• J'ai emprunté 2 romans en décembre, le premier pour son auteur, Tatiana de Rosnay, et le second pour son titre : "Croire au merveilleux".

     

    "Son carnet rouge" de Tatiana de Rosnay

     

    La 4ème de couverture était sommaire : "Avant de s'en aller, elle enlève son alliance et la  pose délicatement sur le capot de la voiture, sans un mot".

     

     

    Informations pratiques :

     

    Roman de Tatiana de Rosnay, paru aux Editions Héloïse d'Ormesson en 2014. 190 pages.

     

    Mon ressenti :

    Ce n'est pas un roman mais un recueil de 11 nouvelles sur le thème de l'adultère. 9 d'entre elles avaient été publiées en 1995 aux Editions Plon.

    Les 11 nouvelles : "Son carnet rouge", "Le SMS", "La jeune fille au pair", "Le répondeur", "Le cheveu", "La clé USB", "Le mot de passe", "Le Toki-Baby", "Le bois", "Hôtel-room", "La brune de rue du Ranelagh".

    Dans 10 nouvelles sur 11, chaque fois une femme s'aperçoit que son mari la trompe. Il n'y a que la manière dont elle l'apprend qui change.

    Aucun personnage n'est fouillé, puisque ce ne sont que des nouvelles.

    C'est comme toujours bien écrit, mais un peu décevant par rapport aux autres romans de Tatiana de Rosnay : "Elle s'appelait Sarah" (mon préféré), "Boomerang", "Rose"...

     

    J'avais écrit la critique du second mais elle a disparu : je dois tout re écrire...


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  • J'ai emprunté ce roman à la médiathèque.

     

     

    Informations pratiques :

     

    Roman de Lee Martin, paru aux Editions Sonatine en décembre 2016. 296 pages. Prix : 21 €

     

    La 4ème de couverture :

    Tout ce qu'on a su de cette soirée-là, c'est que Katie Mackey, 9 ans, était partie à la bibliothèque pour rendre des livres et qu'elle n'était pas rentrée chez elle. Puis peu à peu cette disparition a bouleversé la vie bien tranquille de cette petite ville de l'Indiana, elle a fait la une des journaux nationaux, la police a mené l'enquête, recueilli des dizaines de témoignages, mais personne n'a jamais su ce qui était arrivé à Kathy. 
    Que s'est-il réellement passé cet été là ? 
    Trente ans après, quelques-uns des protagonistes se souviennent. 
    Le frère de Katie, son professeur, la veuve d'un homme soupçonné du kidnapping, quelques voisins, tous prennent la parole, évoquent leurs souvenirs. Des secrets émergent, les langues se délient. 
    Qui a dit la vérité, qui a menti, et aujourd'hui encore, qui manipule qui ? 

    Avec ce magnifique roman polyphonique, littéralement habité par le désir et la perte, Lee Martin nous entraîne dans la résolution d'un crime à travers une exploration profonde et déchirante de la nature humaine.

     

    Mon ressenti :

    Cet été là, Katie Mackey, avait 9 ans, et trois livres à ramener à la bibliothèque... C'était la fille d'un notable de cette petite ville dans l'Indiana.

    30 ans plus tard, 3 narrateurs se souviennent de ce 5 juillet où Katie a été enlevée : Gilley, son frère, Henri Dees, son professeur de mathématiques et Clare, une vieille dame, veuve de Raymond, soupçonné du kidnapping.

    A travers leurs différents témoignages, et ceux des volontaires qui ont participé aux recherches, nous allons découvrir peu à peu ce qu'il s'est passé ce soir-là, et dans les jours qui ont suivi. Que s'est-il réellement passé cet été là ? Qui s'est trompé ? Qui a menti ? Qui a laissé faire ? Quelle est la part de responsabilité de chacun ? 

    C'est un roman prenant, avec des personnages bien campés, terriblement humains. 

     


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Jeunesse" du mois de novembre 2018, organisée par Babelio. J'avais coché différents titres dont celui-ci, en pensant à mon fils aîné, très attaché lorsqu'il était enfant à son doudou, un lapin bleu en peluche, baptisé Nono.

     

    Merci à Babelio et aux éditions "Langue au chat".

     

    Informations pratiques :

    Livre pour enfant de Marie Tibi (texte) et Fabien Ochto Lambert (illustrations), paru en 2018 aux Editions "Langue au chat", dans la collection :"Dans le bois de Coin Joli". Prix : 7,95 €

     

    La 4ème de couverture :

    Dans le bois de Coin joli, Nono l'ourson dort dans son lit. Son rêve l'emmène cette nuit dans une aventure de folie...  Super Nono réunit ses amis.

    Gardiens de la planète Coin Joli, voici une affreuse nouvelle : Dark Leloup veut envahir notre bois avec une armée de frelons Ninja.

     

    Mon ressenti : 

    J'ai aimé les dessins colorés et les mines expressives des personnages.

    Le héros de l'histoire est Nono, un ourson qui rêve.

    Dans son rêve il est Super Nono, entourés de ses amis qui sont tous aussi de super héros : cerf, hibou, écureuils, oursonne. Ils veulent repousser Dark loup et sa bande de frelons, croyant qu'ils veulent envahir Coin Joli.

    Au lieu de se faire la guerre ils vont s'entraider.

    Je le lirai à mes petits-enfants, Alice et Alban, qui devraient apprécier ces super amis rigolos, surtout le loup qui pleure...

     

    Un joli livre pour enfants : "Super Nono"...
    Un joli livre pour enfants : "Super Nono"...
    Un joli livre pour enfants : "Super Nono"...

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  • J'ai lu et apprécié il y a longtemps "L'alchimiste" de Paulo Coelho, alors lorsque j'ai vu son nouveau roman "Hippie" parmi les Nouveautés 2018, à la médiathèque, je l'ai emprunté. La couverture est attirante, avec le signe de ralliement du mouvement hippie : "Faites l'amour pas la guerre"...

     

    Informations pratiques :

     

    Roman de Paulo Coelho, paru aux Editions Flammarion en juin 2018. 306 pages. Prix : 19 €

     

    La 4ème de couverture :

    Dans son roman le plus autobiographique, Paulo Coelho nous fait revivre le rêve transformateur et pacifiste de la génération hippie du début des années 1970.
    Paulo est un jeune homme aux cheveux longs qui souhaite devenir écrivain. Fuyant la dictature militaire brésilienne, il part faire le tour du monde à la recherche de liberté et de spiritualité. 
    À Amsterdam, il rencontre Karla, une jeune Hollandaise qui n'attendait que lui pour s'envoler vers la nouvelle destination phare du mouvement hippie, le Népal, à bord du fameux « Magic Bus ».Cette traversée de l'Europe sera le début d'une extraordinaire histoire d'amour et d'une quête de vérités intérieures qui les conduiront, eux et leurs compagnons de voyage, à adopter un nouveau regard sur le monde.

     

    Mon ressenti :

    Paulo, jeune Brésilien, à la recherche de lui-même parcourt le monde. A Amsterdam il rencontre, Karla, jeune Hollandaise qui rêve d'aller au Népal, en bus.

    lls vont partir ensemble dans le Magic Bus.

    J'espérais en apprendre plus sur le mouvement hippie que j'observais de loin quand j'étais adolescente mais je suis restée sur ma faim.

    Les pays traversés par le Magic Bus étaient intéressants mais l'auteur ne développe pas cet aspect et nous arrête à Istambul en Turquie.

    Paulo rêvait de rencontrer des derviches tourneurs et va découvrir le soufisme.

    Il y avait des personnages intéressants dans ce Magic Bus qui auraient mérité d'être plus approfondis : Michael, le chauffeur, diplômé en médecine ; Jacques, quinquagénaire accompagné de sa fille, ancien directeur marketing.

    Les hippies de Paulo Coelho sont des voyageurs assez quelconques, qui ne se droguent même pas...

    Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni au bus pas vraiment décrit.

    Et je n'ai pas trouvé qu'il y ait une vraie histoire d'amour dans ce roman...

     

    Les "Chemins de Katmandou" de René Barjavel, sur un sujet proche me semble beaucoup plus abouti pour comprendre le phénomène hippie.

     


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  • J'ai lu et apprécié il y a deux ans : "Les heures souterraines" de Delphine de Vigan.

    Aussi j'ai emprunté avec plaisir son dernier livre à la médiathèque.

     

    Informations pratiques :

               Roman de Delphine de Vigan, paru aux Editions JC Lattès en janvier 2018. 206 pages. Prix : 17 €

     

    La 4ème de couverture :

    «Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?»

     

    Mon ressenti :

    Hélène est professeur de SVT dans un collège parisien, célibataire et attentive à ses élèves.

    Cécile est mère au foyer, maman de Mathis et Sonia, effacée et mal dans sa peau.

    Ce sont les deux narratrices, en alternance de ce roman.

    Théo et Mathis, 12 ans 1/2 sont les deux autres protagonistes de cette histoire, meilleurs amis et élèves d'Hélène qui est aussi leur professeur principal.

    La jeune femme, maltraitée dans son enfance par son père, s'aperçoit du mal-être de Théo et va s'impliquer pour tenter de l'aider.

    Théo est enfant de parents divorcés, en garde alternée, avec une mère blessée et emplie de haine et un père au chômage et au bout du rouleau. L'alcool lui semble être la meilleure échappatoire.

     Mathis, vit dans une famille qui semble unie et heureuse. Il suit en tout son meilleur ami, Théo, évitant plus que tout de le trahir...

    Les 4 personnages sont attachants, chacun à sa façon, fidèle et silencieux, pour respecter l'intimité de l'autre, ces loyautés dont Delphine de Vigan dit : "Ce sont les tremplins sur lesquels nos forces se déploient et les tranchées dans lesquelles nous enterrons nos rêves".

    L'écriture est fluide.

    L'auteur aborde avec justesse, réalisme et délicatesse, de nombreux thèmes : l'amour maternel, l'amitié, le couple, l'éducation, les réseaux sociaux, l'addiction à l'alcool.

    Ce livre est bouleversant mais n'est pas noir car les personnages sont lumineux et leur implication laisse entrevoir une fin heureuse

     

     

    Quelques extraits :

    - En marchant, il  s'est souvenu que petit, lorsqu'il ramassait des cailloux avec Sonia dans le bois de Vincennes, il racontait que c'était des moineaux blessés. Il les tenait avec précaution, il les caressait du bout du doigt, parfois même il leur parlait pour les réconforter. Il leur promettait de guérir, de grandir, il leur disait qu'ils pourraient bientôt s'envoler. Et quand chaque caillou avait absorbé la chaleur de sa paume, quand il semblait rassuré, il le mettait dans sa poche avec les autres cailloux qu'il venait de sauver.

     

    - Il y a longtemps, un homme m'a quittée parce que je ne pouvais pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, chaque soir, il s'attarde à son bureau et rentre chez lui le plus tard possible pour ne pas voir les siens.

     

    - Ce qu'il perçoit surtout, c'est ce caillot de haine que sa mère a gardé en elle-même, qui ne s'est jamais dérobé. Il sait que le caillot est là, qu'il suffit de quelques mots pour qu'il s'ouvre en deux et que se répande le sang noir qu'il contient. Il sait que cette haine est le fruit pourri d'une blessure.

     


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