En avril, je vous ai parlé de mes citronniers caviar (citrus australica). L'un d'eux était couvert de fleurs et de fruits en formation.

Trois mois plus tard j'ai une vingtaine de citrons caviar sur ce citronnier.

Les citrons de couleur brun foncé deviennent jaunes. Celui que j'ai cueilli pesait 13 g et mesurait 5 cm.

Le kilo de citrons caviar (entre 70 et 80 citrons) se vend ente 280 € et 350 € à Rungis.

Le citron caviar est un agrume très surprenant, fruit d'un arbuste épineux australien. De forme cylindrique allongée, sa fine peau renferme des billes translucides au goût acidulé, entre citron et pamplemousse. Selon les variétés, la peau peut être verte, jaune, noire, marron ou rouge. Ses billes peuvent être jaunes, vertes, roses ou beiges.

Aucune préparation n'est nécessaire à la dégustation du citron caviar. Il suffit d'entailler la peau pour découvrir des dizaines de petites billes renfermant un jus surprenant. Attention, elles sont très fragiles, et tout le plaisir réside dans le fait de faire éclater les billes dans la bouche.

Les petites billes du citron caviar peuvent servir de garniture et de condiment, et jouer un rôle assez comparable au citron, avec un aspect de type caviar irremplaçable. Elles sont très agréables avec des fraises ou dans une salade de fruits.

Comme son cousin le citron, le citron caviar rehaussera vos spécialités de poissons et fruits de mer. Il est idéal avec tous vos poissons blancs, mais aussi avec les huîtres ou le saumon.

On peut les broyer pour en extraire le jus, mais proposer quelques billes décoratives est souvent une bonne idée.

En dessert, il peut servir de décoration tout en apportant une touche acide sympathique.

Il est très chouette aussi dans les cocktails.

Source : site 750 g

Je vous ai déjà montré, les années précédentes, les agapanthes de mon jardin, bleu ciel et blanches, comme des luminaires renversés...

Je les adore en fleurs, au mois de juillet, mais je les aime bien aussi en boutons, lorsque les futures pleurs commencent à s'échapper, tels des lutins malicieux.

Voici l'agapanthe blanche, aux nombreuses hampes, plantée par les anciens propriétaires,  :

Voici l'agapanthe bleu ciel, que j'ai plantée dans une grande coupelle. Elle m'avait offert 17 hampes l'an dernier et n'en porte que 10 en 2020.

La 1ère photo a été prise le 9 juin et les suivantes une semaine plus tard.

Et voici celle que j'ai achetée l'an dernier, d'une couleur bleu marine intense, qui m'offre une hampe presqu'aussi grande que moi :

Belles promesses, non ?

Il y a un mois je vous ai montré les premières fleurs dans mon bassin à nénuphars. Ce bassin de 60 cm de diamètre est trop petit pour les nénuphars (3 plants au départ) qui y sont très serrés.

J'ai un autre bassin plus petit, avec un seul plant de nénuphar, aux feuilles plus petites :

Cette fleur orange a attiré mon regard. Non, ces nénuphars qui n'ont encore jamais fleuri ne m'ont pas offert cette belle fleur.

Il s'agit de la fleur d'un grenadier en pot, proche du bassin... C'était une grenade en formation que le vent a emportée...

En attendant une météo plus clémente pour pouvoir aller admirer mes chères aigrettes garzettes, voici quelques photos d'une jolie fleur de fuchsia.

Petits grains de café

perchés

sur des antennes.

ou périscope ?

Robe à froufrous

Qui virevolte

ou nid douillet ?

Que la nature est belle !

Il y a 10 ans, en arrivant dans cette maison, j'ai installé un petit bassin au milieu de mon jardin et y ai déposé des nénuphars. Et depuis 8 ans, j'ai le bonheur chaque année, en mai, de découvrir les premières fleurs.

Je n'ai jamais ajouté de terreau ou d'engrais, ni divisé les rhizomes. Au fil des années j'y ai mis deux plants supplémentaires ; un jaune et un rouge.

L'hiver, il arrive (rarement) que l'eau gèle.

D'année en année, les fleurs sont plus belles, plus nombreuses, avec plus de pétales.

Les nénuphars occupent maintenant tout le bassin. Leurs racines se sont emmêlées et ont formé une sorte de demi-lune ressemblant à une pigne de pin.

J'avais prévu cette année d'acheter un bassin plus important et de séparer les nénuphars, au début du printemps. Compte-tenu du confinement, je n'ai pas pu le faire et les nénuphars sont aussi serrés que les sardines dans leur boite...

La demi-lune de racines (visible aussi sur ma 1ère photo) :

Les nénuphars sous la pluie :