trop de caricature, pas assez de profondeur, sujet déjà traité.
Moi, j'ai bien ri et apprécié les comédiennes, surtout Sylvie Testud et Josiane Balasko.
un bon moment que d'aller au cinéma mais maintenant les places sont onéreus es