En juin 2022, j'ai lu et adoré "Les Bouscatière - De sables et de cendres", roman d'Agnès Claverie, acheté lors d'une séance de dédicace de l'auteur à la Maison de la Presse de ma ville.

Depuis j'ai souvent échangé avec elle et elle m'a gentiment prêté ses deux premiers romans : "Les femmes de l'ombre" et "Les brûlures d'août". Ses trois romans ont été de gros coups de coeur pour moi.

J'étais donc impatiente de lire son 4ème roman, le tome II de sa saga familiale qui se déroule sur le Bassin d'Arcachon : "Les Bouscatière" et je l'ai acheté dès qu'il est sorti, en juin 2023.

Informations pratiques : Paru en juin 2023 aux éditions "La Geste". 476 pages. 20 €.

4ème de couverture :

Entre la guerre de 1870 et celle de 1914, les Bouscatière après le décès d’Amédée, le fondateur de la lignée, tracent leur chemin à Arcachon et de l’autre côté de l’eau. Le lecteur retrouvera dans ce deuxième tome Méline, Jérôme, Olympe, Hortense, Blanche, Augustin… dont le destin personnel accompagnera celui de la famille, et l’histoire du Bassin d’Arcachon.

Les Bouscatière vivent avec leur temps, époque dorée pour les bourgeois installés sur le Bassin d’Arcachon dans ces villas balnéaires de plus en plus nombreuses. Ceux-ci privilégient la Ville d’Hiver ou le Grand Hôtel, s’invitent à des bals et des chasses au renard, se chicanent sur la politique et se réconcilient en parlant finances. Mais la vie est dure pour les servantes, les gemmeurs, les parqueurs, les pêcheurs, les ouvriers… Ils font la grève, créent des syndicats, mais les patrons toujours aussi exigeants. Le 1er août 1914 le tocsin annonce la fin d’une époque.

Mon ressenti :

J'ai emprunté ce roman à la médiathèque, attirée par la couverture.

Informations pratiques : premier roman de Judith Elmaleh, auteure et metteuse en scène, paru en septembre 2022 aux éditions "Robert Laffont". 267 pages. 18 €. 

La 4ème de couverture :

Deux générations. Deux histoires. Deux femmes en quête d’elles-mêmes.
Casablanca, au siècle dernier. Mimi n’a jamais porté une aussi belle robe. Depuis le matin, sa mère et sa sœur s’affairent autour d’elle. À quatorze ans, c’est la première fois qu’elle est invitée à un tel banquet et ainsi mise à l’honneur. Mimi l’ignore mais, ce soir-là, on l’a mariée.
Paris, de nos jours. Pour la seconde fois, Anna divorce. Tandis que les déménageurs s’activent, elle observe, sidérée, sa vie qui vient d’éclater en morceaux, et mesure ce qui lui reste à accomplir : dénicher un nouvel appartement, élever ses deux enfants comme si de rien n’était – et s’organiser avec leurs pères respectifs –, décrocher ce job de scénariste dont elle a besoin… Mais en a-t-elle seulement la force ?
Sur un coup de tête, Anna décide d’aller reprendre son souffle à Casa, chez sa grand-mère, dans cet appartement où tout est à sa place. Un monde et deux générations séparent ces deux femmes. Face à sa petite-fille désorientée, Mimi va peu à peu lever le voile sur des secrets de famille jusqu’alors bien gardés…

Mon ressenti :

Dans ce roman, Judith Elmaleh (soeur de Gad) nous raconte l'histoire de sa grand-mère paternelle, Simha dite Mimi, avec beaucoup de tendresse et de délicatesse.

Simha, 14 ans, a été la reine d'un jour, à Casablanca, maquillée, bien habillée, mise à l'honneur, et mariée sans le savoir.

Une cinquantaine d'années plus tard, de nos jours, à Paris, Anna, affronte son 2ème divorce, se retrouvant avec Mina (17 ans) et Jules, ses enfants, dans un nouvel appartement à meubler, avec un nouveau travail de scénariste en perspective. Elle décide de partir passer quelques jours chez Mimi, sa grand-mère, à Casablanca, pour se ressourcer, laissant ses enfants à leurs pères, le chantier d'installation de sa cuisine à ses parents. 

Chez sa grand-mère tout est bien rangé, fermé, cloisonné. Elle a eu 7 enfants et toujours respecté les commandements de la Torah. Mais va avouer à Anna : "J'ai tout fait fait pour divorcer ; mais je n'ai jamais pu" et Anna va vouloir en savoir plus sur ce secret de famille, tu pendant si longtemps.

En découvrant la vie de sa grand-mère, ce qui lui a été imposé, Anna va relativiser ses problèmes.

C'est une histoire d'amour incroyable entre les membres de cette famille, racontée avec pudeur et sensibilité. J'ai beaucoup apprécié les personnages brossés par l'auteur et découvrir le Casablanca d'hier et d'aujourd'hui. J'ai été émue par Anna emmenant Mimi à la plage, alors que la vieille dame n'était plus sortie de chez elle depuis la mort de Papiel, son mari, il y a des années.

Et je regrette amèrement de n'avoir pas emmené ma mère à Royan, où elle gardait de bons souvenirs de sa jeunesse.

J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio.

Un extrait :

- Toute ma vie, mon père m'avait raconté des histoires pour ne pas me raconter son histoire. Et moi, des années plus tard, je me retrouvais ici, à ramasser des bribes de vérité.

J'ai trouvé ce livre et plusieurs autres du même auteur que j'apprécie beaucoup (dont "Toi que j'aimais tant" et "Nous nous reverrons"), dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres. Tout un pan de mur est couvert d'étagères et empli de livres de toutes sortes : romans, essais, manuels scolaires, livres pour enfants, revues, encyclopédies, guides touristiques...

Informations pratiques : roman de Mary Higgins Clark, paru en mai 1997 aux éditions "Albin Michel". 366 pages. Un film a été adapté de ce roman en 2002.

La 4ème de couverture :

Alors qu'elle s'apprête à vendre un appartement des quartiers chics de Manhattan, Lacey Farrell, jeune agent immobilier, assiste à une scène terrifiante : le client qui s'est porté acquéreur assassine la propriétaire avant de s'enfuir.

Caché sous une fausse identité, cet homme est un tueur à gages. Mais pour le compte de qui a-t-il agi ? Et jusqu'où ira-t-il pour remplir son contrat ? Lacey, qui connaît son visage, pourrait bien être la prochaine victime.

Témoin à haut risque, placée sous la protection spéciale de la police, contrainte à déménager et à changer de nom, elle se méfie de tout le monde - même de ceux qu'elle aime. C'est à ce prix qu'elle pourra rester en vie, ni vue ni connue. Pourtant, malgré ces précautions, le tueur la retrouve. La traque commence. Terrible. Peut-être fatale...

Mon ressenti :

Dans ce roman, Mary Higgins Clark met en scène Lacey, une jeune femme, agent immobilier, témoin d'un meurtre et mise sous protection de la police. Elle nous lance sur plusieurs fausses pistes, et le commanditaire des meurtres découvert dans les dernières pages, est surprenant.

Lacey est isolée de sa famille, ne pouvant pas leur révéler où elle se cache sous une fausse identité. Le moindre indice lâché la met en danger car un tueur à gages particulièrement efficace est à ses trousses. Lui échappera-t'elle ?

Comme la plupart des héroïnes de l'auteur, Lacey est attachante, persévérante et courageuse.

J'ai mis 4 sur 5, sur Babelio. C'est prenant mais ce n'est pas le meilleur de ses romans.